Point d'entrée sur le patrimoine écrit du Moyen Âge et de la Renaissance en Occident du VIIIe au XVIIIe siècle
Moteur de recherche de manuscrits et livres anciens numérisés et intéropérables
Plateforme collaborative de gestion de publication des données d'autorité Biblissima
Aide à la lecture et apprentissage des langues anciennes, outils et environnements de travail en XML
Service d’expertise autour des standards IIIF
Référentiel d'autorité Biblissima : https://data.biblissima.fr/entity/Q36326
Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
L'auteur est Abū Bakr ibn al-Munḏir Badr al-Dīn al-Bayṭār
Ce titre que l'auteur lui-même avait donné à son ouvrage, a été remplacé plus tard par celui de كامل الصناعتين. « le Complet en ce qui regarde les deux arts » (à savoir : l'hippologie et l'hippiatrique الفروسية و البيطرة) et plus communément par celui de الناصرى, parce que l'auteur, Badr al-Dîn ibn Bakr, maréchal vétérinaire employé au service du sultan mamlouc Al-Malik al-Nâṣir, fils de Qalawoun, l'avait composé pour plaire à son souverain. L'ouvrage commence par ces mots : الحمد لله الواسع العطاء المسبل الغطاء. Il se compose de dix dissertations (اقوال), dont chacune est divisée en plusieurs chapitres. Il est inutile de reproduire les titres de ces chapitres, qui se trouvent rapportés dans la traduction publiée par le docteur Perron (Paris, 1852-1860, trois vol. in-8°). Il est dit, dans la préface, que cet ouvrage renferme toutes les connaissances nécessaires pour celui qui veut apprendre la science vétérinaire, l'art d'élever et de dresser les chevaux, et l'art de l'écuyer (علم البيطرة و الزرطقة و الفروسية). Le mot زرطقة, que Hadji Khalfa et Freytag ont, par erreur, écrit زرطفة n'appartient pas à la langue arabe ; il a dû être emprunté à l'étranger. Le docteur Perron cite (tome II, page 429), un passage de la pharmacopée du célèbre médecin Dâoûd, d'Antioche, d'après lequel « beaucoup de Roums (ou écrivains d'Europe) ont traité des animaux en traitant de l'agriculture, et ont donné à ce genre de composition le nom de zortoka. » Le docteur Perron ajoute : « C'est donc le res rustica, la maison rustique, le prœdium rusticum ! Les Arabes auraient-ils donc entendu les mots res rustica et auraient-ils eu le malheur d'en faire zortoka? » Un copiste arabe a pu, en effet, en déplaçant un point, changer le زرطقة en زرطقة.
Ms. daté de l'an 875 de l'hégire (1471 de J. C.).
Source des données : Mandragore
الحمد لله الواسع العطاء المسبل الغطاء
Exports RDF à venir…
Vous pouvez visualiser et manipuler ce document directement sur ce site, le comparer à d'autres grâce au visualiseur Mirador, ou glisser-déposer cette icône dans le visualiseur IIIF de votre choix. En savoir plus sur IIIF