An entry point to the written heritage of the Middle Ages and the Renaissance in Western Europe, from the 8th to the 18th century.
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Biblissima authority file: https://data.biblissima.fr/entity/Q67316
IIIF manifest
Digitisation:
Data Source: BnF Archives et manuscrits
Cet homéliaire a servi de lectionnaire, comme l’indique les numérotations en chiffres romains ajoutées postérieurement dans les marges (divisions en 9 et en 12, selon les homélies) contient la Pars aestiva de la compilation de P. Diacre qui proposait pour les lectures de chaque jour le choix entre 2 ou 3 homélies (l’éd. PL 95, 1159-1566 reproduit l’édition d’une version interpolée composée de 298 pièces) [pour la Pars hiemalis, voir la notice du Paris, Bnf, lat. 3786 de R. Étaix, dans Cat. gén. des mss. VII, 1988, p. 82-93]. Dans son état actuel, le recueil contient 81 homélies, mais dont certaines sont très lacunaires; il comprend deux homélies (Grégoire et Smaragde) dans le premier cahier, puis 79 autres, tirées de la collection de Paul Diacre couvrant de la fin de 2, 32 jusqu’au titre seulement de 2, 119 avec quelques remaniements de la collection originale (P. Diacre 2, 32. 33-37. 57. 39-56. 59. 61-69. 71-78 ; fin de P. Diacre 2, 80 et 2, 81 ; Bed. in Lc 3 [f. 82v-83r]; P. Diacre 2, 83-92. 94-99 ; fin de P. Diacre 2, 100 et début de 2, 101 ; August., tract. in Ioh. [f. 112r-114v, cf. P. Diacre 2, 103] ; P. Diacre 2, 104-118 ; 2, 119 [titre seulement]) [d'après Grégoire, 1966 et Étaix 1978].
F. 1-143. Homeliae sive tractatus beatorum Ambrosii, Augustini, Ieronimi, Leonis, Maximi, Gregorii et aliorum catholicorum vel venerabilium Patrum [pars aestiva]. f. 1ra-rb. « Lectio sancti Evangeli secundum Lucam. In illo tempore dixit dominus Iesus discipulis suis: Homo quidam erat dives et induebatur purpura et bysso (…) resurrexerit credent » (Lc. 16, 19-31). f. 1rb-8va. « Incipit homelia eiusdem lectionis: In verbis sacri eloquii fratres karissimi (…) in vestris mentibus loquatur. Qui vivit et regnat cum patre in unitate spiritus sancti per omnia saecula saeculorum. Amen. » (Greg. Hom. 40 in Evang. ; PL 76, 1301-1312). f. 8va. « XL. Lectio sancti Evangeli secundum Matheum. Amen. Dico uobis (…) in regnum caelorum » (Mt. 5, 20). f. 8vb. « id est nisi non solum illa minima legis praecepta (…) idest ego novus [… » (Smaragd. Hom. 58; PL 102, 403-404). — (*) lacune de 64 f. avant 9. f. 9ra-10va. « …] nulla posterior huius enim beatae trinitatis (…) misericordiam dei optime mereamur; per Iesum Christum dominum nostrum qui uivit (…) saeculorum. Amen » (fin de P. Diacre 2, 32, d'après Grégoire, 1966). f. 10va-16vb. « Lectio sancti evangeli secundum Iohanem. In illo tempore dicebat Iesus discipulis suis: siquis diligit me sermonem meum servabit, et rel. Omelia beati Gregori papae de eadem lectione: Libet fratres (…) novit obviare blasphemis » (P. Diacre 2, 33-36). — (*) Emplacement du premier cahier actuel ; perte du 11e cahier d'origine, avec lacune de 4/8 f., entre 16 et 17. f. 17ra-80vb. « [addition marge sup.:] Dom. IIII post Pentecostem.] Lectio sancti evangeli secundum Lucam (…) Omelia Bedae presbyteri. Hoc loco nihil nobis (…) cursu festinat adtingere » (P. Diacre 2, 37. 57. 39-56. 59. 61-69. 71-78). — (*) lacune d'1 f. entre 80 et 81. f. 81ra-110vb. « …] sicut illam mulierem (…) ita vero vitis est in palmitibus [… » (fin de P. Diacre 2, 80 et 2, 81; Bed. in Lc 3; P. Diacre 2, 83-92. 94-100). — (*) lacune d'1 f. entre 110 et 111. f. 111ra-vb. « … ] plurimum afferatis (…) item in nat. unius apostoli. Lectio sancti evangeli secundum Iohannem (…) et cetera. [ajout: in natal. unius apostoli [… » (fin de P. Diacre 2, 100 et début de 2, 101). (*) lacune de 6 f. entre 111 et 112. f. 112ra-143vb. « [add.: item in natl. unius apostoli] Omelia beati Augustini episcopi de eadem lectione. In lectione evangelica (…) per omnia saecula saeculorum. Amen. [add.: In festivitate Martyrum] » (August., tract. in Ioh. [cf. P. Diacre 2, 103], suivi de P. Diacre 2, 104-118; titre seulement de 2, 119)
