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Source des données : BnF Archives et manuscrits
Le v° du titre est occupé par le texte du privilège accordé pour un an à Galliot Du Pré le 22 décembre 1514.
Le r° du f. Aij est orné d'un bois placé au milieu du texte.
Le v° du dernier f. porte la marque de Galliot Du Pré (Silvestre, n° 47), au-dessous de laquelle est cette mention : ¶ Imprime a paris auec le priuile- || ge du roy notre sire.
Ce livret contient la relation des joûtes qui eurent lieu à Paris, au mois de novembre 1514, à l'occasion du mariage de Louis XII avec Marie d'Angleterre. Le duc d'Angoulême, qui fut plus tard François Ier, et qui, sous le titre de duc de Valois et de Bretegne, était l'héritier présomptif du trône, avait montré quelque mauvaise humeur à la première nouvelle de cette union ; mais, assuré par les gens les plus compétents que le roi et la reine n'auraient pas d'enfants, il simula au contraire une grande joie. « Voulant bien donner a congnoistre, dit Robert de La Marck, pour complaire au roy, qu'il estoit bien aise dudict mariage, entreprit les jouxtes et tint le pas. Et pour mieulx faire et plus honnestement, il choisit sept capitaines de France et luy pour le huictiéme ; et estoit le premier monsieur de Vendosme, monsieur de La Palisse, monsieur de Bonnivet, depuis amiral de France, et le duc de Suffolk, Anglois ; et avecques leurs aydes tinrent le pas a tous venans, tant Anglois que François, feust a cheval ou a pied ; et vous asseure qu'ils eurent merveilleusement a souffrir, car ils eurent dessus les bras plus de trois cens hommes d'armes, et y furent faictes de fort belles choses, de frapper et bien jouxter ; et encore feust plus beau a voir les banquets et festins qui s'y feirent, et seroit chose trop longue a les vous compter, car il n'y eust seigneur de France qui ne festoyast lesdits Anglois ; tellement qu'ils n'eurent jamais loisir, si longuement qu'ils y feurent, de disner ou souper une fois chez eulx ni a leur logis. » Mémoires de Fleurange, ap. Petitot, Mémoires relatifs à l'histoire de France, XVI, 269.
Le Journal de Louise de Savoie (Petitot, XVI, 296) parle d'une blessure que François Ier reçut en combattant.
L'auteur de la relation est GUILLEBERT CHAUVEAU, dit MONTJOYE, roi d'armes de France. Ce personnage, qui exerçait les mêmes fonctions depuis le commencement du règne de Louis XII, est connu pour avoir rempli à l'étranger plusieurs missions importantes. En 1499, il avait été envoyé par le roi auprès de sultan Bajazet (voy. Le Voyage et Itineraire de oultre mer, faict par frére Jehan Thenaud, éd. Schefer, lx). Dix ans plus tard, il avait porté à Venise l'ultimatum de Louis XII (voy. Lettre de la commission et sommacion faicte aux Venissiens par Montjoye, premier roy d'armes de France, et les Responses desdictz Veniciens ; Imprimez pour Guillaume Bineaulx, portier de la porte du Pont, in-4 de 4 f. — Biblioth nat., Lb29. 29, Rés.).
Guillebert Chauveau annonça, peu de temps après, les fêtes qui eurent lieu lors de l'avènement de François Ier. Voy. la notice Rothschild 2119.
Cet exemplaire provient de la bibliothèque de M. A.-F. DIDOT (Cat. de 1881, n° 526).
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