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Source des données : BnF Archives et manuscrits
Au titre, reproduit ici, un bois des armes de France soutenues par deux anges, et les lettres C et P, qui sont les initiales de l'imprimeur :
Ces initiales sont celles de Prigent Calvarin, à Paris. Le bois des armes de France, dont nous donnons ici la reproduction, se retrouve au v° du titre et au v° du 10e f. du Livre et Forest de Bernardin Rince, pièce imprimée « en la maison de Jehan Gourmont », c'est-à-dire, selon toute vraisemblance, par le successeur de Gourmont ; or, quelques années plus tard nous rencontrons le nom de Prigent Calvarin avec l'indication d'une adresse qui correspond avec celle de Gourmont : « e regione collegii Coquereti, sub signo duarum cipparum », 1524 (Panzer, Annales, VIII, 90), « in clauso Brunello, ad insigne geminarum cipparum », 1527 (Panzer, VIII, 107), etc.
Comme les mêmes initiales C. P. et le même bois des armes de France se voient sur le titre de l'Oraison en la louenge de la paix faicte entre le treschrestien roy de France et tresvictorieux roy d'Angleterre, par le traictié de mariage du daulphin de France et Marie, fille aisnée d'Angleterre, composée et pronuncée par messire Richart Peace a Londres, etc. ([1518], in-4 goth.), pièce décrite au Catal. Lignerolles, il faut faire remonter l'exercice de Calvarin au moins jusqu'en 1518. Nous le suivons jusqu'en 1552.
La relation est datée du « camp près Ardre, ce lundy, xi. de juing » ; elle commence ainsi : « Pour aulcunement satisfaire a ce dont me donnastes charge a mon partement, de vous faire sçavoir des nouvelles, j'ay prins peine et sollicitude de rediger par escript, le plus près de la verité que j'ay peu, ce que j'ay sceu veoir et sçavoir par aultre, ce qui a esté faict, etc. » Ainsi l'auteur avait assisté à l'entrevue des deux monarques, et c'est de visu qu'il décrit le camp du drap d'or. Une relation plus détaillée imprimée par Jehan l'Escaille sous ce titre : L'Ordonnance et Ordre du tournoy, joustes et combat a pied et a cheval, etc. (Paris, 1520, in-4° goth. de 27 f. et 1 f. blanc) est au contraire une simple compilation. L'auteur, qui signe : Le Serviteur, dit (fol. bii r°) : « J'ay redigé en brief epithome ce que j'ay peu entendre des plus veridiques tesmoings qui y ont esté presens. » Ainsi le Serviteur n'appartenait pas à la suite de François Ier, et son récit ne doit pas être confondu avec le nôtre. Nous avons vu dans la précieuse bibliothèque de feu M. le comte de Lignerolles un poème du Serviteur qui se rattache au projet d'alliance du dauphin François, alors âgé de quelques mois, avec Marie d'Angleterre, fille de Henri VIII : L'Epistre de ma dame la daulphine de France, fille du roy d'Angleterre, a la reyne notre souveraine dame (s. l. n. d. [1519], in-4 goth. de 4 f. à 2 col.).
Ajout ou correction publié dans le Tome 5 du Catalogue des livres de la bibliothèque de M. le baron James de Rothschild (Paris : Damascène Morgand, libraire, 1920) : Ajouter au 2e alinéa de la note :
Prigent Calvarin épousa, par contrat du 29 juin 1523, Jehanne Néret, veuve de Jehan de Gourmont. Voy. Bull, de la Soc. de l'histoire de Paris, 1893, p. 122.
Calvarin (Prigent), à Paris : Marque typographique
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