Point d'entrée sur le patrimoine écrit du Moyen Âge et de la Renaissance en Occident du VIIIe au XVIIIe siècle
Moteur de recherche de manuscrits et livres anciens numérisés et intéropérables
Plateforme collaborative de gestion de publication des données d'autorité Biblissima
Aide à la lecture et apprentissage des langues anciennes, outils et environnements de travail en XML
Service d’expertise autour des standards IIIF
Référentiel d'autorité Biblissima : https://data.biblissima.fr/entity/Q342196
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Le titre est orné d'une bordure qui contient les armes de France et quatre autres écussons. — Au v° du titre on lit : « Il est prohibé et deffendu de par le Toy de imprimer jusques a ung an en autre lieu le present traicté ».
L'édition doit sortir des presses de Pierre Vidoué.
A la suite du défi porté à Charles-Quint par le héraut Guyenne, et de la réponse faite par son secrétaire Jehan l'Allemant, l'empereur rédigea un cartel qu'il voulut à son tour envoyer à François Ier. Après avoir réfuté en termes violents les accusations portées contre lui par le roi de France, Charles-Quint déclarait accepter le combat qui devait avoir lieu sur les bords de la Bidassoa (Weiss, Papiers d'état du cardinal de Granvelle, I, 405-408). Le cartel impérial et une déclaration longuement motivée furent remis au héraut Bourgogne qui, après plusieurs mois de démarches et de délais, arriva à Paris le 9 septembre 1528. Le lendemain, François Ier le reçut dans la grande salle du palais, au devant de la table de marbre, en présence de tous les dignitaires du royaume. « Baille moy la patente du camp », dit-il à Bourgogne, « et je te donneray congé de dire après tout ce que tu vouldras de la part de ton maistre ». Le héraut déclara qu'il devait d'abord faire une autre communication, et rien ne put le décider à borner son message à la remise du cartel. Le roi refusa de céder et leva la séance. L'incident mit fin au projet de rencontre conçu par les deux monarques.
L'auteur de notre relation est GILBERT BAYARD, SEIGNEUR DE NEUFVILLE, bailly de Montpensier et vicomte de Mortain, conseiller, notaire et secrétaire d'état et de la chambre du roi, qui l'a signée à la fin.
Il existe de La Deffense une traduction latine intitulée : Christianissimi Francorum regis adversus imperatorem electum, prorogati duelli autorem, Defensio. — [A la fin :] Excudebat P. Vidovaeus impensis Gallioti a Prato. S. d., in-4 de 8 f. (Cat. Ruggieri, 1873, n° 232.)
Une autre relation fut publiée par le héraut Bourgogne qui y joignit le texte de la réponse impériale. Voici le titre de ce factum dont MM. Leclerc et Cornuau nous ont communiqué un exemplaire incomplet :
RESPONCE de la || Tressacree Maieste Imperiale tousiours auguste || Charles cincquiesme par la diuine clemence / roy || des Allemaignes / des Espaignes / des deux Sicil- || les / de Ierusalem. roy &c. sur le cartel du deffiement || & combat du roy de France presente par le || roy Darmes Guyenne a la Maieste Im- || periale. Enuoyee par Bourgoingne || roy Darmes de la dicte Ma. Im || perialle le. xxiiii. iour de || Iuing en Lan mil || cincqcens et || xxviii. || ¶ Auec grace & Priuilege de la || tressacree Ma. Impe. — [A la fin :] ¶ Imprime Lan mil cincq cens || vingt & neuf le. xxvii. || Dauril. S. l. [Anvers], pet. in-8 goth. de 30 f. non chiffr. de 30 lignes à la page, sign. a-c par 8, d par 6.
Notre exemplaire de la Deffense porte l'ex-libris de M. COPPINGER.
Exports RDF à venir…
Vous pouvez visualiser et manipuler ce document directement sur ce site, le comparer à d'autres grâce au visualiseur Mirador, ou glisser-déposer cette icône dans le visualiseur IIIF de votre choix. En savoir plus sur IIIF