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Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
ff. 1r-11v : Jean Philopon, Traité de l’Astrolabe, éd. Cl. Jarry, Traité de L’astrolabe, CUF Paris 2015. Ἰωάννου Ἀλεξανδρέως περὶ τῆς τοῦ ἀστρολάβου χρήσεως καὶ τί τῶν ἐν αὐτῷ καταγεγραμμένων ἕκαστον σημαίνει. Pinax, puis inc. Τὴν ἐν τῷ ἀστρολάβῳ… Expl. διέστηκεν ἐπὶ θάτερα au milieu du f. 11r. Suivent les articles additifs 1 et 3.
ff. 11v-40v : Proclus, Hypotypose, éd. C. Manitius, Procli Diadochi hypotyposis astronomicarum positionum, Leipzig Teubner, 1909 (repr. 1974). Inc. Πλάτων μὲν ὁ μέγας…, Expl. τὸ μέτρον τῶν ἐν αὐτοῖς (milieu du f. 40v), suivie d’une scholie anonyme, Ἑρμηνεία τοῦ ἐξαναλόγου. Un lecteur moderne a écrit au crayon, au début du texte : Procli Hypotyposis astronomicarum positionum.
ff. 41r-65v : Théon d’Alexandrie, Petit commentaire aux Tables faciles de Ptolémée, éd. A. Tihon, Le 'petit commentaire' de Théon d'Alexandrie aux tables faciles de Ptolémée, in Studi e Testi 282, Biblioteca Apostolica Vaticana, 1978. Θέωνος Ἀλεξανδρέως εἰς τοὺς προχείρους κανόνας. Inc. Ἡ μὲν λογικωτέρα ἔφοδος…, Expl. ὅπερ ἐπὶ τὰ αὐτὰ τυγχάνωσιν. Le même lecteur a ajouté au crayon ; hucusque Theon Alexandrinus.
ff. 66r-67r : texte anonyme sur les heures équinoxiales, Texte 1 dans le répertoire des textes anonymes de A. Tihon en annexe à l’édition du Commentaire de Théon (cf. supra).
ff. 67v : table donnant les épactes et les bissextiles de 1292 à 1339. F. 68r : vacat.
ff. 68v-70v : calcul de l’éclipse solaire du 16 juin 364, sous le titre Χειρουργία τῆς ἡλιακῆς ἐκλείψεως ἥτις ἐγένετο καθ’ ὅν χρόνον ὑπερδειγμάτιζε τοὺς προχείρους κανόνας ὁ Θέων, voir A. Tihon, « le calcul de l’éclipse de soleil du 16 juin 364 p. C. et le Petit Commentaire de Théon », Bulletin de l’institut Historique Belge de Rome 46-47, 1976-77, p. 35-79.
ff. 70v-71v : texte anonyme, Texte 27 dans le répertoire des textes anonymes de A. Tihon en annexe à l’édition du Commentaire de Théon (cf. supra).
ff. 72r-76v : tables chronologiques diverses, dont un tableau des rois de Nabonassar à Alexandre (74r) et de Philippe à Phocas (74v-75). Cf Tihon p. 107. ff. 77r-79v : vacat.
ff. 80r-166v : tables chronologiques et astronomiques, avec quelques textes. Il s’agit des Texte 68 (ff. 104r-105r), Texte 58 (f. 109 r-v), Texte 53 avec une scholie datée de 1316 (f. 166r-v) dans le répertoire des textes anonymes de A. Tihon en annexe à l’édition du Commentaire de Théon (cf. supra). ). ff. 80r-85v extrait du Livre 8 de la Géographie de Ptolémée, connu sous le titre Ἔκθεσις τῶν πινάκων τῆς οἰκουμένης.
Source des données : Pinakes
Le manuscrit a été acquis à Venise en 1508 comme en témoigne la note inscrite en haut du f. 1r, par Andreas Coner (Andrea Coneri 1508 Venteiis). Ce prêtre allemand du diocèse de Bamberg est presque inconnu, mais on sait de lui qu’il a acquis au moins deux autres manuscrits à Venise cette même année, les Paris. gr. 2364 et Vat. Ottob. Lat. 1850. Ces trois manuscrits contiennent des textes mathématiques importants, le dernier étant la copie autographe de Guillaume de Moerbeke, contenant sa propre traduction latine d’Archimède. Andreas Coner semble avoir été présent à Rome lors du sac de 1527, mais ne serait mort qu’après avoir trouvé refuge à Ostie à la fin de cette même année.Sa bibliothèque, dont l’inventaire est conservé aux archives de la ville de Rome (vol. 414, Reg. Iac. Apocellus, c. 148, reproduit par Ashby pp. 75 sqq.), contenait un grand nombre de manuscrits et d’imprimés, dont on ignore en grande partie ce qu’ils sont devenus. Ce manuscrit, qui ne figure pas dans l’inventaire, fut acquis ensuite par le Cardinal Ridolfi(Mercati p.140), comme en témoigne le pinax de la main de Matteo Devaris sur le contre-plat supérieur, ainsi que la cote N 33 caractéristique.Après la mort du cardinal, le manuscrit passe à Pietro Strozzi, qui le fait venir en France, et de là à Catherine de Médicis.Après la mort de la Reine en 1589, sa bibliothèque est finalement intégrée en 1594 à celle du roi. Alors que tous les volumes reçoivent une reliure aux armes d'Henri IV, celle-ci est une rare exception à avoir été conservée.
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