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Source des données : BnF Archives et manuscrits
F. 2ra-226vb. [PETRUS LOMBARDUS Sententiarum libri I, II, III] (P. L., CXCII, 561-763 et BRADY, 1971 et 1981). L. I : [Capitula] « Omnis doctrina est de rebus vel de signis. De rebus quibus … – … Utrum passiones sanctorum debeamus velle [debeamus, exp.] » (1ra-5rb) ; [Prologus] « Cupientes aliquid de penuria ac tenuitate… – … librorum capitula distinguntur premisimus » (éd. cit., 3-4) (5rb-6rb) ; « [D. I in marg.] Veteris ac nove legis continentiam diligenti… – … voluerunt quem Deus non voluit » (éd. cit., 55-328) (6rb-124va). – L. II : [Prologus, copié sans solution de continuité avec le L. I] « Que ad misterium divine unitatis… – … nunc ad considerationem creaturarum transeamus ». « Explicit primus Liber Sentenciarum (rubr.) » (éd. cit., 327) (124va) ; « … capitula (rubr.) ». « Quod unum est principium rerum… – … An aliquando resistendum sit potestati » (124rb-128ra) ; « Unum esse principium rerum ostendit non plura ut quidam putaverunt. Incipit Liber secundus (rubr.) ». « Creationem rerum insinuans Scriptura… – … ut in malis nulli potestati obediamus » (éd. cit., 327-580 ) (128ra-220ra). – L. III [ jusqu’à la d. 4 c. 1, § 1, incomplet de la fin voir lat. 16378, second volume du texte des Sentences] : [Prologus, 1ère partie, copié sans solution de continuité avec le L. II] « Jam nunc his intelligendis atque pertractandis… – … aliquid fari Deo revelante valeamus ». « Explicit secundus Liber Sentenciarum (rubr.) » (éd. cit., 23) (220ra) ; « … Capitula tercii Libri (rubr.) ». « Quare Filius carnem assumpsit… – … Que sit litera occidens. De legis et evvangelii distantia » (220ra-222ra) ; [Prologus, 2ème partie] « Hujus voluminis continencia sub compendio perstringitur (rubr.) ». « Sic enim rationis ordo postulat… – … gratia ad miserum accedat » (éd. cit., 23) (222ra) ; « … Liber tercius de Incarnatione Verbi (rubr.) ». « Cum venit igitur plenitudo temporis… – … ab illo opere Patrem vel Filium [secludit sed pocius, récl.] » (éd. cit., 23-38) (222ra-226vb).
Collège de Sorbonne. Ex libris de la Sorbonne, suivi de l’estimation (f. 1v) : « Iste liber est pauperum magistrorum de Sorbona et est in duobus voluminibus et ista duo volumina sunt precio .VII. libr. In iste volumine continentur XIIII quaterni. Incipit in [primo, eras.] secundo folio datum sive donatum et in penultimo sic virgam preparavit » Cote du catalogue de 1338 [d’une autre main que celle de l’ex-libris] : « Inter sententias, IX » (f. 1v) Cf. catalogue de 1338, N.a.l. 99 « Sentencie 22 », [p. 63] : « 9. Sentencie in duobus voluminibus primum volumen incipit in secundo folio datum sive do [f. 3ra] in penultimo virgini preparavit [f. 225ra]. Secundum volumen incipit in secundo folio amur cur [f. 3ra] in penultimo qui cum expositio [f. 177ra] Precium septem libr. ». Ms légué au collège de Sorbonne avant 1290. Cf. Rouse, R. H., « The Early Library of the Sorbonne… », notamment p. 64. Emprunteurs : [d’après Le registre de prêt …, p. 735] : Johannes Luquet (avant 1404) ; Johannes de Atrio (1407) ; Lucas de Molendinis (1457). Prix : « … ista duo volumina sunt precio VII libr. … » (f. 1v) Ancienne cote : cote 1338 : « inter sententias IX » (f. 1v) ; cote XVIIe s. « 193 » (f. 1) ; cote XVIIIe s. « Tom. I / 520 » (contreplat supérieur) avec la mention « Ce ms du 13e s contient les deux premiers livres du maître des Sentences, il finit au 4e chap. du 3e livre. Voyez le n° 533 où est la suite du Livre 3e ». Annotations : Le manuscrit malgré