Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 2736

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  • Titre attesté :
    • Cynégétiques du pseudo-Oppien
  • Autre forme de la cote :
    • Département des manuscrits, Grec, 2736
    • Grec 2736
    • Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 2736
    • Paris. BnF, Grec 2736
  • Conservé à : Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
  • Date de fabrication :
  • Lieu de fabrication :
  • Écriture :
    • ECRITURE :
      Le manuscrit est entièrement dû à un seul et même copiste qui est Bartolomeo Zanetti (RGK, II, 45). Il copie un nombre de vers par page très variable (au maximum 31 et au minimum 2).
      Sur le premier folio de garde antérieure, Ange Vergèce a noté le contenu du manuscrit.
      Surface écrite : 216×144 mm. Marge externe : 28 mm. Marge supérieure : 40 mm. Marge inférieure : 67 mm. Marge interne : 50 mm.
  • Décoration :
    • DECORATION :
      Les enluminures qui illustrent le poème du pseudo-Oppien sont des copies très fidèles de celles qui se trouvent dans le Marcianus gr. 479, manuscrit constantinopolitain de la première moitié du XIe siècle. Il y en a environ de 150 qui sont réparties dans l’ensemble du poème à raison de 1, 2 voire 3 par page. Les peintures du Marcianus gr. 479 sont un sommet de l’art de la renaissance macédonienne.
      Les miniatures du Paris. gr. 2736 sont dues à un artiste anonyme dont le talent n’égale pas celui du peintre constantinopolitain. En collaboration avec Bartolomeo Zanetti, il a inséré ses peintures en conservant la place qui leur a été assignée dans le manuscrit constantinopolitain. Fait exception la peinture des différentes races de chevaux au f. 8r, qui se trouve un vers plus bas que dans le Marcianus gr. 479. Le peintre de la Renaissance italienne a reproduit très rigoureusement la structure et les couleurs des scènes de son modèle. Son intervention se lit cependant dans la peinture des paysages naturels, la végétation étant souvent plus dense dans le manuscrit copié à Venise. Les couleurs de ses peintures sont moins variées que celles du manuscrit constantinopolitain et le peintre fait parfois preuve d’une certaine maladresse. Par exemple dans la dernière scène de chasse du f. 3v, il omet de dessiner la pente du terrain mais représente pourtant les chiens et le sanglier avec les pattes avant détachées du sol. Le même phénomène s’observe dans la scène du f. 16r où un cerf est poursuivi. L’autruche du f. 47r est représentée de façon extrêmement maladroite, ce qui n’est pas le cas dans la peinture du manuscrit conservé à Venise. Les légendes sont généralement reproduites à la peinture dorée mais certaines ont été omises, par exemple celle de la miniature qui représente Achille et son cheval Xanthos (f. 7r) ou encore une partie de celles qui accompagnent la scène du banquet de Phinée (f. 33r) ou des Argonautes poursuivant les Harpyes (f. 33v). Le peintre du manuscrit copié par Zanetti aligne ses miniatures sur une rectrice alors que dans son modèle le médaillon est inséré de façon souvent plus souple et repose sur une ligne en forme de vague.
  • Support : MATIERE :
    Le manuscrit a été copié sur un parchemin de bonne qualité, relativement souple. La loi de Gregory n’est pas toujours respectée.
  • Composition :
    • [I]+1-59+[I-III]
  • Format :
    • 320×225 mm
  • Aspects codicologiques :
    • FOLIOTATION :
      Foliotation moderne à l’encre noire dans la marge supérieure. Le foliotateur a omis un folio entre le f. 7 et le f. 8. Ce folio porte actuellement le chiffre 7bis. Dans l’angle supérieur externe on observe la trace d’une ancienne foliotation qui a disparue au moment du rognage.