Data Source: Europeana regia
Cet homéliaire a fait l’objet de nombreuses spéculations, sans qu’aucune ne puisse être vérifiée. On admet actuellement l’opinion de Mabillon (1723, p. 18), réactualisée par Grégoire (1966 ; 1980), selon laquelle, le ms. serait une copie du second des deux volumes d’homélies compilées par Alcuin († 804) à la demande de Charlemagne, dans la version révisée par Paul Diacre († 799) [voir CSLM, auct. Gall. II, p. 381-382, ALC 59]. L’auteur de la vie d'Alcuin (IV, 24) rapporte en effet que le savant Anglo-Saxon avait composé en deux tomes un recueil d'homélies des Pères Latins de l'Église. Bien que sa présence soit attestée au IXe s. à Fulda, aucun exemplaire de la version «primitive» alcuinienne n’a pu encore être identifié avec certitude. Toutefois, l’homéliaire dit de Paul Diacre ou « homéliaire carolingien », compilé entre 786 et 797 conserverait un remaniement de la compilation d’Alcuin [voir Brunhölzl, 1990, p. 27 et 266 ; cf. Cat. gén. mss. lat. VII, p. VI-XI]. Dans les vers de dédicace qui se trouvaient encore au XVIIIe s. sur le dernier f. (voir plus loin), un certain Ebrardus [Eberhard ; Evrard] déclare avoir offert ce livre au monastère Saint-Germain d’Auxerre. Deux identifications ont été proposées pour cet Evrard, sans qu’aucune ne fasse l’unanimité : selon Mabillon, il s’agirait d’un parent de Loup de Ferrières avec lequel il entretenait des relations d’amitié (Lettre 133 Ad Ebrardum monachum suum propinquum, éd. Levillain, 2, 1935, p. 217-223) ; pour Quadri (1978, p . 744-745), ce serait le gendre de Louis le Pieux, Ebrard de Frioul († c. 864). [voir Étaix, 1978, p. 315 ; CSLM, auct. Gall. I, p. 333-335, EBRA 2 ; Delisle, Cab. des mss. 1, p. 3]. D'autre part, l’homéliaire a été en possession de Loup de Ferrières († 862) qui l’a corrigé de sa main (Quadri); le ms. contient tous les signes de son travail de correcteur [voir Holtz, 1998, p. 209], cf. par ex. réécriture de sa main sur grattages f. 37r. Selon Delisle, puis Rand, il aurait été produit dans le scriptorium de Saint-Martin de Tours, et de là Ebrardus l’aurait apporté à Auxerre où il y demeura durant tout le Moyen Âge. Si l'on accepte les hypothèses que, d'une part le ms. a été copié à Tours, et d'autre part qu'Evrard soit le proche, plus jeune, à qui Loup consacre la lettre 133 (Levillain), on peut reconstituer le scénario du cheminement emprunté par le ms.: lors d'un déplacement (à Tours?), Loup rapporta le ms. à Ferrières, où ensuite seulement il échut à Evrard, qui enfin l'offrit à Saint-Germain d'Auxerre. Selon un autre scénario, qui ne tiendrait pas compte des deux hypothèses précédentes, le ms. pourrait avoir été en possession d'Evrard avant qu'il ne passe entre les mains de Loup. Dans les deux cas, cette appartenance à Loup invalide la datation proposée par Rand (voir supra), puisqu’il n’a pu être copié après 870.Il se trouvait toujours à Auxerre au début du XVIIIe s. où plusieurs savants l’ont consulté. Outre Martène et Durand (voir ci-dessous), l’abbé Lebeuf a vraisemblablement pris des extraits en note, dont certains lui ont servi à la co-rédaction d’un chapitre dans le 3e volume de Le cri de la foi ou recueil des differens témoignages rendus pars plusieurs Facultés, Chapitres, Curés, Communautés Ecclesiastiques