des marges étroites est abondamment annoté, essentiellement dans la marge inférieure. On relève trois mains principales : - main A (XIIIe s.), d’un module moyen, emploie une encre très noire, les lettres sont courtes et trapues, très lisibles. Elle intervient dans la marge inférieure mais aussi dans les marges latérales. Elle se livre à une analyse extrêmement dense du prologue fondée sur les causes retenant ou poussant Pierre Lombard à entreprendre son œuvre. Elle se livre ensuite, dans les marges latérales et entre les lignes, à une expositio litteralis (voir f. 5va par exemple au dessus d’inardescentes, « id est intus ardentes », quas bigas, « id est linguam et stilum » ; f. 82v, marge ext. : « substantiam, id est hypostasim ») combinée au rappel en interligne de l’analyse de la structure qu’elle indique en marge (voir par exemple sur les causes moventes/retrahentes concernant le prologue f. 5rb, 5va). Elle met en place aussi un apparat critique, permettant de préciser les sources du Lombard, notamment les citations scripturaires. Certaines de ses remarques dépassent toutefois le commentaire strictement littéral ainsi au début de la d. 1 du L. I (omnis doctrina est de rebus vel de signis), elle écrit : « id est theologia que est omnis doctrina quia finis est omnis doctrine, quia etiam de qualibet accipit vel participat… » - main B (fin XIIIe s.), d’un module moyen, légèrement supérieur à la main A, elle emploie une encre marron, ses lettres sont presque carrées. Cette main, chronologiquement et formellement très proche de la main A, intervient surtout dans la marge inférieure. Elle se livre presque uniquement à une divisio textus, distinction par distinction. Elle indique systématiquement, en chiffres arabes, le numéro de la distinction à laquelle sa divisio se rapporte. Les lemmes sententiaires sont soulignés. Voir f. 6v, 7v, 9, 9v, 16, 17, 21, 22v, 23v, 25, 27, 30, 32, 33v, 35, 37, 38v, 41v, 43v, 45, 46, 48, 50v, 56v, 57v, 59, 60v, 63, 64v, 67v, 70, 71v, 75v, 77, 78v, 82v, 83v, 86v, 89, 92v, 94, 96v, 99, 101v, 103v, 105, 107, 109v, 111, 113v, 114v, 115, 117v, 121v, 128, 128v, 130v, 132, 133, 135, 136, 137v, 139, 141v, 143v, 146, 147, 149, 150v, 152, 152v, 154v, 156, 157v, 159, 161v, 163v, 166, 168, 170v, 172, 173v, 175v, 178v, 182, 185, 186v, 187v, 190v, 192v, 195, 198v, 199v-200, 203, 205v, 207, 209v, 211, 213, 215, 217, 219, 221v, 223v, 224v, 226v. - main C est une main du XIVe s. Elle emploie une encre marron. Très cursive, elle indique, le plus souvent dans les marges latérales, un résumé synthétique du contenu de chaque distinction, les conclusiones. Chaque conclusio est précédée de son numéro d’ordre (ainsi « .1a. 9o » , « .2a. 9o » etc. Voir par exemple f. 17v marge ext. où seule la numérotation est indiquée ou f. 56ra, marge inf., f. 99v, marge inférieure). Elle est présente tout au long du volume. Elle est aussi responsable de l’indication du numéro de la distinction dans l’angle supérieur de certains feuillets (voir par ex. f. 119). On relève l’intervention d’au moins trois autres mains : - une main (ou plusieurs ?) inscrit ponctuellement des remarques à la mine de plomb. Voir par ex. f. 122v-123, f. 135, f. 136, f. 185, f. 195, f. 202v-203, f. 203v-204. - une main du XIIIe s. complète l’analyse conduite par la main A sur le prologue (voir f. 4r, marge inf.) - une main du XIVe s. emploie une encre grisâtre, de tout petit module, elle est surtout présente au début du L. I (voir f. 5rb, marge ext. ; f. 5va, marge inf.)
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