Point d'entrée sur le patrimoine écrit du Moyen Âge et de la Renaissance en Occident du VIIIe au XVIIIe siècle
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Source des données : BnF Archives et manuscrits
Elenchus. — Les f. lim. comprennent le titre et une épître de PIERRE KOPFF, « civis et bibliopola francofurtensis », « Strenuo, nobilissimo atque amplissimo Dn. Joan. Reichardo Brombsero à Ruidisheim, reverendissimi archiepiscopi et electoris Moguntinensis consiliario, ejusdemque in comitatu Königstein præfecto laudatissimo », épître datée de Francfort, « in die Laurentii », c'est-à-dire le 10 août, 1602. — Le 6e f. est blanc.
Les livres latins sont répartis par Clessius en huit classes, savoir : Libri theologici protestantium, Libri theologici pontificiorum, Libri jurisconsultorum, Libri medicorum, Libri historicorum, Libri poetici, Libri musici, Libri philosophici ; puis viennent les livres français et les livres italiens, divisés de même.
Nous ne possédons pas la seconde partie qui doit contenir les livres allemands, hébreux et grecs.
Catalogus librorum musicorum. — Le titre est orné d'une marque représentant le sacrifice d'Abraham avec cette devise : Obedientia potior victima.
Libri mss. arabici. — Le célèbre Jacques Golius, qui voulait être aussi capable d'entendre l'arabe et de le parler que de le lire et de l'écrire, visita d'abord le Maroc, avec l'ambassade que les États généraux y envoyèrent en 1622, puis il entreprit un long voyage en Orient. Parti de Hollande en 1625, il n'y rentra qu'en 1629 ; ce fut alors qu'il rapporta les manuscrits dont nous avons ici la liste. Les États généraux avaient autorisé Golius à dépenser 2000 florins pour enrichir la bibliothèque de Leyde ; ils ne lui en voulurent pas d'avoir excédé ce crédit.
La liste de Golius a été réimprimée dans le Catologus Bibliothecae publicae Lugduno Batavae (Lugd. Bat., apud viduam et heredes Johannis Elsevirii, 1674, in-4), p. 291-315.
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