Point d'entrée sur le patrimoine écrit du Moyen Âge et de la Renaissance en Occident du VIIIe au XVIIIe siècle
Moteur de recherche de manuscrits et livres anciens numérisés et intéropérables
Plateforme collaborative de gestion de publication des données d'autorité Biblissima
Aide à la lecture et apprentissage des langues anciennes, outils et environnements de travail en XML
Service d’expertise autour des standards IIIF
Référentiel d'autorité Biblissima : https://data.biblissima.fr/entity/Q48611
Collection IIIF
Manifestes IIIF dans cette collection
Type de numérisation non spécifié
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
F. 1ra-1vb. [Benoît de Sainte-Maure], [Prologue] : « Salemons nos enseigne e dit / Et si sunt l’en en son escrit …-… Ni mete se fere le sai. / Mes la matiere ensivrai » (éd. cit., v. 1-139). – F. 1vb-5rb [Argument] : « Dire vus dei ci a bries moz / De quel fait iert li livres toz …-… Qu’a tote rien iert a pleisir/ Et molt le fera buen oïr » (éd. cit., v. 141-702). – F. 5rb-177rb. [Texte] : « Peleus fu uns riches reis / Et prouz et sages et corteis …-… Vielz et sanz eir et sanz amis / Se veitz sanz conseil qui’n fust » (éd. cit., v. 703-29323). Le feuillet 177 est très mutilé : les cinq derniers vers de la colonne ra manquent ; le feuillet est déchiré sur toute la hauteur droite de la colonne rb et les dix derniers vers manquent. Le texte est à nouveau lisible au premier vers de la colonne vb : « Puis refu dit qu’ele ert enblee / et en lointain [paï]s portee » (v. 29411-29412 de l’éd. cit.) et s’achève aux vers 29444-29445 de l’éd. cit. : « Ne se porent consentir mie / [La fille] Me[ne]lax quidoit ». On note que le f. 117 a été ajouté ultérieurement ; y est retranscrite une version particulière des v. 19587-19759 (éd. cit.) ; sur les vers manquant et déplacés, voir Constans 1912, t. VI, p. 14-15 ; Jung 1996, p. 226-227. Le manuscrit a reçu le sigle K et a servi de manuscrit de base à Alfred Joly dans son édition (Joly 1871). Il appartient à la 2e famille et comporte les ajouts et les omissions de celle-ci (KM) : cf. Jung, p. 227. Plusieurs titres figurent sur le feuillet de garde de parchemin : « La destruction de Troye » (écriture du XVe s.) ; « Le Roman de la destruction de Troye » (écriture du XVIIe s.). Une note a été ajoutée au XVIIe s.: « L’auteur de ce roman s’appelle Beneïs de Seinte More ». – Essais de plume ; notes marginales (XVe). Cf. Careri – Fery et al., 2001, p. 7-9.
Source des données : Jonas
Source des données : Europeana regia
Le manuscrit BnF, Français 2181 a appartenu aux rois Charles V et Charles VI. La Librairie du Louvre comprenait, d’après les inventaires qui furent faits entre 1380 et 1424, six exemplaires du Roman de Troie. Le volume est cité dans les inventaires successifs entre 1380 et 1424 : 1° inventaire de Gilles Malet établi en 1373 et récolé en 1380 par Jean Blanchet [Inv. A] : « Troye la grant, rymé, escript en .II. coulombez » (BnF, ms. Français 2700, f. 17v, art. 337) ; ibid., [Inv. B] : « Troye la grant, rymé, escript en .II. coulombez » (BnF, ms. Baluze 397, f. 9, art. 358).2° inventaire de 1411 [Inv. D] : « Item Troye la grant, rimé, escript en deux coulombes, en françois et de lettre formee, commençant ou .II.e fueillet :Et toute Troye, et ou derrenier :Que d’Ulixes, couvert de cuir vert, a .II. fermouers de laton » (BnF, ms. Français 2700, f. 71v, art. 227) 3° inventaire de 1413 [Inv. E] : même description (BnF, ms. Français 9430, f. 20v, art. 269)4° inventaire de 1424 [inv. F] : « Item Troye la Grande, rimé, escript a .II. coulombes, en françois, de lettre formee, comanceant ou .II.e fo. : Et toute Troye, couvert de cuir vert, a .II. fermouers de laton. Prisé : XX s. p. » (Bibl. Mazarine, ms. 2030, f. 36, art. 255). Il est prisé, à cette date, 20 sous parisis. L’incipit du dernier feuillet, disparu aujourd’hui, n’a pu être repéré ; l'incipit du deuxième feuillet figure dans le manuscrit à la place indiquée dans les inventaires D et E. On en perd la trace après 1424. Mention de divers possesseurs ( ?). Au f. 81, le nom de Guillaume le Maczon apparaît sur une reconnaissance de dette de 7 francs d’or qui lui sont dus par Guillot Rougeoul (écriture postérieure à cette date). L. de Mas Latrie évoque le partage des biens d’un Guillaume le Maczon en 1402, père de Robert le Maczon, chancelier du dauphin Charlesde 1416 à 1421. Une note, au f. 129v, cite « Diegonus servus servorum Dei venerabilis ». Joh[an] de la Metayrie est mentionné dans la marge supérieure du f. 169v : « Cest romans […] est Joh[an] de la Metayrie ». Au f. 1, signature : Simsson (XVIe- XVIIe s.). Un emblème, semblable à celui du Français 1554 (Les Vœux du paon, le Restor du Paon), figure sur le feuillet de garde.Le manuscrit entre à la Bibliothèque royale en 1733 avec la collection Lancelot : cf. Montfaucon, Bibliotheca bibliothecarum...,, II, « Manuscrits de M. Lancelot », p. 1669 : « Roman de la destruction de Troye, par Beneis de Seinte-More, en vers, ms. sur vélin du treizième siècle, in-folio », et Omont, Concordances…, 143. Ancienne cote du XVIIe sur le feuillet de garde : « 171 » et dans la marge de droite du f. 1r : « ant Lancelot », « Codex Lancell. 171 » ; Autre cote : « Regius 79917 ».
Exports RDF à venir…
Vous pouvez visualiser et manipuler ce document directement sur ce site, le comparer à d'autres grâce au visualiseur Mirador, ou glisser-déposer cette icône dans le visualiseur IIIF de votre choix. En savoir plus sur IIIF