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Data Source: BnF Archives et manuscrits
[« Anthologie »] restreinte à certaines des hymnes ecclésiastiques chantées aux vêpres et vers la fin de l'office de l'aurore.
1(ff. 1-98v) Kékragaria des huit tons, suivis, dans chaque ton, de divers tropaires ἀναστάσιμα (cf. Paris. Suppl. gr. 1302, ff. 23-89v). Titre (f. 1) : Ἀρχὴ... τῶν ἀναστασίμων τροπαρίων, μετὰ τῶν Κεκραγαρίων, καὶ τῶν στίχων αὐτῶνʹ καὶ τὰ μὲν κεκραγάρια, εἰσί Πέτρου (πρωτο)ψ(άλτ)ου τοῦ Βυζαντίου ʹ τὰ δὲ ἀναστάσιμα, Πέτρου λαμπαδαρίου τοῦ Πελοπονησίου. Dans chacun des huit tons, le κεκραγάριον proprement dit est formé des versets suivants : Ps. 140, 1-10. 141, 2-8, stique 2. Quant aux ἀναστάσιμα, leur texte change avec le mode, mais ils se correspondent exactement de l'un à l'autre par leur nature et leur rang dans l'office : le schéma du premier ton, décrit ci-après, est donc valable pour les sept autres (pour chacun de ces derniers, on se reportera, dans la section que lui affecte l'édition de la Paracleticè, aux tropaires symétriques de ceux du premier). En ce qui concerne la musique, la répartition de la tâche entre les compositeurs est inchangée d'un ton à l'autre (à une infime exception près dans le premier plagal).
Le détail du premier ton (ἦχος αʹ, πα ms.) se présente comme suit : a(ff. 1-3v) le κεκραγάριον (formé des versets énumérés ci-dessus), musique de PIERRE DE BYZANCE (= Pierre Bereketis) : b(ff. 3v-10) des tropaires ἀναστάσιμα pour les grandes vκpres du samedi, musique de PIERRE DE PÉLOPONNÈSE (à l'exception du dernier théotokion, v. plus loin), soit successivement : (ff. 3v-4v) trois stichères ἀναστάσιμα de l'Octoèchos (éd. ΠΑΡΑΚΛΗΤΙΚΗ, Rome 1885, p. 2) ; (ff. 4v-6) quatre stichères dits ἀνατολικά (ibid., pp. 2-3) ; (f. 6) la doxologie Gloria, Patri ; (ff. 6-7) un théotokion (δογματικὸν ms. : éd. citée, p. 3) ; (f. 7) un stichère, εἰς τὸν στ(ι)χ(ηρὸν) ms., appartenant à la catégorie des ἀπόστιχα (cf. une rubrique plus explicite dans le troisième ton, f. 31, et celle de l'éd., p. 3, dernière ligne ; texte du στιχηρόν ibid., p. 4) ; (ff. 7-8v) trois stichères « alphabétiques », et (ff. 8v-9) un théotokion (édités ibid.) ; puis, précédés de la rubrique (f. 9) ἀπολυτίκια τροπάρια, μετὰ καὶ τὸ Θεὸς Κύριος, καὶ τὰ μὲν εἰσὶ Πέτρου τοῦ Πελοπ(οννησίου), τὰ δὲ θ(εοτο)κία Γρηγορίου (πρωτο)ψ(άλτ)ου, se lisent (f. 9r.v) le Θεὸς Κύριος [= Ps. 117, 27, stique 1, et 26, stique 1], (f. 9v) un ἀπολυτίκιον (éd. citée, p. 4), enfin (f. 10) un théotokion (ibid., pp. 4-5), Γρηγορίου λαμπαδ(αρίου) ms. (sic : on vient de voir que la rubrique du f. 9 attribue la musique de ce dernier théotokion à GRÉGOIRE, protopsalte ; de même, pour le théotokion correspondant du deuxième ton, f. 22, la rubrique restitue à Grégoire sa dignité de protopsalte ; on sait qu'il s'agit d'un seul et même personnage, qui occupa successivement les deux fonctions, cf. Paris. Suppl. gr. 1136, f. 49) ; (ff. 10-13v) sous la mention εἰς τοὺς αἴνους στ(ι)χ(η)ρ(ά), quelques pièces chantées le dimanche, à la dernière partie de l'office de l'aurore (laudes), et à la messe : (f. 10r.v) le Πᾶσα πνοή (texte dans la seconde éd. romaine de l'ΩΡΟΛΟΓΙΟΝ, 1937, p. 122 ; notre ms. est conforme au texte plus ample, accompagné de musique du mode grave, donné par J.-B. Rebours, Traité de Psaltique, Paris 1906, pp. 206-208) ; (ff. 10v-11v) quatre stichères ἀναστάσιμα (éd. citée de la Paracleticè, pp. 20 -21) ; (ff. 11v-13) quatre stichères ἀνατολικά (ibid., p. 21) ; enfin (f. 13r.v) le premier προσόμοιον de la messe, ὁ μακαρισμός ms. (ibid., p. 22) ; la musique, à partir du Πᾶσα πνοή, doit κtre de nouveau de PIERRE DE PÉLOPONNÈSE (cf. le titre général, au f. 1).
Voici comment la matière se répartit entre les huit tons : (ff. 1-13v) premier mode ; (ff. 13v-26) deuxième mode ; (ff. 26-36v) troisième mode ; (ff. 37-50) quatrième mode ; (ff. 50-65) premier plagal ; (ff. 65-77) deuxième plagal ; (ff. 77v-88) mode grave ; (ff. 88-98v) quatrième plagal. (On notera que : dans le premier plagal, f. 52v, l'emplacement du verset 8 du Ps. 141 est laissé en blanc ; en outre, dans le même mode, l'ἀπολυτίκιον des vκpres figure deux fois de suite, d'abord, aux ff. 58v-59, dans une musique de Pierre de Péloponnèse, puis, au f. 59r.v, dans une musique de Grégoire, protopsalte, ἕτερον σύντομον κῦρ Γρηγορίου ms. ; enfin, le μακαρισμός du mode grave est exprimé deux fois, le texte restant le même, d'abord au f. 87v, où il est traité ἐκ τοῦ Γα, puis aux ff. 87v-88, ἐκ τοῦ Ζω ms.)
2(ff. 99-108) Les onze tropaires ἑωθινά mis en musique par PIERRE DE PÉLOPONNÈSE, τὰ ἕνδεκα ἑωθινὰ ὑπʹ αὐτοῦ Πέτρου λαμπαδαρίου ποιηθέντα ms. (le texte, dϋ à LÉON VI LE SAGE, est éd. dans W. Christ-M. Paranikas, Anthol. gr. carm. Christian., Leipzig 1871, pp. 105-109).
Data Source: Pinakes
Même provenance et même date d'entrée que pour les deux volumes qui précèdent. Notice Gastoué, op. cit., p. 92.
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