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Source des données : BnF Archives et manuscrits
(ff. B-C) Aelius Aristide, Panathénaïque, éd. W. Dindorf, Aristides, vol. 1, Leipzig, Reimer, 1829, p. 150-320 : [incipit] ἐν παρασκευῇ, ὥσπερ ἐν ἱεροῖς προτελουμένη. (=97.13), [explicit] ὥσθ’ ἡμῖν πάλιν ἀρχὴν ἐκ τελευτῆς ἐπανήκειν (=116.9).(ff. 1r-58v) Hésiode, Les Travaux et les Jours et scholies de Jean Tzetzès, éd. T. Gaisford, Poetae minores Graeci, Leipzig, Kühn, 1823, p. 3-447 : (ff. 1r-58v) Scholies, [titre] Ἰωάννου γραμματικοῦ τοῦ Τζέτζου ἐξήγησις τῶν ἔργων καὶ ἡμερῶν, (ff. 5v-58r) Les Travaux et les Jours, [titre] Ἡσιόδου ἔργα καὶ ἡμέραι.(ff. 59v-125v) Pindare, Olympiques et scholies, éd. A.B. Drachmann, Scholia vetera in Pindari carmina, Leipzig, Teubner, 1903-1927 : [titre] Πινδάρου ἐπίνικοι, Ὀλυμπιονίκαις. Ἱέρωνι Συρακοσίῳ κέλητι.(ff. 126r-177v) Pindare, Pythiques, odes 1-5, vers 51 et scholies, éd. A.B. Drachmann : [titre] Ἱέρωνι αἰτναίῳ.(ff. 178r-179v) Extrait d’un livre liturgique : [incipit] ὅλα μοι ἀτρέπτως ὅλως, [explicit] φῶς τοῖς ἐν σκότει ἀνατέταλ[…].
Les travaux de J. Irigoin ont montré que ce témoin, qui porte le sigle C dans la tradition des œuvres de Pindare, est un représentant de l’édition planudéenne (p. 261), au même titre que le Parisinus gr. 2403, dont la copie se situe à la même époque (p. 265).Dans la marge inférieure du f. 160r le copiste a inscrit à l’encre noire une note de possession : Μιχαὴλ τοῦ τριβίδη ἡ τοιαύτη βίβλος ἐστί. Ce copiste mentionne une seconde fois son prénom dans la marge inférieure du f. 56r : Μιχαὴλ ὁ γράψας τάδε τὰ νότα. Ce Michael Tribidès n’est pas connu autrement (PLP 29 289). Sous la note du f. 160r, une autre mention de possession a été inscrite par un autre copiste à l’encre rouge : ση[μείωσαι] τοῦτο ἐμὴν εἶναι συμμαρτυροῦν τὸ στιχίδιον τὴν βίβλον. Il a noté un gamma au-dessus du bêta de τριβίδη.Ce manuscrit, vraisemblablement copié en Orient vers 1300, était encore dans cette aire géographique après la chute de Constantinople, sous la domination turque, comme le montrent, au f. [A]v, les notes en arabe qui, d’après J. Irigoin (p. 262), indiquent, outre la mention sultani, le contenu du manuscrit une fois en caractères arabes et une fois en caractères hébreux : « livre d’Hésiode et de Pindare ». Le manuscrit a ensuite appartenu à Janus Lascaris et l’on peut voir son monogramme au f. [A]v. Il est probable que Zacharie Calliergis a eu accès à ce manuscrit, ainsi qu’au Parisinus gr. 2709, annoté par lui, pour l’édition de Pindare qu’il a publiée à Rome en 1515.Le manuscrit a ensuite fait partie de la bibliothèque du cardinal Ridolfi où il portait la cote 27, inscrite en chiffres romains sur le folio de garde antérieure [A]. Le pinax de ce même folio est de la main de son bibliothécaire Matthieu Devaris. Après la disparition du cardinal, les manuscrits de sa bibliothèque sont transmis à Pierre Strozzi puis à la reine Catherine de Médicis. Dans l’inventaire de 1589/1597, le manuscrit porte la cote 56. La bibliothèque de Catherine de Médicis est intégrée dans la Bibliothèque royale, après l’achat de Henri IV, en 1599.
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