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Source des données : BnF Archives et manuscrits
[Prima Pars :] Titre orné de la marque de Bassé ; 7 f. pour une épître « Illustri ac generoso domino, D. Philippo Ludovico, comiti zu Hanaw et Rheineck, domino in Mintzenberg, etc. », épître datée de Francfort, le 4 septembre 1592 ; 636 p. — Les livres sont rangés sous huit rubriques différentes, savoir : Libri theologici protestantium, Libri theologici pontificiorum, Libri facultatis juridicae, Libri facultatis medicae, Libri historici, Libri philosophici, Libri poetici, Libri musici ; ils sont classés par ordre alphabétique à l'intérieur de chaque classe.
Secunda Pars : 372 p., 1 f. pour la souscription et 1 f. blanc. — Les cinq premières classes sont les mêmes que dans le catalogue latin, puis viennent ; Musicalische Bücher et Mancherley Bücher in allerley Künsten. C'est dans cette dernière classe que sont rangés les ouvrages de poésie.
Pars tertia : Titre ; 7 f. pour une épître « A monseigneur, monseig. Albert, illustre et genereux conte de Hanau et Rhieneck, seigneur de Mintzenberg, etc. » ; 62 p. et 1 f. blanc. — Les livres sont ici répartis en 30 classes différentes, et le recueil s'ouvre, non plus par la théologie protestante, mais par la théologie catholique. Dans l'épître au comte Albert de Hanau, frère du comte Philippe-Louis, à qui est dédiée la partie latine, Bassé retrace à grands traits l'histoire des origines de l'imprimerie et rappelle les services rendus aux lettres par le feu comte de Hanau, à qui notamment Hubert Languet et André Wechel durent la vie lors du massacre de la Saint-Barthélemy.
M. Gustave Schwetschke a donné une bibliographie complète des catalogues des foires de Francfort, depuis leur origine en 1564, jusqu'à la fondation de l'union des libraires allemands en 1765 (Codex nundinarius Germaniae literatae bisecularis ; Mess-Jahrbücher des deutschen Buchhandels ; Halle, 1850, in-fol., et suite, de 1766 à 1846 ; Halle, 1877, in-fol.). On y voit que les premiers catalogues furent des publications privées. Georges Willer, libraire à Augsbourg, en publia une série qui commença de paraître en 1564, et que ses fils, Élie et Georges Willer, continuèrent au moins jusqu'en 1627. C'est la collection que Bassé a refondue en un seul corps jusqu'à l'année 1592. D'autres libraires d'Augsbourg, les héritiers de Jean Portenbach et Thobie Lutz (1577-1580), Hans Georges Portenbach et Thobie Lutz (1581-1590), Hans Georges Portenbach seul (1591-1599), Thobie Lutz seul (1590-1613), Hans Georges Lutz seul (1614-1616, et peut-être plus tard), entreprirent des publications analogues. Pierre Fabricius ou Schmidt, à Francfort (1590), les héritiers de Christian Egenolph, dans la même ville (1594), Paul Brachfeld, à Francfort-sur-Mein, Leipzig et Francfort-sur-Oder (1595-1598), firent quelques tentatives dans la même voie.
En 1598, le conseil de ville de Francfort résolut de faire publier sous sa surveillance les catalogues des foires. Jean Feyerabend fut chargé de ce soin en 1598 et 1599, puis cette mission fut confiée à l'imprimeur Jean Saur (1599-1608) et à l'imprimeur Sigismond Latomus ou Maurer (1608-1617). Les nouveaux catalogues marquaient une réaction favorable aux protestants, qui s'étaient plaints de ce que plus d'une fois, à l'instigation des jésuites, les ouvrages des théologiens dissidents avaient été classés sous la rubrique : Fabulae Aesopi ou Epistolae obscurorum virorum. Les catholiques fondèrent alors un catalogue spécial de leurs livres, qui parut de 1614 à 1619, et peut-être plus tard. A partir de 1616, le Catalogus universatis devint une publication officielle. Le notaire Henri Kroner obtint un privilège impérial qu'il mit lui-même à profit en 1616 et 1617 ; mais le libraire Sigismond Latomus parvint alors à faire reconnaître des droits antérieurs, et ses successeurs en ont joui jusqu'en 1749. La foire de Leipzig se substitua définitivement alors à celle de Francfort.
L'éditeur de notre recueil, Nicolas Bassé, était originaire de Valenciennes, ce qui explique qu'il ait publié divers ouvrages français. Il fut reçu bourgeois de Francfort le 11 août 1561. M. H. Pallmann, dans son histoire de Sigismond Feyerabend, a donné quelques renseignements sur cet imprimeur et sur sa famille. Voy. Archiv für Frankfurts Geschichte und Kunst, neue Folge, VII (1881), ii et passim.
Les deux volumes sont ici dans leur reliure officinale en vélin cordé. La 1re partie est réunie à la 3e, tandis que la 2e forme à elle seule le second volume. L'un des plats de la reliure est orné d'une plaque imprimée à froid qui représente le Crucifiement, avec ces mots empruntés à Saint Jean (I, 29) : Ecce agnus Dei qui tollit peccata mundi ; l'autre plat est décoré d'une plaque qui représente la Résurrection, avec ces mots tirés d'Osée (XIII, 14) : Ero mors tua, o Mors ; morsus tuus ero, Inferne.
On lit en tête de chaque volume : Collegii societatis Jesu Neoburgi. Le tome I porte de plus la date de 1617.
Devises et anagrammes : Ecce Agnus Dei qui tollit peccata mundi, sur une reliure (v. 1592)
Devises et anagrammes : Ero mors tua, o Mors—morsus tuu ero, Inferne, sur une reliure (v. 1592)
Vorsterman (Guillaume), à Anvers : Marque typographique
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