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Numérisation :
Parch., XVe s., 100 ff. (f. 66 v°-68 blancs), 235 x 150 mm. Au f. 1, encadrement à «bianchi girari», orné de «putti» et d’animaux, dont un singe et un lapin, à gauche buste de femme dans un médaillon entouré d’une couronne de laurier, à droite buste d’homme barbu dans un autre médaillon. Trente-neuf miniatures représentant les constellations et les signes du zodiaque.
Source des données : Persée - DER-IRHT, XXI
f. 1-2 v°: Genus Arati.
pas de titre.
inc.: «ARATVS quidem fuit Athinodori patris filius...».
expl.: «... peritiae mathematice repperimus» (éd. E. Maass, Commentariorum in Aratum Reliquiae, Berlin, 1898, p. 146-150).
f. 2 v°-5 v°: Scholia Strozziana in Germanici Aratea (extrait).
inc.: «Coelum circulis quinque distinguitur...».
f. 4 v°: «... tropicis maxime solida an‹te› positis deformia» (= Censorinvs, Fragmentum, 2 - éd. F. Hultsch, Censorinus, Teubner, 1867, p. 56-57).
— «Hic est stellarum ordo...».
expl.: «... Connexio uero piscium communem habet stellam» (éd. des deux textes: A. Breysig, Germanici Caesaris Aratea cum scholiis, Berlin, 1867, p. 105-107, 107-109).
f. 6-66: Germanicvs, Aratea (cum scholiis Strozzianis).
(gloses) inc. f. 6 en marge: «Queritur quare ab Ioue cepit et non a musis...» (éd. Breysig, op. cit., p. 109).
(texte) expl. inachevé: «... Nec mutare uias possunt nec iungere sulcos» (v. 514).
f. 68 v°-71: Germanicvs, Reliquiae (extrait).
inc.: «Ethereum uenit taurus super ymbribus austrum...» (IV, 52).
expl.: «... Hec eadem tibi signa dabunt non irrita pisces» (IV, 163 - éd. A. Breysig, Germanicus, Aratea, Teubner, 1899, p. 49-56).
f. 71 v°-77: Scholia Strozziana in Germanici Aratea (extraits).
inc.: «solem per se ipsum constat moueri...».
expl.: «... quarto nanque his certissimus auctor» (extraits des chap. De sole et De luna - éd. A. Breysig, op. cit., 1867, p. 193-202).
f. 77 v°-85 v°: Plinivs maior, Naturalis Historia (extraits).
inc.: «A Bruma in fauonium Cesari nobilia sydera significant...» (XVIII, § 234).
suivent les §§ 234-237; 246-248; 255-256; 268-271; 309-313; 278-294 du liv. XVIII.
expl.: «... non esse noxias tempestates» (fin du § 294 - éd. A. Breysig, op. cit., 1867, p. 203-215).
~ f. 85 v°-86: De polis mundi.
inc.: «VErtices extremos circa quos cęli spera [sic] uoluitur...».
expl.: «... in cauda. III. sunt omnes XX» (éd. A. Breysig, op. cit., 1867, p. 112 note).
f. 86: Plinivs maior, Naturalis historia (extrait).
une seule phrase précédant les extraits d’ Hyginus: «Primum a sole capiemus presagia. Purus oryens» (XVIII, 35, § 341 fin-§ 342 début - éd. A. Breysig, op. cit., 1867, p. 215).
f. 86-100: Hyginvs, Astronomica (extrait).
inc.: «Manu sinistra bootis exteriori parte circuli...» (IV, § 6).
expl.: «... totumque spatium impleat lumine. Si quis» (IV, § 14 - éd. Bunte, Hygini astronomica, Leipzig, 1875, p. 105, l. 3-116, l. 19).
Origine: napolitaine, écriture humanistique ronde. Le manuscrit a été peut-être enluminé par Matteo Felice, qui travaillait pour le roi de Naples, Ferdinand Ier d’Aragon. Décoration napolitaine, avec influence de l’Italie du Nord. Le ms. Barb. lat. 77 (cf. infra) a presque exactement le même contenu.
Possesseurs: Ferdinand Ier d’Aragon, roi de Naples († 1494), dont les armes surmontées d’une couronne, sont peintes au f. 1: écartelé aux 1 et 4 d’or à 3 pals de gueules, aux 2 et 3 tiercé en pal: a) fascé d’argent et de gueules; b) d’azur semé de fleurs de lys d’or; c) d’argent à la croix de Jérusalem d’or; le cardinal Barberini, dont les armes: d’azur à trois abeilles d’or, surmontées du chapeau de cardinal, sont brodées sur soie au plat inférieur de la reliure de velours rouge (n° antico 800).
Source des données : Biblissima
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