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Source des données : BnF Archives et manuscrits
ans les Texte : [Wauchier de Denain ?], Histoire ancienne jusqu’à César. F. 1-9v : [Table]. « Que li Grezois devindrent et ou il alerent apres la grant destrucion de Troie et que Menalaux reprist a bon gré dame Halaine …-…Que Pompeius randi a Hiechanium Jherusalem et la seignorie. Que Pompeius s’en repaira a Rome ». F. 10-103v : [Sections VI-IX de l’Histoire ancienne selon le classement de Paul Meyer]. « [Q]ue li Grezois devindrent et ou il alerent aprés la grant destruccion de Troye et que Menalaux reprist a bon gré dame Helaine » (rubr.). « Puis que la cité de Troie fu embrasee, qui .VII. ans mist a ardoir, li Grezois qui leur nefs orent appareillees et chargees de l’avoir de Troie et d’or et d’argent …-… et toli la vie l’an tout droiturierement que le siecle ost esté commanciez .IIII.M .IX.C ans et .X. Et si commança a reigner devant la naissance Jhesu Crist en terre .IIII.C. et . XVIII. ans, si comme l’Estoire tesmoigne ». – F. 10-30v : [Énée]. « Que li Grezois devindrent et ou il alerent aprés la grant destruccion de Troye et que Menalaux reprist a bon gré dame Helaine » (rubr.). « Puis que la cité de Troie fu embrasee, qui .VII. ans mist a ardoir, li Grezois qui leur nefs orent appareillees et chargees de l’avoir de Troie et d’or et d’argent …-…Thalcamenos en fut rois .I. an, qui tant y fist desloiautez que cil de la cité ne voudrent avoir roy apres cellui, ains firent princes d’an en an pour le pueple et leur cité garder » (éd. partielle, Meyer, Romania, t. 14, 1885, p. 43-46). – F. 30v-48v : [Rome I]. Ci commence del estorement de Rome » (rubr.). « Or lairay ester des noms a ces rois et des roiaumes pour ce que petit l’entent on, et diray d’un seul reigne : c’est de Lombardie et de Rome, car elle commança au temps que Babiloine la Grant fut destruitte …-… Mais cil Pirus fu de celle lignie et si se combati aus Romains, dont je vous diray bien l’achoison certaine quant je venrray avant a l’istoire romaine ». – F. 48v-69 : [Orient II]. « Ci comence de rois de Mede et des autres rois la geneologie qui toute Aise tindrent » (rubr.). « Bien avez oï et entendu que Arbaces reigna premierement en Mede et l’achoison pourquoy il destruit Sardanapalum, son seignour …-… Mes ainçois que je de lui plus vous die ne de son pere, vous nommeray les rois qui reignerent en Macedoine pour ce que vous sachiez dont il vint ne de quel lignie ». – F. 69-103v : [Macédoine, Alexandre]. « Des roys de Macedoine qui reignerent jusques a Alixandre (rubr.). Li rois qui premiers reigna en Macedoine, si comme je vous ay dit, si ot nom Calanus. Cil reigna en Macedoine ou temps que Prochas Silvus reigna en Laurence et Arbaces en Mede, qui destruit avoit le reigne d’Assire …-… et toli la vie l’an tout droiturierement que le siecle ost esté commanciez .IIII.M .IX.C ans et .X. Et si commança a reigner devant la naissance Jhesu Crist en terre .IIII.C. et .XVIII. ans, si comme l’Estoire tesmoigne ». F. 103v-108v. [Rome II : Siège de Tarente de défaite de Pyrrhus]. « Ci aitant s’enssuit la continuance des Romains et laist l’estoire d’Alixandre » (rubr.). « Ne vous diray ores plus d’Alixandre ne des Macedoniens, et si seroit il encores bien raison que je de Tholomer, le roy d’Egipte, vous deïsse et de Demetrium qui fu filz Antigonum » …-… Et s’il ce vouloient faire, il leur aideroient toz jours mais et par mer et par terre. Et si y