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Source des données : BnF Archives et manuscrits
Les Otia imperialia , composés au début du XIII e siècle par GERVAIS DE TILBURY, maréchal du royaume d'Arles, et dédiés par lui à l'empereur Othon IV (1197-1218), sont un abrégé de l'histoire universelle et un recueil de récits extraordinaires. Pour le texte latin, on peut se reporter à l'édition Liebrecht (1856). Des extraits en ont été donnés dans les Monumenta Germaniae historica, Scriptores , t. XXVII, in-fol., p. 359-394. Il existe des Otia une première traduction française exécutée dans la seconde moitié du XIII e siècle par Jean d'Antioche, dit le Harent, (Bibl. nat., ms. Français 9113). La version de frère Jehan Du Vignay, dont le présent manuscrit est jusqu'ici le seul exemplaire connu, a été sommairement étudiée par M. Léopold Delisle ( Histoire littéraire de la France , t. XXXIII, p. 17, 624-628). Après une table des chapitres, qui occupe les 4 premiers f., commence le texte, précédé d'une miniature à deux compartiments. La reproduction ci-jointe fera connaître à la fois le style de cette peinture, la décoration du volume, les armes dont est orné le frontispice et le début du texte : Otia Imperialia de Gervais de Tilbuty, traduits par Jehan du Vignay, ms. (XIVème siècle).
La seconde partie du volume contient la traduction de la relation latine du voyage exécuté en Asie vers 1318 par frère ODORICO MATTIUZZI ou ODORICO DA PORDENONE, religieux franciscain, né en 1226 à Villanova, près de Pordenone, mort le 14 janvier 1331. Odorico n'avait laissé qu'une ébauche de son récit en langue vulgaire. La relation latine fut écrite en 1336 par un autre franciscain, frère GUGLIELMO DA SOLAGNA, qui avait entendu les récits des voyageurs.
Voici les premières lignes de la traduction française :
Ja soit ce que mout de gens racontent mout de choses et diverses des manieres et des condicions de ce monde, toutevoies est il assavoir que frere Odoric du Marchié Julien, aiiant volenté de trespasser la mer et couvoitiant de aler al parties des mescroians...
La relation se termine ainsi :
« Certes le devant dit frere Odoric, aprés ce si trespassa de cest siecle en Nostre Seigneur, el convent de Venise, l'an de Nostre Seigneur mil CCC.XXXI, le xiiije jour de janvier, qui après ce est ennobli de moult de grans miracles ».
Le texte est orné de 47 petites miniatures, dont 15 ont la largeur de la page, tandis que les 32 autres n'ont que la largeur d'une colonne. Les grandes initiales peintes sont également au nombre de 47.
Ce manuscrit a fait partie de la collection de BARROIS (n° 19). Celui-ci, prétendant, croyant peut-être, que le volume avait appartenu à Charles V, a fait mettre sur les plats l'écu de France avec les fleurs de lys sans nombre.
Source des données : Jonas
Le volume a figuré en 1903 à la vente du COMTE D'ASHBURNHAM (n° 432) ; il provient en dernier lieu de la bibliothèque de M. CHARLES FAIRFAX MURRAY.
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