Point d'entrée sur le patrimoine écrit du Moyen Âge et de la Renaissance en Occident du VIIIe au XVIIIe siècle
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Manifeste IIIF
Numérisation :
Parch., XIVe s., ou XIVe-XVe s. ?, 100 ff. (f. 100 v° blanc), 2 col., 339 x 235 mm.
Au f. 1, bordure de tiges enluminées à feuilles de lierre d’or ornée de 4 dragons, 2 en haut, 2 en bas, légèrement endommagée (noircie) ; en haut de la col. 1, petite miniature aux couleurs délavées représentant sans doute l’auteur assis dans une chaire, sous une voûte à pendentifs, écrivant un livre posé sur un pupitre. Au début de chaque livre, entre les 2 col., bordures de demi-fleurs de lys (f. 12 v°, 22 v°, 45, 77) ou de fleurs de lys entières (f. 33 v° et 57) bleues et or alternées ; f. 67 v° et 88 v° bordures de gros J bleus et or. Initiales bleues et or à filigranes.
Source des données : Persée - DER-IRHT, XXI
f. 1-100: Valerivs Maximvs, Facta et dicta memorabilia.
titre: «Valerii Maximi iuris romane urbis peritissimi super libro factorum et dictorum memorabilium ad diuum Cesarem romanorum imperatorem prologus incipit».
f. 100: Ivlivs Paris, Epitome de nominibus.
précédé de l'accessus court:
inc.: «Decimus huius operis liber qui et ultimus...» (éd. J. Fohlen, op. cit. infra, p. 213).
(texte) expl. incomplet: «... cognominumque fuisse. Explicit liber Valerii Maximi factorum et dictorum memorabilium»(2).
Origine: écriture gothique arrondie italienne, mais la décoration de style français serait l’œuvre de l’atelier de Pol de Limbourg († 1416) qui travailla pour le duc Jean de Berry (cf. Durrieu, op. cit. infra).
Possesseurs: Claudius Mitalerius, de Vienne qui inscrit son nom en lettres grecques dans un écu dessiné au bas de la col. 2 du f. 1: «Κλαύδιος Μιταλίερος βιενναιος» (XVIe s.) ; en haut du f. 1 on distingue aux rayons ultra-violets le début de l’estampille d’une bibliothèque: «Ex Bibliotheca [...]» (XVIe ou XVIIe s.) ; Reine Christine de Suède (correspond au n° 1785, 1826 a ou 1831 du catalogue de Montfaucon, cf. aussi supra Reg. lat. 766 et 876).
Source des données : Biblissima
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