pourroient avoir grant honneur avecques la conqueste qu’il feroient ». F. 140v-149 [Rome II : Bataille des Macédoniens contre les Romains]. « Ci comance des Macedonois la bataille encontre ceulx de Rome » (rubr.). « Aprés ce droiturierement, l’an qu’il ot .V.C ans et .XLVI. que la cité de Rome ot esté premier fondee par Romulus, crut aus Romains grant poine et merveilleuse, car le roy Phelipes de Macedoine les commança a guerroier …-… Mais n’est mie chouse bien sceue pour quoy la bataille recommança, qui moult fu grant et dont la cité de Cartage fu destruitte, si comme ja pouvez ouir et entendre ». F. 108v-140v. [Rome II : Bataille de Rome et de Carthage]. « Ici comance la bataille entre ceulx de Rome et de Cartage » (rubr.). « Adonques n’avoit encor en haigne entre ceulx de Rome et de Cartaje ne chouse nulle par quoy il deust entre eulx avoir bataille…-… Et bien sachiez que il en ainsi brief temps ne povoit avoir si grant infinité de terre conquise, s’il touz ensemble conquis n’eust en la bataille contre Hanibal, ou toutes leurs forces furent assemblees ». F. 149-198v [Rome II : Destruction de Carthage]. « Ci comance la destruction de Cartaje » (rubr.). « Al temps que je vous di, esgarderent les senateurs et les conseles de Rome et la communité de la cité destruiroient Cartaje …-… Et adonques, quant Pompeius fu revenuz en la cité de Rome furent si trestoutes les batailles apaisees, si comme Eutropius raconte, qu’il n’en estoit nule qui granment fust grevable par trestout le monde ». Annotations marginales :Renvois fréquents, notés dans la marge en chiffres romains, à la rubrique de la table préliminaire correspondante aux titres des différents paragraphes. Manucule f. 49, 97v.Tête humaine (grotesque) représentée dans la marge du f. 62v. « Nota » : f. 85, 176. Le manuscrit présente les sections VI-X de l’Histoire ancienne jusqu’à César selon le classement de Paul Meyer (première rédaction) dont l’auteur serait Wauchier de Denain (début XIIIe s). Commençant aux suites de la destruction de Troie avec l’histoire d’Énée et s’achevant sur le triomphe de Pompée à Rome, le manuscrit s’est vu attribuer le sigle P8 par Marijke de Visser-van Terwisga (Histoire ancienne jusqu’à César, II, p. 2-3). Pour Marc-René Jung, les cinq premières sections auraient fait l’objet d’un premier volume, non repéré. Le fait que ni la table ni le début du texte ne comportent un titre semble confirmer l’assertion de l’auteur (M.-R. Jung, La légende de Troie…, p. 346). La composition du volume ne reflète pas le schéma adopté par Paul Meyer (« Les premières compilations françaises d’histoire ancienne », p. 1-85) et ses successeurs (D. Oltrogge, Die Illutrationszyklen zur « Histoire ancienne jusqu'à César, 1250-1400, Frankfurt am Main/Bern/Paris, 1989» ). Les initiales ornées introduisant les grandes divisions du texte font apparaître cinq parties, la première contenant les sections VI-IX (f. 10-103v), les quatre autres distinctes, formant la Section X [Rome II, f. 103v-198v]. Les onze initiales (3 à 4 l.) ornant le texte de la première partie ne permettent pas d'en discerner la distribution (f. 17v, 19, 22v, 23, 26v, 33, 35, 40v, 57v, 74, 87). Aussi, pour une meilleure compréhension du texte, avons-nous adopté pour les f. 11-103v le classement de Paul Meyer. Contrairement à d’autres manuscrits, le texte ne comporte aucune interpolation en vers (cf. BnF., Français 246 ; C. Croizy-Naquet, Écrire l’Histoire romaine…, p.190-204).
