Germain Louis de Chauvelin (1685-1762)

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  • Autres graphies :
    • Germain Louis de Chauvelin
    • Germain-Louis Chauvelin (Marquis de Grosbois, 1685-1762)
    • Chauvelin, Germain-Louis (1685-1762)
    • Louis-Germain de Chauvelin
    • Chauvelin (Germain-Louis de)
  • Naissance : 1685
  • Mort : 1762
  • Résidence :
  • Notes :
    • Garde des sceaux et ministre des Affaires étrangères (Source : BnF)
    • Né en 1685, Germain-Louis de Chauvelin est issu d’une famille de robe originaire du Vendômois. Avocat du roi au Châtelet à dix-neuf ans, conseiller au Grand Conseil en 1706, au Parlement de Paris en 1708, maître des requêtes en 1711 et avocat général à la place de Le Nain. En 1719, lorsque meurt son père, Chauvelin achète à M. de Bailleul sa charge de président à mortier au Parlement de Paris. Il s’attache au cardinal de Fleury après la mort du Régent et devient son homme de confiance. Fleury, principal ministre officieux, lui fait confier les sceaux le 18 août 1727, en lieu et place du ministre Armenonville, et le département des Affaires étrangères six jours plus tard. C’est grâce à son habileté qu’une guerre médiocrement conduite se termine par le traité de Vienne. Ennemi de l’Autriche, il conçoit un vaste projet pour l’abaissement de cette puissance qu’il juge aussi redoutable qu’au temps de Charles Quint. Le pacifisme de Fleury compromet le succès de cette politique après la mort du roi de Pologne Auguste III, mais c’est Chauvelin qui, en 1735, réclame la Lorraine pour Stanislas Leszczynski. Le 15 février 1737, l’acte de cession du duché de Lorraine au beau-père du roi de France est signé, mais, à peine huit jours plus tard, une lettre de Fleury reproche à Chauvelin de rompre les mesures adoptées par le roi pur l’affermissement de l’Europe et la tranquillité des peuples ; les sceaux lui sont retirés ainsi que le secrétariat aux Affaires étrangères. Renvoyé sans ménagement, il est exilé à Bourges puis à Issoire en Auvergne. Après trois ans, il est autorisé à revenir dans sa seigneurie de Grosbois, qui avait été érigée en marquisat en 1734. Ce n’est que peu avant sa disparition que l’ancien ministre obtient du roi de rentrer dans la capitale. Il y meurt le 1er avril 1762 et est enterré à Boissy-Saint-Léger. Bibliographie : D.B.F., t. 8, col. 903-907 ; Hoefer, t. 10, col. 151. (Source : Esprit des livres)

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