et Regulieres, au sujet de la Constitution Unigenitus, pulbié en 1719, sans indication d'auteur, de lieu, ni d'éditeur [voir Étaix, 1978, p. 312-313]. — Les auteurs anonymes du chapitre traitant de la Tradition de l'Eglise d'Auxerre (les abbés Lebeuf et Mignot ?) nous apprennent qu’il « appartient à l’Abbaye de Saint-Germain. Il en avoit été enlevé dans le pillage des Huguenots ; mais il a été heureusement recouvré depuis quelques années » (Le cri de la foi, 3, p. 223-224 ; d’après Étaix, 1978) ; les 20 extraits de l’homéliaire qu’ils citent sous le nom de Lectionarium Ebrardi sont accompagnés de références à une foliotation qui correspond précisément à celle du ms. Une description plus complète a été rédigée par l’abbé Lebeuf, au début du XVIIIe s., probablement autour des années 1712 (Amiens, B.M., Lescalopier 15) ; 6 f. sont consacrés à l’« Homeliarium iussu Caroli Augusti collectum. Saeculo nono. Ex bibliotheca sancti Germani Autissiodorensis » ; bien que la foliot. ancienne ne soit pas utilisée, Étaix a déduit de cette description que le ms. était alors plus complet, mais qu'il avait déjà perdu 60 des 64 premiers f. actuellement manquants. Martène et Durand, dans leur Voyage litteraire de deux religieux bénédictins de la Congregation de Saint Maur (2 vol. Paris, 1717-1724), rapporte ceci (I, p. 56-57): [dans la bibliothèque de St-Germain d'Auxerre] « j'y vis entr'autres un ancien recueil d'homélies des saints Peres compilées par ordre de l'empereur Charlemagne (…) à la fin duquel on lit les vers suivans (…): Obtulit hunc librum Domino, Germane, tibique / Ebrardus supplex : supplicis esto memor / (…) Augustus Carolus(*) iussu collegit utrumque (…)» [ (*) Lire: Augusti Caroli, voir l’édition Étaix, 1978, p. 314 qui prend en compte Lebeuf, Mabillon, Martène, la copie de Paris, Bnf, Bourgogne 108, f. 221 (d'après la lecture de M. P. Petitmengin), ainsi que l’éd. de Dümmler dans MGH, Poet. lat. I, 1881, p. 429 et 432-433, n° IV ] Ce f. ccxx [220], disparu depuis, contenait non seulement les vers à la mémoire du don fait par Ebrard au recto, mais aussi, ce que ne dit pas Martène, que le titre du volume, repris du prologue de Paul Diacre, se lisait au verso. Par chance, la copie en a été prise par Lebeuf (voir Grégoire, 1966, p. 76) : « Au folio verso se lit avec un peu de peine ces paroles écrites en majuscules rouges: "In nomine omnipotentis Dei incipiunt omeliae sive tractatus beatorum Ambrosii, Augustini, Ieronimi, Leonis, Maximi, Gregorii et aliorum catholicorum vel venerabilium Patrum, legendi solemniter in ecclesia tam singulis dominicis diebus quam in reliquis (un mot un peu effacé) sacris festivitatis ieiuniorumque diebus rata congruentia digesti a sancto Pascha usque hebdomadam quintam ante natalis Domini diem quorum omnium annotatio superius continetur, inferius vero integra per eandem (un mot omis, il paroit qu'il y aepist. ou bien existio). Deo gratias. Es lector, lege feliciter. Ce feuillet est transposé, comme il paroit, et a du etre à la teste des homelies de Pasques, après une table des festes et des homelies comme il est clair par les distiques de cy-dessus et de la preface susdite » [cité par Étaix, 1978, p. 315]Nous ignorons les circonstances qui ont conduit l’homéliaire dans le cabinet Monteil, mais le ms. réapparaît à Paris au XIXe s. où il est acquis par la Bibliothèque nationale le 15 mai 1830 en compagnie de 80 ouvrages appartenant à Armans-Alexis Monteil pour le prix global de 2400 francs (cf. BnF., département des Manuscrits, registre des acquisitions 1828-1833, n° 65/61) ; n° d'acquisition: R. A. 65, porté (feuillet de garde) [cf. Delisle, Cab. des mss. 2, p. 290].
