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Source des données : BnF Archives et manuscrits

• Papyrus d'Achmîm, IIe-IVe siècle (sur l'ensemble, voir U. Wilcken, Die Achmîm-Papyri in der Bibliothèque nationale zu Paris, dans Sitzungsberichte der... Akademie der Wissenschaften zu Berlin, XXXIX, 1887, pp. 808-820 ; P. Collart, Les papyrus grecs d'Aclmîm à la Bibliothèque nationale de Paris, dans Bulletin de l'Institut français d'archéologie orientale..., Le Caire, t. XXXI, 1931, pp. 33-111).

  1 Fragments d'HÉSIODE : (f. I) titres et Théogonie (fragm. du v. 124) ; (f. IIr. v) vers 75-106. 108-144 (éd. U. Wilcken, op. cit., pp. 810-812 ; P. Collart, op. cit., pp. 49-51 ; ms. A de l'éd. A. Rzach, Hesiodi Carmina, Leipzig 1902).

  IVe-Ve siècle ; le f. 1 est réduit à son extrémité supérieure ; le f. II mesure dans son état actuel 230 x 131 mm.

  2 (f. IIIr. v) fragment d'EURIPIDE, Rhésos, vers 48-96 (éd. U. Wilcken, op. cit., pp. 814-815 ; P. Collart, op. cit., pp. 53-55).

  IVe-Ve siècle, mm. 230 x 120. Les derniers mots de chaque vers sont mutilés ou manquent totalement par suite de l'effritement du bord extérieur du feuillet.

  3 (f. IV) Épitomé d'HOMÈRE : Iliade, ch. 1, et glossaire du même chant, vers 1-21 (éd. U. Wilcken, op. cit., pp. 817-818 ; P. Collart, op. cit., pp. 45-46), destinés probablement à l'enseignement.

  IIIe-IVe siècle, mm. 230 x 115. A peu près intact.

  4 (f. V) fin d'une homélie ; inc. mut. [εὔ]χομαι δὲ μὴ εἰς [κ]ρῖ[μα], des. [ἄπρ]ακ[τ]οι. εἰς πτῶσιν (éd. Ch. Wessely, Les plus anciens monuments du christianisme écrits sur papyrus, dans Patrol. or., t. IV, pp. 193-194 ; P. Collart, op. cit., p. 40). Au même codex appartient ms. Copte 135 B 17.

  IVe-Ve siècle, mm. 252 x 190. Un peu plus de la moitié du feuillet est sans écriture.

  5 (f. Vv) descriptions de parcelles cadastrales (éd. P. Collart, op. cit., pp. 58-60). Autres fragments : Copte 135 A 4 et 135 A 9.

  Fin IIe siècle, mm. 252 x 190. Écriture menue et anguleuse.

  Ces fragments font partie d'un ensemble découvert à Achmîm. Achetés par Bouriant, selon Wilcken, ils sont entrés à la Bibliothèque nationale en 1887. Chaque feuillet a été placé sous une double plaque de celluloïd.