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Collection IIIF
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Type de numérisation non spécifié
Numérisation :
Source des données : Mandragore
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Selon Jean Dufour, la première unité codicologique a été produite à l'abbaye de Saint-Pierre de Moissac et montre des rapprochements paléographiques avec d’autres manuscrits moissagais ; la foliotation, datable du XIIIe siècle, est commune à d’autres manuscrits de cette abbaye (Latin 4212, 5304 et 17002), ce qui prouve le passage de ce manuscrit à la bibliothèque de Moissac. Cette foliotation ancienne, en commençant au f. 1 de CXXX, témoigne de la perte des premiers 129 feuillets du manuscrits d’origine ; cette même foliotation, étant continue entre le f. 107 et 108, nous indique que la lacune d’un feuillet à cet endroit s’est vérifiée avant le XIIIe siècle et très probablement au cours du XIe siècle, à juger de l’écriture qui a apposé la note « hinc deest » au f. 107v ; en revanche, le bifeuillet externe au cahier 9 (f. 65-70) a été perdu à une date successive à la foliotation ancienne. Cette partie est recensée dans l’inventaire de Moissac du XVIIe siècle (cf. Dufour, La composition).La seconde unité codicologique est d’origine indéterminée ; il convient d’observer la rareté de l’office de la translation de saint Benoît copié aux f. 165v-167r, dont aucune correspondance a été repérée à ce jour (cf. la notice d’Amédée Gastoué à ce propos : « F. 165v-167, Translation de saint Benoît : antiennes préparées pour recevoir la notation musicale ; un certain nombre ont été grattées ; traces de notation neumatique sur ‘Cordis amore credulus’ (166) »). Les deux parties ont été reliées ensemble probablement au moment de leur acquisition par Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) (cf. la cote ancienne au f. 1r, « Cod. Colb. 895 » et les marques d’assemblage, d’une même main »). Le volume entra dans la Bibliothèque du roi en 1732, avec d’autres manuscrits colbertins (cf. la cote ancienne au f. 1r, « Regius 3812 4.4 »).
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