      CAHIERS :
      Le manuscrit est composé de sept cahiers. Le fil de couture n’est pas toujours visible. Le copiste n’a inséré aucune réclame.
      4×10 + 1×8 + 1×12 + 1×2

      SIGNATURES :
      Les cahiers ne présentent aucune signature.

      PIQÛRES :
      Pas de piqûre conservée.
    • 320×225 mm
      [I]+1-59+[I-III]
  • Réglure :
    • REGLURE :
      La réglure, tracée à l’encre, est du type 00D1 Leroy-Sautel. Elle comporte trente-trois rectrices par page.
  • Reliure :
    • RELIURE :
      Reliure à la grecque en maroquin citron aux armes de Henri II. Cette reliure très précieuse, exposée en 1999 dans l’exposition « Reliures royales de la Renaissance. La Librairie de Fontainebleau, 1544-1570 » de la BnF, a été confectionnée vers 1550 dans l’atelier du roi. Ses plats sont décorés d’entrelacs rehaussés de peinture verte et parsemés de petits fers dorés ou argentés. Ils portent la trace de quatre boulons et, pour le plat inférieur uniquement, de quatre fermoirs. Le plat supérieur porte le titre, en lettres dorées, ΟΠΠΙΑΝΟΣ .Α. Les ais de bois sont rainurés, les tranches dorées et le dos, très étroit, est orné de croisillons en tête et en queue et d’un semé héraldique.

Manifeste IIIF

Présentation du contenu

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • (ff. 1r-58r) Pseudo-Oppien, Cynégétiques, éd. M. Papathomopoulos, Oppianus Apameensis : Cynegetica, Munich-Leipzig, K.G. Saur, 2003 : (ff. 1r-15v) chant I, [titre] Ὀππιανοῦ Κυνηγετικῶν πρῶτον ; (ff. 16r-33r) chant II, [titre] Ὀππιανοῦ Κυνηγετικῶν βιβλίον δεύτερον ; (ff. 33v-47v) chant III, [titre] Ὀππιανοῦ Κυνηγετικῶν γ’ ; (ff. 48r-58r) chant IV, [titre] Ὀππιανοῦ Κυνηγετικῶν βιβλίον δ’, [titre final] τέλος τῶν Ὀππιανοῦ Κυνηγετικῶν.
    (f. 59r-v) Constantin Manassès, Vie d’Oppien, éd. A. Colonna, « De Oppiani vita antiquissima », Bollettino del comitato per la preparazione dell'edizione nazionale dei classici greci e latini, 12, 1964, p. 38-39 : [titre] Κωνσταντίνου τοῦ Μανασῆ γένος Ὀππιανοῦ διὰ στίχων πολιτικῶν ἐμμέτρων.

Textes du manuscrit

Source des données : Mandragore

Source des données : Pinakes

Enluminures et décors

Intervenants

Anciens possesseurs

Anciennement dans

Historique de la conservation

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • Ce manuscrit a été copié par Bartolomeo Zanetti, actif en Italie dans la première moitié du XVIe siècle, sur l’Oppien de la bibliothèque du cardinal Bessarion, le Marcianus gr. 479 (cf fac-similé publié en 1999-2002), qui remonte au début du XIe siècle et qui comporte environ 150 miniatures qui illustrent le propos des Cynégétiques, œuvre composée par un poète anonyme sous l’empereur Caracalla. Dans la marge inférieure du f. 1r, l’ex-libris de Jean-François d’Asola, ancien possesseur de ce livre, a été gratté. Le Paris. gr. 2736 et ses peintures ont en outre servi de modèle au Paris. gr. 2737, copié en 1554 par Ange Vergèce, et à l'édition princeps des Cynégétiques, publiée en 1517 à Venise par les soins de Jean-François d'Asola. (voir M. Papathomopoulos, p. XIX).

Notes

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • ESTAMPILLE :
    Estampille utilisée par la Bibliothèque royale au XVIIe siècle (modèle Josserand-Bruno n°1) aux ff.1r et 59v.

Vie du livre

Sources des données