Point d'entrée sur le patrimoine écrit du Moyen Âge et de la Renaissance en Occident du VIIIe au XVIIIe siècle
Moteur de recherche de manuscrits et livres anciens numérisés et intéropérables
Plateforme collaborative de gestion de publication des données d'autorité Biblissima
Aide à la lecture et apprentissage des langues anciennes, outils et environnements de travail en XML
Service d’expertise autour des standards IIIF
Référentiel d'autorité Biblissima : https://data.biblissima.fr/entity/Q64938
Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
On possède pour ce manuscrit, un rare document, découvert par J.-B. de Vaivre et L. Vissière à la Bibliothèque Vaticane, détaillant l'ensemble du programme iconographique, à destination du scribe et de l'enlumineur.
Le manuscrit n'a pu être réalisé avant 1483 puisqu'il contient l'histoire du siège de Rhodes de 1480, mais aussi d'autres textes dont l'histoire de Djem , alias Zizim, qui fut envoyé en France fin 1482.
Les vues de Rhodes que contiennent manuscrit sont à mettre en relation avec un panneau représentant le Siège de Rhodes , conservé à Epernay . Commandé comme ex voto par Antoine d'Aubusson et Louis XI pour Notre-Dame de Paris au début des années 1480, le tableau ne fut jamais installé. Il réapparut au XIX e siècle dans la collection d' Avesnes , au château d' Hermonville (Marne, cant. Fismes) ; il fut cédé au négociant et amateur d'art Claude Chandon de Briailles qui l'offrit au musée d'Epernay en 1916. Ce tableau, tout comme le manuscrit de Caoursin, ont eu pour support graphique, lors de leur création, des dessins diffusés par l'Ordre de Saint-Jean dans un but de propagande.
Pierre d'Aubusson , grand maître de l'ordre des Hospitaliers de Jérusalem (1423-1503, grand maître à partir de 1476), dédicataire (armes de l'auteur au f. 111 : d'argent à la fasce de gueules chargée d'une étoile d'argent, accompagné de trois merlettes de sable ; armes du dédicataire en divers endroits et notament au f. 1v. : écartelé aux 1 et 4 de gueules à une croix d'argent, aux 2 et 3 d'or à une croix ancrée de gueules). Le manuscrit était à la fin du 16e siècle entre les mains d'un membre de la famille Pot, originaire du Berry (armes rajoutées au f. 1 : d'or à la fasce d'azur, ceint du collier du Saint-Esprit). C'est d'ailleurs très probablement ce propriétaire qui a fait refaire l'actuelle reliure du volume. Plusieurs membres de la famille Pot ont occupé la charge de maître de cérémonie de l'ordre entre la fin du XVI e et la première moitié du XVII e siècle. Jean Pot épousa en 1470 Souveraine de Blanchefort , parente de Guy de Blanchefort , grand maître de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem de 1512 à 1513, neveu de Pierre d'Aubusson. Ces liens de parenté permettent d'expliquer le passage du manuscrit dans la famille Pot.Le volume est ensuite passé chez Achille III de Harlay (1639-1712), puis chez Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) ; entré à la Bibliothèque royale en 1732 avec les manuscrits de celui-ci ; ancien fonds royal.
Source des données : Biblissima
Exports RDF à venir…
Vous pouvez visualiser et manipuler ce document directement sur ce site, le comparer à d'autres grâce au visualiseur Mirador, ou glisser-déposer cette icône dans le visualiseur IIIF de votre choix. En savoir plus sur IIIF