Cet homéliaire a fait l’objet de nombreuses spéculations, sans qu’aucune ne puisse être vérifiée. On admet actuellement l’opinion de Mabillon (1723, p. 18), réactualisée par Grégoire (1966 ; 1980), selon laquelle, le ms. serait une copie du second des deux volumes d’homélies compilées par Alcuin († 804) à la demande de Charlemagne, dans la version révisée par Paul Diacre († 799) [voir CSLM, auct. Gall. II, p. 381-382, ALC 59]. L’auteur de la vie d'Alcuin (IV, 24) rapporte en effet que le savant Anglo-Saxon avait composé en deux tomes un recueil d'homélies des Pères Latins de l'Église. Bien que sa présence soit attestée au IXe s. à Fulda, aucun exemplaire de la version «primitive» alcuinienne n’a pu encore être identifié avec certitude. Toutefois, l’homéliaire dit de Paul Diacre ou « homéliaire carolingien », compilé entre 786 et 797 conserverait un remaniement de la compilation d’Alcuin [voir Brunhölzl, 1990, p. 27 et 266 ; cf. Cat. gén. mss. lat. VII, p. VI-XI]. Dans les vers de dédicace qui se trouvaient encore au XVIIIe s. sur le dernier f. (voir plus loin), un certain Ebrardus [Eberhard ; Evrard] déclare avoir offert ce livre au monastère Saint-Germain d’Auxerre. Deux identifications ont été proposées pour cet Evrard, sans qu’aucune ne fasse l’unanimité : selon Mabillon, il s’agirait d’un parent de Loup de Ferrières avec lequel il entretenait des relations d’amitié (Lettre 133 Ad Ebrardum monachum suum propinquum, éd. Levillain, 2, 1935, p. 217-223) ; pour Quadri (1978, p . 744-745), ce serait le gendre de Louis le Pieux, Ebrard de Frioul († c. 864). [voir Étaix, 1978, p. 315 ; CSLM, auct. Gall. I, p. 333-335, EBRA 2 ; Delisle, Cab. des mss. 1, p. 3]. D'autre part, l’homéliaire a été en possession de Loup de Ferrières († 862) qui l’a corrigé de sa main (Quadri); le ms. contient tous les signes de son travail de correcteur [voir Holtz, 1998, p. 209], cf. par ex. réécriture de sa main sur grattages f. 37r. Selon Delisle, puis Rand, il aurait été produit dans le scriptorium de Saint-Martin de Tours, et de là Ebrardus l’aurait apporté à Auxerre où il y demeura durant tout le Moyen Âge. Si l'on accepte les hypothèses que, d'une part le ms. a été copié à Tours, et d'autre part qu'Evrard soit le proche, plus jeune, à qui Loup consacre la lettre 133 (Levillain), on peut reconstituer le scénario du cheminement emprunté par le ms.: lors d'un déplacement (à Tours?), Loup rapporta le ms. à Ferrières, où ensuite seulement il échut à Evrard, qui enfin l'offrit à Saint-Germain d'Auxerre. Selon un autre scénario, qui ne tiendrait pas compte des deux hypothèses précédentes, le ms. pourrait avoir été en possession d'Evrard avant qu'il ne passe entre les mains de Loup. Dans les deux cas, cette appartenance à Loup invalide la datation proposée par Rand (voir supra), puisqu’il n’a pu être copié après 870.
