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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
(ff. 1r-92r) Pindare, Olympiques et scholies, éd. A.B. Drachmann, Scholia vetera in Pindari carmina, Leipzig, Teubner, 1903-1927 : (ff. 1r-92r) Scholies aux Olympiques, [absence de titre] ; (ff. 3r-92r) Olympiques, [titre] Πινδάρου Ὀλυμπιονῖκαι, [titre final] Πινδάρου Ὀλυμπιονίκων τέλος.(ff. 93r-185v) Pindare, Pythiques et scholies : (ff. 93r-185v) Scholies aux Pythiques, [titre] ὑπόθεσις Πυθίων ; (ff. 95r-185v) Pythiques, [titre] Ἱέρωνι συρακουσίῳ ἅρματι, εἶδος πρῶτον, [titre final] Τέλος Πυθίων Πινδάρου.(ff. 186r-211v) Pindare, Néméennes et scholies : (ff. 186r-211v) Scholies aux Néméennes, [titre] ὑπόθεσις νεμέων Πινδάρου ; (ff. 187r-211v) Néméennes 1 à 4 (vers 68), [titre] χρομίῳ αἰτναίῳ, ἵπποις, εἶδος α’.
Source des données : Pinakes
Ce manuscrit a donc été copié dans le dernier quart du XVe siècle par Georges Trivizias, copiste qui a travaillé à Venise pour le cardinal Bessarion. D’après J. Irigoin, le modèle de ce témoin, qui porte le sigle X dans la tradition des œuvres de Pindare, est le Marcianus gr. 475, codex de parchemin qui a également appartenu au cardinal Bessarion et qui a été copié au début de la seconde moitié du XVe siècle (p. 381). Le Parisinus gr. 2709 a été annoté et révisé par Zacharie Calliergis qui l’a utilisé pour son édition de Pindare à Rome en 1515. Les ff. 93r-137v en particulier sont couverts de notes philologiques et typographiques qui prouvent que le manuscrit a été l’un des modèles utilisés par Calliergis pour son édition. J. Irigoin a pu montrer que les corrections du texte de Pindare dues à Calliergis proviennent du Parisinus gr. 2774. Les sources des scholies ajoutées par Calliergis sont diverses. Certaines lui sont dues (cf Irigoin, p. 418). Toutes les annotations sont en grec à l’exception d’une note typographique du f. 121r qui est en italien. Dans la thèse qu’elle a consacrée à ce copiste Venetia Chatzopoulou rattache l’écriture de Calliergis dans ce manuscrit au type III, c’est-à-dire à la graphie de son écriture dans la dernière période de son activité, de 1514 à 1524 (I, p. 70). Au cours de cette période, Calliergis travaillait à Rome.Le manuscrit a ensuite intégré la collection de Jean-François d’Asola, dont on trouve l’ex libris dans la marge inférieure du f. 1r. C’est en 1542 que le manuscrit est entré dans les collections de la bibliothèque royale avec les soixante-quinze autres manuscrits grecs que le beau-frère d’Alde Manuce céda au roi français (cf J. Irigoin, p. 382, n. 2).
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