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Source des données : BnF Archives et manuscrits
Le titre commence par une grande initiale grotesque que nous avons déjà vue sur le titre de La Nef de santé (numéro Rothschild 1081), et les deux premières lignes en sont xylographiées.
Au v° du titre est un grand bois qui représente l'acteur offrant son livre au roi.
Les 2 f. qui suivent le titre (f. qui forment encart dans la signature a) contiennent Le Prohéme de l'acteur au roy. — Le cahier a se compose ainsi de 8 f. ; les cahiers b-h en ont chacun 6, et le cahier i, 8.
Le dernier f. contient, au r°, les dix dernières lignes de la souscription et la marque de Verard (Silvestre, n° 63).
Le texte latin de l'ouvrage de Seyssel ne paraît pas avoir jamais été imprimé ; quant au texte français, il plut sans nul doute aux grands personnages de la cour à qui il fut distribué (la Bibliothèque nationale conserve des exemplaires imprimés sur vélin qui ont appartenu à Anne de Bretagne et à Louise de Savoie) et valut à l'auteur l'évêché de Marseille.
Les Louenges du roy Louis XIIe ont été réimprimées sous divers titres en 1558, 1587 et 1615. L'édition originale soulève un problème qui n'est pas encore résolu, celui de savoir si Vérard doit être compté parmi les imprimeurs ou parmi les libraires.
De même que Simon Vostre, qui n'était que libraire, possédait un matériel qui lui appartenait en propre (voy. Bulletin de la Société de l'histoire de Paris, 1887, 98), il est certain que Vérard n'employait que des bois et des titres gravés qui étaient sa propriété particulière. Non seulement il faisait usage de ce matériel pour les livres publiés par lui, mais parfois même il le prêtait ou le louait à des libraires de province pour la décoration de livres destinés à être vendus par eux, témoin les Heures a l'usage de Rouen, imprimées à Paris, vers 1503, pour Jehan Burges, Pierre Huvin et Jacques Cousin, à Rouen (Cat. Didot, 1882, n° 82), et le Missale ad usum Sarum édité par Jehan Huvin et Guillaume Bernard, à Rouen, en 1508 (Biblioth. Bodléienne, Gough Missals, 27). Quant à l'impression, il est probable que Vérard recourait le plus souvent aux presses de typographes de profession ; cependant, le fait n'est pas absolument prouvé. Nous ne pouvons citer qu'un petit nombre d'ouvrages signés des imprimeurs qui ont travaillé pour le grand libraire parisien. Jehan Du Pré a signé une édition du Romant de la Rose (s. d., in-4 goth.) et a probablement imprimé aussi Bocace, des cent nouvelles, 1485, (voy. Brunet, I, 1004) ; Pierre Le Caron a signé une édition des Faiz maistre Alain Chartier (s d., mais v. 1490, in-4 goth.) ; Pierre Le Rouge a signé Lucan, Suetoine et Saluste en françois, 1490, et Le Livre intitulé l'Art de bien mourir, 1492 ; Gillet Cousteau et Jehan Menard ont signé une autre édition du Livre intitulé l'Art de bien mourir, 1492 ; Jehan Maurand a signé Les Croniques de France, 1498, enfin Pierre Le Dru a signé des Hore intemerate virginis Marie secnndum usum romanum, 28 janvier 1506 (n. s.). Sauf ces exemples et quelques autres, la plupart des volumes publiés par Vérard portent simplement cette souscription qui prête à l'équivoque :« Imprimé pour Anthoine Verard ». Voici cependant l'indication d'une dixaine de volumes imprimés par lui : Les cent Nouvelles nouvelles, 23 décembre 1486, in-fol. goth., et une seconde édition, non datée, du même recueil ; Heures a l'usage de Chartres, 7 juillet 1487, in-8 goth. ; Les Paraboles maistre Alain en françois, 20 mars 1493 (n. s), in-4 goth. ; L'Art et Science de rethorique, par Henri de Croy, 10 mai 1493, in-fol. goth. L'Arbre des batailles [par Honoré Bonnet], 8 juin 1493, in-fol. goth. ; La Bible des poétes, 1er mars 1494 (n. s.), in-fol. goth. ; L'Orloge de Sapience [d'Henri de Suso], 10 mars 1494 (n. s.), in-fol. goth. ; Les Epistres sainct Pol, 17 janvier 1508 (n. s.) ; enfin le présent volume.
Chose digne de remarque, les caractères le plus souvent employés dans les éditions de Vérard sont ceux dont nous avons donné un spécimen sous le numéro Rothschild 1081 et non ceux qui ont servi à l'impression des Louenges du roy Louys XIIe.
Ce que nous savons de Vérard se réduit à peu près aux renseignements recueillis par M. Brunet dans sa Notice sur les heures gothiques imprimées à Paris ; il est à souhaiter qu'un bibliographe habile et soigneux nous donne une étude complète sur l'homme à qui l'on doit les plus beaux livres français de la fin du XVe slècle.
Vérard (Antoine), à Paris : Marque typographique
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