Jean-Antoine de Baïf (1532-1589)

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  • Autres graphies :
    • ANTOINE DE BAIF
    • JEAN ANTOINE DE BAIF
    • Baïf, Jean-Antoine de
    • I. A. D. B (1532-1589)
    • Jan Antoéne Baïf (1532-1589)
  • Notes :
    • Poète. Fils de Lazare de Baïf. (Source : Jonas)
    • J. P. Barbier-Mueller, Dictionnaire des poètes français de la seconde moitié du XVIe siècle (1549-1615), A-B, Genève, 2015: Jean-Antoine de Baïf (1532-1589); Dictionnaire des lettres françaises. Le XVIe siècle, 2001: Baïf (Jean-Antoine de) (Source : Biblissima)
    • Poète, membre de la Pléiade (Source : BnF)
    • Écrivait aussi en latin (Source : BnF)

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Notice bibliographique

Source des données : Bibliotheques françoises

ANTOINE DE BAIF, fils de Lazare de Baif &c. voy cy apres Jan Antoine de Baif, à la lettre J.
JEAN ANTOINE DE BAIF, secretaire de la chambre du Roy, Gentilhomme Venitien, car il nasquit à Venise l'an 1532. lors que Lazare de Baif son pere, estoit Ambassadeur à Venise pour le Roy François premier, lequel Lazare de Baif estoit maistre des Requestes ordinaire de l'hostel du Roy, & nasquit en sa terre des Pins, pres la Fleche en Anjou &c. ledit Lazare estoit oncle de Monsieur de Malicorne Messire Jean de Choursses, Chevalier des deux ordres du Roy. Cetuy-cy Jean Antoine de Baif, fut instruict dés ses plus tendres ans, aux bonnes lettres, & sur tout en la langue Grecque, en laquelle il a tellement profité, qu'il a esté estimé l'un des premiers de nostre siecle, tesmoing ce qu'en a escrit Joachim du Bellay Angevin, quand il dit Docte BAIF dés doctes le Doctime, &c. Il a escrit des ses plus tendres ans, les Amours de Francine & Meline, imprimez à Paris chez André Vechel l'an 1555. & en autres divers lieux. Le Brave, Comedie Françoise dudit sieur de Baif, representee devant le Roy Charles neufiesme l'an 1567. le 28. jour de Janvier, imprimee à Paris chez Robert Estienne audit an 1567. Estrenes de poësie Françoise en vers mesurez, contenant plusieurs Poëmes, imprimez chez Denis du Val l'an 1574. de caracteres nouveaux, & suyvant l'ortographe dudit Jean Antoine de Baif. Deux traictez, l'un de la prononciation Françoise, & l'autre de l'art metric, ou de la façon de composer en vers. Ils ne sont encores imprimez. Complainte sur le trespas de Charles neufiesme, imprimee à Paris chez Federic Morel l'an 1574. Imitations ou traductions de quelques chants de l'Arioste, imprimez à Paris par Lucas Breyer l'an 1573. Traicté de Jean Pic de la Mirande ou Mirandole, touchant l'imagination, traduit par ledit Baif, de Latin en François, imprimé à Paris chez André Vechel l'an 1557. Epistre au Roy, pour l'instruction d'un bon Roy, imprimee à Paris chez Federic Morel l'an 1575. Premiere salutation au Roy, sur son advenement à la Coronne de France, imprimee par Federic Morel l'an 1575. Advertissement sainct & Chrestien, touchant le port des armes, escrit en Latin, par Jaques Charpentier, Jurisconsul de Tolose &c. imprimé à Paris chez Sebastien Nivelle l'an 1575. Je ne sçay s'il en est le traducteur, comme l'asseurent aucuns. Mimes, Proverbes, & enseignements dudit sieur de Baif, imprimez à Paris l'an 1576. avec plusieurs de ses poësies, chez Lucas Breyer, pour la premiere fois, & depuis augmentez de beaucoup, & imprimez chez Mamert Patisson l'an 1581. à Paris. Il a traduit en vers François mesurez, plusieurs psalmes de David, non encores imprimez. Il compose maintenant de for beaux & bien doctes Sonnets, lesquels il espere mettre bien tost sur la presse. Ses oeuvres ont esté imprimees en deux volumes à Paris. Il a escrit outre les oeuvres cy devant mentionnees, quelques for doctes oeuvres en Mathematiques, imprimees il y a for long temps. Il florist à Paris cette annee 1584. & a dressé une Academie, laquelle est frequentee de toutes sortes d'excellents personnages, voire des premiers de ce siecle, laquelle a esté discontinuee pour quelque temps, mais lors qu'il plaira au Roy de favoriser cette sienne & louable entreprise, & frayer aux choses necessaires pour l'entretien d'icelle, les Estrangers n'auront point occasion de se vanter, d'avoir en leurs pays choses rares, qui surpassent les nostres.

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