Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Rothschild 2673 (2138 b) [VI, 2, 15]

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  • Titre attesté :
    • . NOVVELLE DEFFEN || CE pour les Francoys : A lencontre de la || nouuelle entreprinse des ennemys. || ¶ Comprenant la maniere deuiter tous || poisons / auecq les remedes a lencontre diceulx / dedie au gentil homme qui a faict || responce au secretaire Alemand son amy || sur le different de Lempereur & du roy tres- || chrestien Francoys premier de ce nom. || ❧ Si quid mortiferum biberint, non nocebit || eis, Marci vltimo. || Auec Priuilege || du Roy. || ❧ On les vend a Paris en la rue neufue nostre Dame || a lenseigne de sainct Iehan baptiste pres saincte || Geneuifue des Ardens, par Denys Ianot. S. d. [1537], in-8 goth. de 52 f. non chiffr., sign. A-F par 8, G par 4, vél. bl. (Bauzonnet.)
  • Autre forme de la cote :
    • Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Rothschild 2673 (2138 b) [VI, 2, 15]
    • Paris. BnF, Rothschild 2673 (2138 b) [VI, 2, 15]
  • Conservé à : Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
  • Langues : français

Présentation du contenu

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • Le titre est imprimé, moitié en caractères gothiques, et moitié en lettres rondes.

    Les f. Aij et Aiij contiennent le texte du privilège accordé pour quatre ans à BERTRAND DE LA LUCE, docteur en médecine, le 4 août 1537.

    Le privilège est suivi d'une épître « Au predict gentilhomme », c'est-à-dire à l'auteur anonyme qui venait de faire paraître le Double d'une lettre escripte par ung serviteur du roy Treschrestien a ung secretaire alemant son amy, etc., 1536, et de 18 distiques latins « Philiatri cujusdam ». Ce poète dit en propres termes que le serviteur du roi auteur de la lettre en question est GUILLAUME DU BELLAY, SEIGNEUR DE LANGEY :

    Hic sibi magnanimus non defuit ille Guielmus
    Bellaius, musis natus et eloquio.
    Impia veridicis depangit crimina chartis ;
    Mox eadem trutina diluit ipse gravi.

    La fin prématurée du dauphin François, mort à Tournon au mois d'août 1536, avait été attribuée à un empoisonnement (voy. notice Rothschild 2597) ; aussi Bertrand de La Luce prétend-il faire connaître ici tous les moyens propres à combattre les poisons. Son factum est donc une réponse aux agents de Charles-Quint, tout comme celui de Guillaume Du Bellay, bien que dans un ordre d'idées différent.

    A la fin est une épître à Jehan Le Breton, secrétaire du roi, seigneur de Villandry, qui avait contresigné les lettres de privilège données à l'auteur.

Sujets et thèmes

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • Histoire — Histoire — Histoire de France — Histoire de France par époques — François Ier
    Bauzonnet, relieur à Paris
    Du Bellay (Guillaume) -- Double d'une lettre escripte par ung serviteur du roy Treschrestien (1536), cité
    Du Bellay (Guillaume) -- Bertrand de La Luce lui adresse une épître (1537)
    François Ier, d'abord comte d'Angoulême -- Nouvelle Deffence pour les Françoys a l'encontre de la nouvelle entreprise des ennemys (1537)
    Janot (Denys), imprimeur à Paris (1537)
    La Luce (Bertrand de) -- Nouvelle Deffence pour les Françoys (1537)
    Le Breton (Jehan) -- Bertrand de La Luce lui adresse une épître (1537)

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