Présentation du contenu

Source des données : BnF Archives et manuscrits

• En tête du titre sont placées les armes du pape Léon X et celles du roi François Ier, accompagnées de ce distique :

  Hec duo perlucent cunetis insignia sceptris
  Et sancte fidei clara trophea gerunt.

  Au v° du titre commence une épître « Ad illustrissimum dominum, dominum utriusque Gallie cancellarium ». Cette épître, qui n'est pas signée, se développe sur le r° du 2e f. — Le chancelier de France, Antoine Du Prat avait été le négociateur du concordat (voy. notice Rothschild 2657).

  Au v° du 2e f. est la table des rubriques.

  Un répertoire alphabétique occupe le v° du 29e f. et les 7 f. suivants.

  Le concordat négocié par François Ier avec Léon X mit fin aux querelles depuis longtemps pendantes entre la France et le Saint-Siège au sujet de la Pragmatique Sanction. La bulle pontificale, datée du 18 août 1516, fut promulguée à Rome le 19 décembre suivant, et sanctionnée par le roi à Paris, le 13 mai 1517. Elle est accompagnée ici de quatre actes additionnels, le premier daté de Rome, le 1er juillet 1517, sanctionné par le roi à Amboise le 12 avril 1518 ; le second et le troisième datés de Rome, le 15 juin 1518, sanctionnés par le roi à Baugé, le 25 octobre 1518 ; le quatrième daté de Rome le 26 juin 1518, sanctionné par le roi en même temps que les deux précédents. A la suite de ces divers actes est mentionné l'enregistrement fait par le parlement de Toulouse le 22 novembre 1518. L'enregistrement au Parlement de Paris avait eu lieu, comme l'indique le titre, le 22 mars 1518 (n. s.) Cet enregistrement avait soulevé d'abord l'opposition la plus vive. Le recteur de l'université de Paris avait été jusqu'à faire défense aux imprimeurs jurés de ladite université de publier le texte du concordat. François Ier, par lettres datées d'Amboise le 12 avril 1518, avait dû commettre deux commissaires spéciaux pour faire faire cette publication. Voy. à la Bibliothèque nationale les éditions portées sous les cotes Ld7. 19, et Rés. p. Z. 167. 4°.

  Ce volume est une des rares impressions connues de Françoys Regnault. Ce grand libraire avait presque toujours recours aux presses de ses confrères.