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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
(ff. 1r-44v) Hésiode, Les Travaux et les Jours, éd. F. Solmsen, Hesiodi opera, Oxford, Clarendon Press, 1970, p. 49-85 ; commentaire de Proclus ; scholies, éd. A. Pertusi, Scholia vetera in Hesiodi opera et dies, Milan, Vita e pensiero, 1955, p.1-259 : (ff. 1r-16v) vers 1-319 [titre] κατὰ Μανουὴλ τὸν Μοσχοπούλον [titre] Ἡσιόδου ἔργα καὶ ἡμέραι ; (ff. 17r-22v) vers 337-434 ; (ff. 23r-44v) vers 454-fin [titre final] τέλος σὺν θεῷ τοῦ σοφωτάτου Ἡσιόδου.(ff. 45r-78v) Denys le Périégète, Périégèse et scholies, éd. K. Müller, Geographi Graeci minores, vol. 2, Paris, Didot, 1861, p. 427-457 : [titre] Διονυσίου οἰκουμένης Περιήγησις, vers 1-1065.
Source des données : Pinakes
H. Omont date ce manuscrit du Xe siècle et est en cela suivi par A. Pertusi (Aevum 24). Quant à I. Tsavari, elle propose, pour des raisons philologiques et paléographiques, de le rattacher plutôt aux Xe-XIe siècles. Pour justifier cette datation, elle se fonde, entre autres arguments, sur le nombre élevé de lettres semi-onciales, l’accentuation parfaite et la forme non carrée des esprits. Ce manuscrit possède par ailleurs quatre apographes (voir I. Tsavari p. 271-275) : le Vatic. Gr. 1702, le Neapol. Borb. II. D. 4, le Paris. gr. 2834 et le Paris. gr. 2730. Les trois premiers sont contaminés et le dernier répète servilement les fautes du Paris. gr. 2771.Ce manuscrit et le Paris. gr. 2735 ont autrefois appartenu au monastère San Marco à Florence. B. Ullman et P. Stadter ont montré qu’ils y étaient toujours en 1500 mais qu’ils étaient absents de l’inventaire qui date d’environ 1545 (p. 265). On peut rattacher l’inscription de la marge supérieure du f. 1r (« banco VI occ. ») au classement de ce manuscrit dans la bibliothèque de San Marco, « In bancho VI ex parte occidentis ». Une note en latin, dans la marge inférieure du premier folio, a été grattée. D’après ce qu’il en reste, on peut penser que c’était une description du contenu du manuscrit.Le Paris. gr. 2771 a ensuite appartenu à Jean Hurault de Boistaillé (présence d’un ex-libris de sa main dans la marge inférieure du premier feuillet : « Ex bibliotheca .J. Huralti Boistallerii» ), où il portait la côte 73 (visible au milieu de la marge inférieure du premier feuillet). En 1564, Hurault quitte son poste d’ambassadeur à Venise et rentre en France avec les manuscrits qu’il a achetés et fait copier. Après sa mort, ses manuscrits passent à Philippe Hurault de Cheverny. La collection Hurault de Cheverny est achetée en 1622 par la Bibliothèque du roi.Le f. 11v porte dans sa marge supérieure une annotation qui a été rognée au moment de la reliure et dont on peut simplement lire la fin : κζ τοῦ Mαίου. Il s’agit donc de la fin d’une annotation indiquant une date dont nous n’avons que le jour et le mois, le 27 mai.Une ancienne cote (125) apparaît au milieu de la marge supérieure.Ce manuscrit est le plus ancien dans la tradition des Travaux et Jours, dans laquelle il porte le sigle C. Dans la tradition de Denys, il porte le sigle B.
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