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Collection IIIF
Manifestes IIIF dans cette collection
Numérisation intégrale
Numérisation du décor
Source des données : Initiale
Source des données : Bibliothèque numérique d’agglomération de Saint-Omer
Source des données : Bibale
CONTENU
Il s'agit d'une copie des 9 premiers livres, sans commentaire, du Code de Justinien, qui en compte normalement 12, qui constitue la première partie du Corpus juris civilis. A la suite on a commencé une table des titres qui ne comprend que les deux premiers livres. Une de ces mains contemporaines (que l'on trouve aux f. 5r,6r et 9r) a copié des extraits d'une loi de Frédéric II relative à l'Italie datant de 1220 aux f. 5 et 6 (cf. MGH, Constitutiones 2, Const. 85, pag. 108) Le Code de Justinien, publié en 534, est un recueil officiel de constitutions impériales. Les plus récentes sont l'œuvre personnelle de l'empereur d'Orient ; les plus anciennes remontent au règne d'Hadrien ; mais, au sein de l'abondante législation impériale antérieure, la commission de rédaction a opéré des choix. En définitive, elle a retenu 4.650 leges, sans hésiter à les interpoler pour les mettre en harmonie avec le droit en vigueur.
DÉCOR
Seule le début du premier livre est rehaussé d'une série de lettres enclavées étirées, alternativement rouges et bleues, les autres livres ont un espace vide ou une simple lettre de couleur. Les divisions secondaire du texte sous marquées par des lettres de couleur de plus petit module, alternativement rouges et bleues, et très sommairement filigranées. On trouve de nombreux signes paratextuels de lectures dont certains sont figuratifs ou un peu décorés.
RELIURE
Ais de bois biseautés, couverts de veau brun, estampés à froid de triples filets dessinant des losanges, armes estampées à froid sur les plats. Contrecollées de parchemin de remplois, (défaites lors d'une restauration au début du XXe siècle et désormais cotées mss 1687 et 1688), traces de fermoirs et contre-agrafes de laiton. Dos à 5 nerfs refaite en basane fauve au début du XXe siècle.
PROVENANCE
La reliure est frappée aux armes d'Antoine de Berghes (1454-1531), 67e abbé de Saint-Bertin (de 1493 à 1531) : Coupé, au 1er : parti, à dextre, de sable, au lion d'or armé et lampassé de gueules (Brabant) ; à senestre, d'or, à trois pals de gueules (Berthout) ; au 2ème, de sinople, à trois mâcles d'argent (Bautersem) et de l'abbaye de Saint-Bertin : de gueules, à l’escarboucle pommetée d’or et fleurdelisée de même, excepté la branche du milieu qui est terminée en crosse d’or, l’escarboucle chargée en cœur d’une roue dentée d’argent et une bordure componée d'argent et de sable – Ancienne cote de Saint-Bertin au premier feuillet et mention de l'incipit du second feuillet. Antoine de Berghes est le frère de l’évêque de Cambrai Henri de Berghes (14..-1502). Doté de brillantes facultés intellectuelles en dépit d’une éducation négligée, il est nommé, très jeune, abbé de l’abbaye cistercienne de Sainte-Marie, en Bourgogne. En 1483, il est placé à la tête de l’abbaye de Saint-Trond (Belgique), par le prince évêque de Liège, Corneille de Zevenberghe. Suite à des intrigues politiques, son abbaye est pillée et ruinée. Il se rend alors chez son frère, à Louvain, pour se consacrer à des travaux littéraires. En 1493, par l’influence de ses alliés, il se fait élire abbé de Saint-Bertin avec l’appui du pape Alexandre VI, et contre l’avis des moines de l’abbaye. C’est dans cette dernière retraite que, de 1497 à 1512, il consacra son temps à rédiger la chronique de l’abbaye de Saint-Trond et l’histoire de l’ordre de la Toison d’or, où sa famille occupe de nombreuses pages. Antoine de Berghes renonce définitivement à ses droits sur Saint-Trond en 1516. On sait peu de choses de son séjour à Saint-Bertin. En 1520, il est autorisé par le pape Léon X à consacrer la nouvelle église de cette abbaye, où ses ossements seront déposés onze ans plus tard. L’Histoire de la Toison d’or, citée par tous les biographes, n’a pas été retrouvée. (Alphonse Le Roy, Bibliographie nationale de Belgique, II, p. 209-214).
BIBLIOGRAPHIE
_Institut de recherche et d'histoire des textes (IRHT-CNRS), «Notice de Saint-Omer, Bibliothèque d'agglomération de Saint-Omer, 468», dans Stutzmann Dominique (dir.), Saint-Bertin : centre culturel du VIIe au XVIIIe siècle, 2016. Consultation du 23/07/2019.
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