Source des données : Jonas
Source des données : Europeana regia
Source des données : Mandragore
Un Le manuscrit a fait partie de la Librairie du duc de Berry, comme l’atteste son ex-libris figurant au verso du f. 198 : « Ce livre est au duc de Berry. – JEHAN ». D’après Léopold Delisle, il aurait été vendu au duc le 16 décembre 1405 par Baude de Guy, libraire et marchand florentin (Recherches sur la librairie de Charles V, p. 260, n° 231, et M. Meiss, French Painting in the time of Jean de Berry. The Limbourgs…, p. 415). Le volume est répertorié dans le catalogue établi par Robinet d'Estampes en 1413 : « Item un livre en françoys qui parle que les Gregoys devindrent et ou il alerent apres la grant destruction de Troye, escript de lettre courant ; et au commancement du second fueillet a escript : pour Troye restaurer, historié au commancement ; couvert de cuir vermeil empraint, fermant a deux fermouers d’argent dorez, a deux tixuz de souye vermeille, et sur chascune aiz a .V. petis cols d’argent dorez, en maniere d’estoilles ; lequel livre mondit seigneur retint pour lui comme dessus » (Arch. nat. de Fr., KK 258, f. 143, cité par Guiffrey, Inventaires…, I, p. 241, n° 925). L’incipit cité correspond, en effet, aux premiers mots du f.11 , deuxième feuillet du texte de l’Histoire ancienne : [f. 10vb : estorerent une cité] pour Troie restorer, [et Troie la nomerent]. À la mort de Jean de Berry, en 1416, le volume est estimé par Jean Lebourne, secrétaire et contrôleur de la dépense de l’hôtel du duc, à 15 livres tournois (Bibl. Sainte-Geneviève, ms. 841, f. 87, n° 493, même description que ci-dessus). Il est, alors, remis à Marie de Berry, duchesse de Bourbon (Bibl. Sainte-Geneviève, ms. 841, f. 227, n° 19). Il correspond, en effet, à l’article [19] de la liste « des tappiceries, joyaulx et livres » baillés à la duchesse, ajoutée à la fin du compte de Jean Lebourne de 1416 : « Item un autre livre en françoiz, qui parle que les Gregois devindrent et ou ilz alerent aprés la grant destruccion de Troyes, escript de lettre courant, et au commancement du second fueillet a escript : pour Troye restaurer, historié au commancement ; couvert de cuir vermeil empraint, fermant a deux fermoers d’argent dorez, a deux tixus de soie vermeille, et sur chascun ais a cinq petiz cloux d’argent dorez en manière d’estoilles ; lequel livre mondit Seigneur retint pour lui comme dessus. Prisé XV l. t. » (Bibl. Sainte-Geneviève, ms. 841, f. 227, art. [19]). Le ms. reste chez les Bourbons. Il est répertorié dans la librairie ducale de Moulins dressé en 1523 avant la confiscation des biens du connétable Charles III de Bourbon : « La compilation de Saluste et Lucan, des Faictz des Rommains » (Le Roux de Lincy 1850, p. 39, n° 39). Un titre identique se lit au recto du f. 199 : « C’est le livre de la compilacion de Lucan et de Saluste, qui parle des faits des Romains etc ».Bien qu'aucune cote n'apparaisse sur les feuillets de garde subsistant, le volume a sans doute fait partie de la Bibliothèque personnelle du roi François Ier. Le ms. Français 256 entre par la suite dans laBibliothèque royale. Il est mentionné dans les inventaires à partir de la fin du XVIe siècle : inventaire fin XVIe (Omont 1908, I, p. 320, n° 1167 ?) ; inventaire de 1622 (Omont 1909, II, p. 287, n° 505) ; inventaire de 1645 (Omont 1910, III, p. 9, n° 108) ; inventaire de 1682 (Omont 1913, IV, p.11, n° 6898).Anciennes cotes inscrites sur le volume: [Rigault II] « cinq cents cinq » (f. 10r) ; [Dupuy II] « 108 » (f. 1r) ; [Regius] 6898 (f. 1r).
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