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Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Le ms. se compose de deux unités codicologiques, réalisées à la même époque (1171-1190) dans le scriptorium de l’abbaye de Saint-Victor de Paris. Les deux unités transmettaient une partie de l’œuvre de Richard de Saint-Victor (m. 1173), comprise dans une édition des opera omnia de Richard en plusieurs volumes, réalisée peut-être peu après la mort de l’auteur à la demande de l’abbé Guérin (cf. le cas analogue des opera omnia d’Hugues de Saint-Victor commandité par l’abbé Gilduin). Les deux unités semblent être encore distinctes lors qu’au XVe s. on appose les ex-libris et l’escarboucle de l’abbaye aux f. 2v et 175r-v (un autre ex-libris au f. 81r). Entre la fin du XVe s. et la rédaction du catalogue de Claude de Grandrue (1513-1514), les deux unités sont reliées dans un seul volume, folioté de manière continue (avec des sauts et des répétitions) et protégé par deux gardes en parchemin (une en tête, l’autre en fin d’ouvrage) provenant d’un ms. du XIIIe s. La table des matières sur le verso de la garde supérieure, rédigée par Claude de Grandrue, donne le contenu du ms. dans son état actuel.Le ms. poursuit sa vie dans la bibliothèque de Saint-Victor et reçoit plusieurs cotes : celle de Claude de Grandrue (« HH 16 », deux fois au verso de la garde supérieure en parchemin) ; celle d’Eustache de Blémur vers 1660 (« B. e. 25 », f. 1r) ; celle d’Antoine Vyon d’Hérouval vers 1690 (« 273 », au verso de la garde supérieure en parchemin) ; celle de l’inventaire dressé au milieu du XVIIIe s. (« 273 » biffée, au verso de la garde supérieure en parchemin) ; celle de l’entrée du ms. à la Bibliothèque Nationale en 1796 (« S. Victor 55 » au recto de la garde supérieure en parchemin). Gilbert Ouy (p. 266) indique aussi l’ancien numéro « 270 » (dont le présent ms. ne porte aucune trace) correspondant au numéro écrit à l’encre dans les marges du catalogue de Grandrue vers 1651, lors d’un récolement exécuté après l’inondation de la bibliothèque.
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