Camille Falconet (1671-1762)

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  • Autres graphies :
    • Camillus Falconet (1671-1762)
    • Falconet
    • FALCONET
    • Camille Falconet
    • Camille Falconnet [Falconet]
  • Naissance : 1671
  • Mort : 1762
  • Résidence :
  • Notes :
    • Érudit, médecin, ami de Malebranche, Fontenelle. - Membre de l'Académie des Inscriptions et belles-lettres (1716). - A donné une partie de sa bibliothèque à la bibliothèque du Roi (Source : BnF)
    • bibliophile (Source : Catalogues régionaux des incunables informatisés)
    • Falconet est né à Lyon, il est fils du médecin des écuries royales Noël Falconet. Il fait ses études au collège du Cardinal Lemoine, puis à Lyon pour faire sa philosophie, puis à Montpellier pour sa médecine (il a Chirac comme professeur). Il s’établit ensuite à Lyon où son cabinet est un des rendez-vous des savants et des étrangers de la ville : ce cabinet est considéré comme le berceau de l’académie de Lyon. En 1707, il s’installe à Paris comme médecin des écuries du roi (comme son père), puis de la maison de Bouillon, puis de la chancellerie. Il est reçu à la faculté de Paris. Il est appelé au chevet de Louis XIV en 1714 puis devient médecin consultant de Louis XV. Il est l’ami de Malebranche, de Fontenelle. Il appartient à l’académie des Inscriptions et Belles-Lettres.Il est connu des bibliophiles car il possédait une belle et grande bibliothèque que Mlle de Bouillon avait enrichie en lui léguant celle de son père le duc. On dit que cette bibliothèque comportait 50 000 volumes et qu’il n’hésitait pas à l’ouvrir largement à ses amis. Elle serait ancienne de 150 ans. Dès 1742, il donne à la bibliothèque du roi tous les ouvrages que celle-ci ne possède pas, il en aurait donné 11 000 (L’histoire des bibliothèques parle de 400 volumes). Ces volumes ne sont pas vendus après sa mort mais ils figurent dans le catalogue entre crochets. Il a aussi laissé 50 000 cartes sur lesquelles il avait porté ses extraits de notes. Toujours dans ce domaine de la bibliophilie, il faut signaler sa participation à la nouvelle édition des Bibliothèques françaises de La Croix du Maine et Du Verdier qui ne parut qu’après sa mort, en six volumes, en 1772-73. Il fut aussi nommé expert par le roi, avec l’abbé de Targny, en vue de l’acquisition de la Colbertine. Il a quatre enfants qui ne lui survivent pas, d’où la vente de sa bibliothèque. Il a aussi beaucoup écrit, notamment des dissertations, pour l’Académie, sur l’aimant (1723), les bactyles (1729), les Assassins (1751), sur l’étymologie (1753), les horloges etc. Il a aussi publié de nouvelles éditions d’une traduction d’Amyot, de Des Perriers, d’une traduction de l’ Eloge de la folie d’Erasme. En ce qui concerne la médecine, il fit ses trois thèses latines pour entrer au collège de médecine. Il est jugé « aussi ignorant que ses pareils mais médecin mondain » par le D.B.F. Ce n’est pas dans ce domaine qu’il écrit le plus mais sur la langue française et des sujets divers et curieux (cf. ses dissertations). Source : l’avertissement au lecteur du catalogue. Bibliographie : Lebeau, Eloge historique de Falconet, 1762. (Source : Esprit des livres)

Documents associés

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Sources des données

  • Alexandrine
  • Bibliothèques numériques de l’Institut de France
  • BnF Archives et manuscrits
  • Catalogues régionaux des incunables informatisés
  • Esprit des livres