Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Latin 2326

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Manifeste IIIF

Présentation du contenu

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • Les ff. 1-22 renferment la traduction en vieil allemand d'une partie du traité d'Isidore de Séville, transcrite sur la colonne de droite en regard du texte latin. La colonne réservée au vieil allemand est restée vide entre les ff. 22v-33v, puis le texte latin se poursuit sur des longues lignes du f. 34 au f. 79. Il s'agit probablement d'une copie d'après un original perdu.
    Le ms. comporte plusieurs notes en marge ou dans le texte (ff. 4, 22v, 25v, 29, 29v, 30, 30v, 31v, 86, 88, 88v), parmi lesquelles des antiennes de l'office de saint Aignan, avec des neumes français (XIe s., f. 25v), trois noms d'hommes ("Gomberges", "Salle", "Stefanus", f. 29), l'antienne "Ego sum alpha et o..." (Xe s., f. 30v) et des notes tironiennes (ff. 86 et 88v).


    Ce manuscrit a fait l’objet d’une notice dans le cadre du projet MANNO (Manuscrits notés en neumes en Occident).

Textes du manuscrit

Source des données : Europeana regia

Source des données : Mandragore

Enluminures et décors

Intervenant

Anciens possesseurs

Anciennement dans

Historique de la conservation

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • L'origine du ms. est controversée. Selon B. Bischoff, la première partie du ms. (ff. 1-79) a probablement été copiée dans un scriptorium de l'Ouest de l'Allemagne, sans doute en Austrasie, près de la frontière linguistique, et la seconde (ff. 79v-88) dans un autre scriptorium inconnu. Selon Krotz, le ms. pourrait avoir été copié à Reichenau, à Saint-Gall, voire en Francie occidentale, d'après la tradition textuelle. Au f. 25v, l'addition dans la colonne droite d'antiennes de l'office de saint Aignan, évêque d'Orléans, notées en neumes (XIe s.) indiquent, selon L. Delisle, que le ms. séjourna peut-être dans l'église Saint-Aignan d'Orléans. Cependant, cette provenance demeure incertaine, et les plus anciens propriétaires connus de ce ms. sont Pierre Pithou (mort en 1596), qui a écrit le titre au f. 1, puis Jacques-Auguste de Thou (1553-1617), dont le nom a été gratté au bas du même feuillet (cote du catalogue de 1617: [455]). En 1680, le ms. a été acheté par Jean-Baptiste Colbert avec les autres mss. de Thou. Il a été acquis par la Bibliothèque du roi en 1732 avec les mss. de Colbert.

Bibliographie

  • Catalogue général des manuscrits latins, vol. 1 (nos 1-1438), Paris, Bibliothèque nationale, 1939
  • L. Delisle, Le cabinet des manuscrits de la bibliothèque nationale, tome III, Paris, Imprimerie nationale, 1881, p. 384

Vie du livre

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