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IIIF manifest
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Data Source: BnF Archives et manuscrits
Gloses abondantes, principalement de deux mains. La première, probablement un élève de Loup de Ferrières est du IXe s.; la seconde, celle du moine Teotbertus ( f. 211r): « Teotbertus monahcus (sic) scripsit et supscripsit; non fecit bene » serait plus tardive (?). Le bifolio 247-248 a été mal relié, il doit s'encarter après le f. 241; l'ordre reconstitué du cahier est le suivant: ff. 241, 247, 242-245, 248, 246, 249. ff. 1-236. PRISCIANUS, Ars grammatica: livres I-XVIII (ms. sigle R de l'éd. Hertz, GL 2, 1- GL 3, 377). ff. 236-239. PRISCIANUS, De figuris numerorum quos antiquissimi habent codices (GL 3, 406-417). ff. 239-241. PRISCIANUS, De metris fabularum Terentii (GL 3, 418-429). ff. 241, 247, 242-243. PRISCIANUS, Praeexercitamina ( GL 3, 430-440). ff. 243-245, 248, 246v. RUFINUS ANTIOCHENSIS, Commentaria in metra terentiana et de compositione et de numeris oratorum (éd. P. D'Alessandro, Hildesheim, 2004). ff. 246v, 249r-v. REM(M)IUS FAVINUS (?) [Ps.-Priscien], Carmen de Ponderibus et mensuris (Anth. lat. 486; voir Raïos, 1983, p. 74). f. 249v. Texte anonyme contenant de nombreuses notes tironiennes.
Ce ms. a probablement été copié à l'abbaye Saint-Germain d'Auxerre (selon Carey, 1956, p. 3; suivit par Jeudy, 1985, p. 132-133). Par contre, aucun argument ne vient étayer l'hypothèse de Mostert (1989, courte notice p. 216) d'une provenance de l'abbaye de Fleury (Saint-Benoît-sur-Loire). B. Bischoff a attiré l'attention sur une petite pièce en vers notée au f. 249v, qui, selon lui, militerait en faveur de la création d'un scriptorium à Ferrières sous l'abbatiat de Loup (Bischoff, 1975/1981, p. 65 = 1994, p. 125); elle n'est lisible presque uniquement sous une lampe de Wood: « Hanc Lupus struxit criptam scriptoribus aptam / Hic certus nusquam quod locus esset eis / Spernet hoc nullus, nisi quem sapientia spernet / Aut captum livori (-or Bischoff) quem stimulabit edax ». Depuis les travaux d'E. Pellegrin, l'attribution de la copie de ce ms. à Loup de Ferrières a été abandonnée; toutefois la méthode de correction, ainsi que le contenu de certaines gloses désignent un milieu proche du savant de Ferrières (par ex., une glose bien connue au f. 60 mentionne explicitement l'exemplaire de Priscien de Loup; de même une glose indédite sur les commentaires de Rufin, au f. 244, mentionne aussi le livre du maître: « hoc vetustus non habet et magister in suo inclusum habet ... »); il est très probable que le glossateur principal fut un élève proche de Loup (Heiric d'Auxerre? voir Pelllegrin, 1957, p. 15-16; Hofman 1988, p. 812-813). Le ms. se trouve au XVIe s. dans la bibliothèque du roi, accompagné de 10 autres mss. de la grammaire de Priscien, comme en témoigne la copie (du XVIIe s.) du catalogue des librairies du roi (n° [1456-1458, 1460]), probablement rédigé par Jean Gosselin au milieu du XVIe s. (voir Omont, Anc. inv. 1, p. 265-437). Vers 1561, il a reçu une reliure aux armes et chiffre de Charles IX (1560-1567) dans l'atelier du relieur du roi.
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