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Source des données : BnF Archives et manuscrits
Collège de Sorbonne . Ex libris de la Sorbonne, suivi de l’estimation (f. 1) : « Liber magistrorum pauperum studentium in theologia. Precium centum sol. [une autre main a précisé : continet XX quaterniones] », puis de la cote du catalogue de 1338 (f. 1) : « 20 » Cf. catalogue de 1338, N.a.l. 99 « Sentencie 22 », [p. 63] : « 20. Sentencie incipit in secundo folio utrum [f. 4ra] in penultimo unde etc. [f. 160 ra] Precium centum sol. ».Ms figurant dans le catalogue de 1290. Cf. Rouse, R. H., « The Early Library of the Sorbonne… », notamment p. 64. Emprunteurs : [d’après Le registre de prêt …, p. 720] : Erardus Ermengard (avant 1405) ; Johannes Domestici (1416) ; Johannes de Bellomonte (avant 1414) ; Mattheus Andree (1429) ; Petrus Corii (1443) ; Johannes Roerii (1470) ; Robertus Doresmaulx (1473) ; Fabianus Quadrigarii (1474). Prix : « … Precium centum sol. … » (f. 1). Ancienne cote : Cote de 1338 : « 20 » (f. 1) ; Cote modernes : cote XVIIe s. « 478 » (f. 2) ; cote XVIIIe s. « 481 » (contreplat supérieur et f. 4) avec la mention « Ce ms du 13e siècle contient le maître des Sentences » (contreplat supérieur). Annotations : On relève la présence d’annotations sous forme d’apparat, constituant une véritable glose. Cette glose semble rédigée par des mains de la seconde moitié du XIIIe s., chronologiquement proches de la copie : Une première main (« A ») emploie une écriture assez ronde, de petit module, s’appuyant sur la réglure. Elle est peut-être due au copiste. Chaque glose débute par un pied-de-mouche très soigné (voir par exemple f. 29v). Ses annotations sont brèves, ponctuelles mais relativement constantes tout au long du manuscrit. Voir p. ex. f. 58 marge externe, avec mention de Prévostin de Crémone. Une deuxième main (« B ») emploie une écriture de moyen module, une encre marron relativement claire. Elle indique à la main « A » très près des bords du manuscrit, la glose qu’il convient de copier. La plupart des ses remarques ponctuelles, figurent sur les bords externes des feuillets. Quand les remarques sont plus longues, elles figurent dans la marge inférieure. On note une identité des remarques copiées par « A » et par « B » (par exemple au f. 65, marge ext. ; f. 67v, marge ext. ; f. 68, marge ext. et marge inf. ; f. 69). Certaines des indications de « B » pour « A » ont été grattées (voir f. 104). Dans la plupart des cas, les consignes de « B » pour « A » n’ont pas été grattées et « A » n’est finalement pas intervenue sur le feuillet. Ainsi, les « gloses d’attente » de « B » à l’origine limitées à la préparation et à l’élaboration du manuscrit, prennent, elles aussi, le statut d’une glose. Une troisième main (« C ») emploie une écriture de petit module, et s’appuie sur la réglure. Chaque glose débute par un pied-de-mouche. La main « C » est très présente jusqu’au f. 11 puis elle disparaît. Une partie de la glose de la main « C » est réécrite sur des marges qui ont été soigneusement grattées, pour éliminer la glose antérieure copiée par la main « A » (voir par ex. f. 6, f. 9 où le parchemin a été percé). On peut supposer qu’il s’agit de la glose de la main « A » car une partie des gloses de la main « B » n’ont pas été entièrement rognées. Elles ne correspondent pas avec le contenu des annotations de « C » (voir f. 5, f. 7) Au moins deux autres mains de la seconde moitié du XIIIe s. apparaissent en marge. L’une d’entre elles (main « D ») cursive, à l’encre très sombre se livre à une divisio textus (voir par exemple f. 11v, marge inf. ; f. 11v-12) à propos des d. 6 à 11 du L. I (voir f. 10v à 14v). Elle est responsable de brèves annotations limitées au L. I et au début du L. II (voir par exemple f. 16rb, marge ext. ; f. 49v, marge ext. ; f. 56, marge ext. avec schéma de distinctio . Une cinquième main (« E ») d’une écriture de petit module, bien formée, emploie une encre très sombre. La plupart de ses interventions se caractérisent par un « Nota » au N majuscule très travaillé suivi d’une brève remarque (voir f. 15v ; f. 17v ; f. 55 ; f. 56v, f. 75, f. 97, f. 128 etc.) ou d’un « Nota » seul (voir f. 34v, f. 41, f. 54, f. 64v, f. 69v)Ce manuscrit est aussi annoté au XIVe s. Il faut mentionner au moins trois mains principales, qui interviennent toutes de manière ponctuelle en marge. C’est le cas par exemple de la main responsable des annotations présentant les Sentences et en en décrivant brièvement le contenu aux f. 1 et 2v : elle figure dans les marges des f. 26v, f. 37, f. 38, f. 39, f. 87v, f. 103, f. 122, f. 133 avec mention d’un versus, f. 139, f. 150 manicule, f. 161 etc.). Elle est probablement responsable d’une partie des annotations à la mine de plomb, très abondantes dans les marges inférieures. Une autre main du XIVe s. dégage la structure de chaque chapitre en inscrivant en marge des termes tels que Questio,Objectio , Solutio , Opinio , Responsio finalis et, plus rare, le terme casus (voir par ex. f. 90, f. 118v, f. 145v, f. 146 etc.). Elle identifie parfois aussi les citations du Lombard (voir f. 117). Elle a recours à un « N » majuscule pour signaler les passages des Sentences qui l’intéressent. La troisième main se livre à des commentaires ponctuels sur le L. IV (voir f. 142v-143, f. 146). D’autres mains enfin interviennent : pour répéter la numérotation en distinction effectuée par la première main du XIVe s. et l’indiquer en titre courant (voir par ex. f. 21) ; pour des remarques ponctuelles (voir f. 29v, marge sup. ; f. 41) Il convient d’insister sur l’abondance des annotations à la mine de plomb qui semblent être le fait de plusieurs mains (f. 88v-89). Certains semblent être des schémas se présentants sous forme de distinctiones (voir f. 41v, f. 44)
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