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Manifeste IIIF
Numérisation :
Parch., XIIe s. (début), III + 86 ff. (foliotation en chiffres romains du XVIe s.? f. I-Iv°, IIv°-IIIv° et 79-79v° blancs), 280 x 185 mm.
Recueil de deux parties: 1) f. 1-79; 2) f. 80-86. Sommaires et gloses marginales épars de plusieurs mains des XIIe, XIIIe et XVe s. Quelques mots sont réécrits d’une encre plus noire.
Source des données : Persée - DER-IRHT, XXI
f. 2: //coniunctissima plus
1 - f. 1-78v°: Cicero, Orationes in M. Antonium Philippicae (I-XIV - ms. v de Clark)
titre: «M. T. C. Philippicarum liber primus Incipit ».
les Philipp. sont numérotées de I à XV.
f. 31v°, la Philipp. III est divisée en deux parties, en marge: «Philippic. liber IIII incipit.»; texte (l. 3): «Hodierno die primum p. c. longo...» (III, 11, 28).
f. 40v°, l. 13, lacune caractéristique des manuscrits de la classe D, le texte passe de: «...Quam ob rem p. c. legatorum mentionem» (V, 12, 31) à «numquam uidi tantam quanta... » (VI, 7, 18).
plus bas: «Philippicarum liber VII Incipit ».
la numérotation saute de XII (f. 60v°) à XIIII (f. 65v°) puis XV (f. 73v°).
f. 7 (en marge, en travers, add. du XVe s.): Ivvenalis, Saturae (extrait).
en face du début de la Philipp. II.
texte: «Haec illa [sic] conspicue diuina philippica famae
Volueris a prima quae proxima » (X, 125-126).
2 - f. 80 (annulé par 2 traits en diagonale): Cicero, Orationes in M. Antonium Philippicae (fragment).
inc. mutilé: «//est solum ut milites fierent...».
expl.: «... rem publicam metu et periculo liberare. Explicit» (Philipp. VII, 9, 24 -fin; ce passage se trouve à sa place, plus haut, f. 43v°-44).
f. 80v° (2 col.): Anthol. lat. 603-606.
titre: «Versus XII sapientum hoc est Basilii, Asmeni, Vomani, Euforbi, Iuliani, Hilasi, Palladii, Asclepiadis, Eusteni, Pompeliani, Maximini, Vitalis ».
expl. inachevé: «... Clarus erat factis clarior eloquio » (606, v. 4).
~ f. 80v°-81: ‹Carmina 2 Veronensia›.
1) inc.: «O Roma nobilis orbis et domina... » (cf. H. Walther, Initia Carminum..., n° 12962 -les premiers vers sont neumés, cf. E. M. Bannister, 1913, op. cit. infra).
2) inc.: «O admirabile Veneris ydolum... » (cf. H. Walther, Initia carminum..., n° 12508; ms. V de l'éd. De Marco, 1981, op. cit. infra ; éd. d’après le ms., G. P. Marchi, Sacra scrittura e tradizione classica negli scrittori latini del medioevo Veronese (Scriptorium, 22, 1968, p. 298-300); S. Limbeck, Welches Geschlecht hat das Ich? Zu «O admirabile Veneris idolum», dans Mentis amore ligati. Festgabe für Reinhard Düchting zum 65 Geburstag, Heidelberg, 2001, p. 253-274).
f. 81-83: Regiones seu Curiosum Vrbis Romae
pas de titre.
inc.: «Regio prima porta Capena continet ȩdem honoris...».
expl.: «... Mensȩ oleareȩ per totam urbem I I CCC » (éd. R. Valentinelli et G. Zucchetti, 1940, op. cit. infra, p. 89-164; A. Nordh, 1949, op. cit. infra, p. 73-106).
f. 83-86v°: Cicero, Somnium Scipionis (ms. V des éditions).
titre incomplet: «INCIPIT S‹OMNIVM› ».
f. 86v° (add. XIIe s.): Vergilivs, Aeneis (extrait)
inc.: «Accipiet natos que pater noua bella mouentis... ».
expl.: «... Vincet amor patrie laudumque immensa cupido » (VI, 820-823).
- (add.): Clavdianvs, Panegyricus de tertio consulatu Honorii Augusti (extrait)
texte: «O nimium dilecte deo cui militat ether
Et coniurati ueniunt ad classica uenti » (v. 96-97 en partie et 98 - éd. J. Koch, Teubner, 1893, p. 106; ces vers sont cités sous cette forme par Augustinus, De civitate Dei, V, 26).
~ - (add. de 2 mains): ‹Prouerbium›.
texte: «Roma tibi seruire solent domini dominorum
seruorum serui nunc tibi sunt domini » (répété en dessous d’une autre main - éd. avec var. H. Walther, Proverbia..., 4, 1966, n° 26942).
~ - (add.) «Domine labia mea aperies et os meum annuntia‹bit›» (Psalm. 50, 17).
Origine: Italie du Sud, abbaye du Mont-Cassin, produit sous l’abbatiat d’Oderisius (cf. F. Newton, 1999, op. cit. infra, p. 388). En marge du f. 24, est écrit verticalement en capitales rustiques: «CASINVM »; écritures bénéventaines de plusieurs mains, de même que les additions du f. 86v°, sauf le Prouerbium qui est rédigé dans une écriture caroline plus tardive et répété dans une cursive du XIIIe s.
Possesseurs: Raynaldus, peut-être l'abbé du Mont-Cassin (1137-1155), inscrit deux fois son nom en cursive caroline, f. 86v°: «Raynaldus dei gratia», plus bas, monogramme «PR» ou «AR»; F. Lo Monaco, op. cit. infra, identifie ce ms. avec celui contenant «un testo longobardo delle Philippice », et appartenant au cardinal Marcello Cervini, cité par Giannotti à Vettori en 1541; d’après Clark, op. cit. infra, 1976, ce «codex Longobardicus Ferrarii» a été utilisé par Girolamo Ferrarii pour son édition des Orationes Philippicae, Venise, 1542; Fulvio Orsini († 1600). Le volume a fait partie du lot transporté à Paris en 1797 et restitué en 1816.
Source des données : Biblissima
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