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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
(ff. 1r-102v) [Héliodore de Pruse], Paraphrase de l'Éthique à Nicomaque d'Aristote, éd. G. Heylbut, Heliodori in Ethica nicomachea paraphrasis [CAG, XIX, 2], Berlin, 1889, livres I-VI, 4 : (ff. 1r-22r) livre I : [titre] ΗΛΙΟΔΩΡΟΥ ΠΡΟΥΣΑΕΩΣ ΠΑΡΑΦΡΑΣΙΣ ΤΩΝ ΑΡΙΣΤΟΤΕΛΟΥΣ ΗΘΙΚΩΝ ΝΙΚΟΜΑΧΕΙΩΝ ΤΟ Α ; (ff. 22v-36r) livre II : [titre f. 22r] ΤΟΥ ΑΥΤΟΥ ΠΑΡΑΦΡΑΣΙΣ ΕΙΣ ΤΟ Β ; (ff. 36r-56r) livre III : [titre] ΤΟΥ ΑΥΤΟΥ ΠΑΡΑΦΡΑΣΙΣ ΕΙΣ ΤΟ Γ ; (ff. 56r-74v) livre IV : [titre] ΤΟΥ ΑΥΤΟΥ ΠΑΡΑΦΡΑΣΙΣ ΕΙΣ ΤΟ Δ ; (ff. 74v-99v) livre V : [titre] ΤΟΥ ΑΥΤΟΥ ΠΑΡΑΦΡΑΣΙΣ ΕΙΣ ΤΟ E ; (ff. 99v-) livre VI, chapitres 1-4, éd. 113,1-117,14 : [titre] ΤΟΥ ΑΥΤΟΥ ΠΑΡΑΦΡΑΣΙΣ ΕΙΣ ΤΟ Ζ ; [desinit] ἐπιστήμη μὲν οὖν ἐστι, γνῶσις τῶν ἀ-.
Source des données : Pinakes
Ce manuscrit provient de la bibliothèque de Colbert, où il portait la cote 570 lisible au f. 1r. Sa composition matérielle est caractérisée par la présence, à la suite du texte incomplet, de 78 feuillets vierges ; contrairement à la partie écrite et aux folios de garde antérieurs, ils n'ont pas été abîmés le long de la gouttière par l'humidité et leur tranche n'est ni dorée ni ciselée ; on peut formuler l'hypothèse que le manuscrit originel avait à peu près le volume actuel, qu'il a été relié sous sa reliure actuelle et sa tranche dorée et ciselée ; qu'ensuite il a subi d'importants dégâts à cause de l'humidité et que la deuxième partie a été enlevée et remplacée, afin de conserver le volume du manuscrit et de le garder sous la même reliure, par des feuillets vierges. Cette restauration peut se situer dans la seconde moitié du seizième siècle d'après le papier utilisé.
Le manuscrit avait auparavant appartenu à la collection constituée dans la seconde moitié du seizième siècle par les érudits français Jean-Jacques De Mesmes et son fils Henri De Mesmes ; ainsi apparaît-il dans la liste des manuscrits De Mesmes publiée par Montfaucon sous la description suivante : Heliodori Paraphrasis, in-fol. grec, sur papier (Bibliotheca bibliothecarum manuscriptorum nova, t. II, Paris, 1739, p. 1326, col. 1, C). Les manuscrits De Mesmes ont été donnés à Colbert en 1679 par l'héritière de la collection, la Duchesse de Vivonne.
Après la mort de Colbert en 1683, ses livres passent successivement à deux de ses fils, Jean-Baptiste Colbert, marquis de Seignelay, mort en 1690, puis l'archevêque de Rouen, Jacques-Nicolas Colbert, mort en 1707 ; celui-ci lègue la collection au fils du marquis de Seignelay, l'abbé Charles-Éléonor Colbert, qui, malgré les dispositions du testament de son oncle, entreprend de disperser la bibliothèque colbertine : les imprimés sont vendus en 1728 et des négociations commencent la même année en vue de l'acquisition des manuscrits par le roi ; en février 1732, aucun accord n'ayant été trouvé sur le prix de la collection, Charles-Éléonor Colbert finit par l'offrir au roi en comptant sur sa générosité et obtient une compensation de 300 000 livres. Les manuscrits sont portés à la librairie royale les 11 et 12 septembre 1732.
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