Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Latin 14516

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  • Titres attestés :
    • Richardus de Sancto Victore, De gratia contemplationis (Beniamin maior) ; De duodecim patriarchis (Beniamin minor) ; De exterminatione mali et promotione boni ; De statu interioris hominis.
    • Richardus de Sancto Victore, In expositione tabernaculi foederis ; De meditandis plagis quae circa finem mundi evenient ; De templo Salomonis ; De concordia temporum ; Expositio in visionem Ezechielis.
  • Autre forme de la cote :
    • Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Latin 14516
    • Paris. BnF, Latin 14516
  • Conservé à : Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
  • Langues : latin
  • Auteur : Richard de Saint-Victor (1110?-1173)
  • Support : Parchemin.
  • Composition :
    • 261 ff. numérotés 1-253 (saut de 73 à 80 inclus, deux feuillets consécutifs numérotés 141, deux autres consécutifs numérotés 248), précédés par deux gardes en papier et une en parchemin, et suivis par une garde en parchemin et deux gardes en papier. Les f. 176-252 garde trace d’une ancienne foliotation en chiffres romains 1-79, écrite à l'encre brune effacée dans la marge supérieure de chaque recto.
  • Aspects codicologiques :
    • Ms. composé de deux unités codicologiques (ff. 1-174, 175-252), produites à la même époque (1171-1190) et dans le même scriptorium (abbaye de Saint-Victor de Paris), réunies à la fin du XVe s. ou au début du XVIe s261 ff. numérotés 1-253 (saut de 73 à 80 inclus, deux feuillets consécutifs numérotés 141, deux autres consécutifs numérotés 248), précédés par deux gardes en papier et une en parchemin, et suivis par une garde en parchemin et deux gardes en papier. Les f. 176-252 garde trace d’une ancienne foliotation en chiffres romains 1-79, écrite à l'encre brune effacée dans la marge supérieure de chaque recto.
  • Reliure :
    • Demi-reliure en maroquin rouge sur ais de carton couverts de papier raciné, dos à cinq nerfs signé « Ottmann-Duplanil 1850 », avec titre en lettres dorées « Richardus de S. Victore », et au chiffre de la République Française.
  • Estampille :
    • Aux f. 1r et 252v, estampille de la Bibliothèque Nationale identique à Josserand-Bruno type n° 17 (Révolution, 1792-1802).

Parties du manuscrit

BnF Archives et manuscrits

Intervenant

Ancien possesseur

Anciennement dans

Historique de la conservation

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • Le ms. se compose de deux unités codicologiques, réalisées à la même époque (1171-1190) dans le scriptorium de l’abbaye de Saint-Victor de Paris. Les deux unités transmettaient une partie de l’œuvre de Richard de Saint-Victor (m. 1173), comprise dans une édition des opera omnia de Richard en plusieurs volumes, réalisée peut-être peu après la mort de l’auteur à la demande de l’abbé Guérin (cf. le cas analogue des opera omnia d’Hugues de Saint-Victor commandité par l’abbé Gilduin). Les deux unités semblent être encore distinctes lors qu’au XVe s. on appose les ex-libris et l’escarboucle de l’abbaye aux f. 2v et 175r-v (un autre ex-libris au f. 81r).
    Entre la fin du XVe s. et la rédaction du catalogue de Claude de Grandrue (1513-1514), les deux unités sont reliées dans un seul volume, folioté de manière continue (avec des sauts et des répétitions) et protégé par deux gardes en parchemin (une en tête, l’autre en fin d’ouvrage) provenant d’un ms. du XIIIe s. La table des matières sur le verso de la garde supérieure, rédigée par Claude de Grandrue, donne le contenu du ms. dans son état actuel.
    Le ms. poursuit sa vie dans la bibliothèque de Saint-Victor et reçoit plusieurs cotes : celle de Claude de Grandrue (« HH 16 », deux fois au verso de la garde supérieure en parchemin) ; celle d’Eustache de Blémur vers 1660 (« B. e. 25 », f. 1r) ; celle d’Antoine Vyon d’Hérouval vers 1690 (« 273 », au verso de la garde supérieure en parchemin) ; celle de l’inventaire dressé au milieu du XVIIIe s. (« 273 » biffée, au verso de la garde supérieure en parchemin) ; celle de l’entrée du ms. à la Bibliothèque Nationale en 1796 (« S. Victor 55 » au recto de la garde supérieure en parchemin). Gilbert Ouy (p. 266) indique aussi l’ancien numéro « 270 » (dont le présent ms. ne porte aucune trace) correspondant au numéro écrit à l’encre dans les marges du catalogue de Grandrue vers 1651, lors d’un récolement exécuté après l’inondation de la bibliothèque.

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