Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français 312-314

  • Volumes :
  • Attested title :
    • Vincent de Beauvais, Miroir Historial [Speculum historiale], vol. 1, 2, 4, traduction en français par Jean de Vignay.
  • Languages : French
  • Date of Origin :
  • Place of Origin :
  • Script :
    • Le copiste du premier volume (ms. Français 312) est Raoulet d’Orléans, ainsi que l’indique le colophon inscrit sur le f. 354v : « Ci fine le premier volume du Mireoir hystorial, escript par Raoulet d’Orliens, l’an mil trois cens quatre vins et seize, parfait a Dieu graces rendy, de juing le premier vendredy (rubr.) ». Le copiste du vol. 4 (ms. Français 314) est Guillaume de Hervi (1379-1401) : cf. Rouse, Manuscripts and their Makers…, II, p. 27, 41-42, 121-122.
  • Decoration :
    • 552 dessins finement traités en grisaille par le Maître de la mort (Perrin Remiet ou Pseudo Perrin Remiet) à qui l’on doit l’illustration notamment du ms. Français 823 (Pèlerinage de Guillaume de Digulleville) et du Français 20029 (Livret de la fragilité humaine d’Eustache Deschamps).
      Voir les légendes et les images des trois volumes sur la base http://mandragore.bnf.fr
  • Support Material : Parchemin
  • Composition :
    • 3 vol. 354, 392 et 438 ff.

Contents

Data Source: BnF Archives et manuscrits

  • La traduction intégrale du Speculum historiale de Vincent de Beauvais par Jean de Vignay fut rprésentée à la reine Jeanne de Bourgogne en 1333. La plupart des témoins sont constitués de quatre volumes: cf. Translations médiévales..., p. 848. Le manuscrit est composé de trois volumes qui ont été dotés dans les éditions des sigles Or1 (Français 312), Or2 (Français 313), Or4 (Français 314). Manquent les livres XVII-XXIV (vol. 3).

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Provenance

Data Source: BnF Archives et manuscrits

  • Le manuscrit, qui comprenait à l’origine 4 volumes, fut exécuté pour Louis d'Orléans sous la direction du libraire Étienne Langevin en 1396-1397, ainsi qu’en témoignent les quelques mentions de compte qui subsistent de la fabrication de l’ouvrage.
    Au f. 1 des vol. 1 et 2, et au f. 5 du vol 4, l’écu de Louis d’Orléans (de France au lambel d’argent) a été peint dans la bordure inférieure.
    Le manuscrit est répertorié dans les inventaires de la librairie de Charles d’Orléans entre 1417 et 1442 : 1° inv. de 1417: « Les .IIII. volumes du Mirouer hsitorial, couvers de veloux noir » (cf. Ouy, La librairie des frères captifs…, p. 37, n° 33) ; 2° inv. livres à recouvrer, après 1442 : « Le Livre du Mirouer historial, en quatre grans volumes, neuf, en françois, en lettre de forme, historiés, a mi couvers de veloux noir, chascun livre a deux fermouers esmailliés armoiés (id., p. 53, n° 189 .
    Dans l’inventaire fait à Chauny après le décès de Marie de Clèves (1426-1487), épouse de Charles d’Orléans, on trouva seulement trois de ces volumes : « Trois des quatre volumes du Miroer ystorial et monseigneur de Dunois a l’autre » (cf. Champion, p. 115, n° 1).
    Les trois volumes étaient conservés à Blois dans un local voisin de la Chambre des Comptes et de la chapelle Saint-Calais entre 1465 et 1501, comme en témoigne l’estampille de la fin du XVe s. inscrite au f. 354v du vol. 1 : « De camera compotorum Bles. »
    En 1501, Louis XII reprit les manuscrits de ses parents et les volumes entrèrent dans la librairie royale de Blois. Une cote ancienne inscrite sur l’ancienne contregarde de la reliure des volumes indique l’emplacement qu’ils occupaient dans la librairie : « des hystoires et livres en françoys, pulpito 5to contre la muraille de devers la cours » : cf. U. Baurmeister et M.-P. Laffitte, Des livres et des rois. La bibliothèque royale de Blois, Paris, 1992, p. 63.
    Les trois volumes sont répertoriés dans les inventaires postérieurs de la Bibliothèque royale : inv. de 1544, n° 1356-1358 (Blois) ; inv. de Nicolas Rigault (1622) n° 47, 27, 340 ; inv. des frères Jacques et Pierre Dupuy (1645), n° 62, 297, 231 ; inv. de Nicolas Clément (1682), n° 6934, 6935, 6937.
    Le premier volume du manuscrit fut exposé avec les manuscrits les plus précieux de la BnF. à la fin du XIXe siècle (av. 1881), dans la grande galerie de la Bibliothèque nationale, ainsi qu’en témoigne la cote inscrite sur la contregarde du vol. 1 : « Expo X-27 ».

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