Il se trouvait toujours à Auxerre au début du XVIIIe s. où plusieurs savants l’ont consulté. Outre Martène et Durand (voir ci-dessous), l’abbé Lebeuf a vraisemblablement pris des extraits en note, dont certains lui ont servi à la co-rédaction d’un chapitre dans le 3e volume de Le cri de la foi ou recueil des differens témoignages rendus pars plusieurs Facultés, Chapitres, Curés, Communautés Ecclesiastiques et Regulieres, au sujet de la Constitution Unigenitus, pulbié en 1719, sans indication d'auteur, de lieu, ni d'éditeur [voir Étaix, 1978, p. 312-313]. — Les auteurs anonymes du chapitre traitant de la Tradition de l'Eglise d'Auxerre (les abbés Lebeuf et Mignot ?) nous apprennent qu’il « appartient à l’Abbaye de Saint-Germain. Il en avoit été enlevé dans le pillage des Huguenots ; mais il a été heureusement recouvré depuis quelques années » (Le cri de la foi, 3, p. 223-224 ; d’après Étaix, 1978) ; les 20 extraits de l’homéliaire qu’ils citent sous le nom de Lectionarium Ebrardi sont accompagnés de références à une foliotation qui correspond précisément à celle du ms. Une description plus complète a été rédigée par l’abbé Lebeuf, au début du XVIIIe s., probablement autour des années 1712 (Amiens, B.M., Lescalopier 15) ; 6 f. sont consacrés à l’« Homeliarium iussu Caroli Augusti collectum. Saeculo nono. Ex bibliotheca sancti Germani Autissiodorensis » ; bien que la foliot. ancienne ne soit pas utilisée, Étaix a déduit de cette description que le ms. était alors plus complet, mais qu'il avait déjà perdu 60 des 64 premiers f. actuellement manquants. Martène et Durand, dans leur Voyage litteraire de deux religieux bénédictins de la Congregation de Saint Maur (2 vol. Paris, 1717-1724), rapporte ceci (I, p. 56-57): [dans la bibliothèque de St-Germain d'Auxerre] « j'y vis entr'autres un ancien recueil d'homélies des saints Peres compilées par ordre de l'empereur Charlemagne (…) à la fin duquel on lit les vers suivans (…): Obtulit hunc librum Domino, Germane, tibique / Ebrardus supplex : supplicis esto memor / (…) Augustus Carolus(*) iussu collegit utrumque (…)» [ (*) Lire: Augusti Caroli, voir l’édition Étaix, 1978, p. 314 qui prend en compte Lebeuf, Mabillon, Martène, la copie de Paris, Bnf, Bourgogne 108, f. 221 (d'après la lecture de M. P. Petitmengin), ainsi que l’éd. de Dümmler dans MGH, Poet. lat. I, 1881, p. 429 et 432-433, n° IV ] Ce f. ccxx [220], disparu depuis, contenait non seulement les vers à la mémoire du don fait par Ebrard au recto, mais aussi, ce que ne dit pas Martène, que le titre du volume, repris du prologue de Paul Diacre, se lisait au verso. Par chance, la copie en a été prise par Lebeuf (voir Grégoire, 1966, p. 76) : « Au folio verso se lit avec un peu de peine ces paroles écrites en majuscules rouges: "In nomine omnipotentis Dei incipiunt omeliae sive tractatus beatorum Ambrosii, Augustini, Ieronimi, Leonis, Maximi, Gregorii et aliorum catholicorum vel venerabilium Patrum, legendi solemniter in ecclesia tam singulis dominicis diebus quam in reliquis (un mot un peu effacé) sacris festivitatis ieiuniorumque diebus rata congruentia digesti a sancto Pascha usque hebdomadam quintam ante natalis Domini diem quorum omnium annotatio superius continetur, inferius vero integra per eandem (un mot omis, il paroit qu'il y aepist. ou bien existio). Deo gratias. Es lector, lege feliciter. Ce feuillet est transposé, comme il paroit, et a du etre à la teste des homelies de Pasques, après une table des festes et des homelies comme il est clair par les distiques de cy-dessus et de la preface susdite » [cité par Étaix, 1978, p. 315]
Nous ignorons les circonstances qui ont conduit l’homéliaire dans le cabinet Monteil, mais le ms. réapparaît à Paris au XIXe s. où il est acquis par la Bibliothèque nationale le 15 mai 1830 en compagnie de 80 ouvrages appartenant à Armans-Alexis Monteil pour le prix global de 2400 francs (cf. BnF., département des Manuscrits, registre des acquisitions 1828-1833, n° 65/61) ; n° d'acquisition: R. A. 65, porté (feuillet de garde) [cf. Delisle, Cab. des mss. 2, p. 290].
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