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Collection IIIF
Manifestes IIIF dans cette collection
Type de numérisation non spécifié
Numérisation intégrale
Numérisation :
Parchemin, 19 f. numérotés 2-20, 330 × 230 mm (texte : 245 × 170 mm), une seule main soignée, 30 lignes (f. 2r-9v), puis 46 (f. 10r-17r), initiales rouges aux f. 2v-4r, initiale ornée non exécutée au f. 2r. Astrologie, sauf Abbon de Fleury, De ratione spere (15r-16v) et quelques notes sur la nature de l’âme (16v). Blancs : 18r et 19r-20r. Ce ms. a servi de modèle, pour le texte, au Los Angeles, J. Paul Getty Museum, 72, ms. de grand luxe et chef-d’oeuvre d’enluminures du début du XVe siècle (cf. Juste 2007, p. 337-338)
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Liber Alchandrei philosophi (2-13). - Epistola Phetosiri de sphera (13-13v). - "Quicumque nosse desiderat legem..." [traité astronomique arabe traduit en latin] (14-15). - Abbo Floriacensis, Sententia de differentia circuli et spherae (15-16v). - Pseudo Alexander Astrologus, Mathematica (17-17v). - Varia astronomica et astrologica (18v, 20v).
Le texte du f. 18v a été copié à une date plus tardive, peut-être au XIe s.
Ce ms. est intéressant à plus d'un titre, car les textes qu'il contient attestent l'influence des traités d'astronomie arabe en Occident."
Source des données : Persée - DER-IRHT, LXXXIV
2r-11r «Incipit Liber Alchandrei Philosophi. Luna est frigidae naturae et argentei coloris — aut in cervice habens signum, ridens. Explicit Liber primus » . = Liber Alchandrei [AAAS, 76 ; Burnett 1988, 147 n. 17 ; Juste 2004a, 201 n. 55 et 217 n. 97]
11r-12v «Incipit Liber secundus. Regi Macedonum Alexandro astrologo et universa philosophia perfectissimo — qui nascitur sapiens, docibilis set proficit sibi » . = Epistola Argafalau ad Alexandrum (sauf les derniers paragraphes du c. 8) [Burnett 1987a, 140 n. 33 ; Burnett 1988, 147 n. 17 ; Burnett 1994, 121 et 124-125]
12v-13r «Saturni hora mala est et fortis, non est bona nec ad proelium facere — et sunt suae parabolae dulces » . = Benedictum sit nomen domini…, 12.5-7 et 8-12.4
13r-13v «Incipit epistola Phetosiri de sphera. Phethosiris Nechepso regi salutem. De his quae a me ad humanae vitae — adversa omnia provenient. Explicit (sans figure, mais avec quatre tables : valeurs numériques des jours lunaires, alphabet numérique, division par 29, valeurs numériques des jours de la semaine). = Sphère de Pétosiris [éd. Wickersheimer 1914, 166-167 ; HMES, I, 683 n. 3 ; TK, 1039 ; éd. critique notamment d’après ce ms. par Tolles, 57-60 ; Liuzza 2011, 70 n. 265]
14r-15r «Quicumque nosse desiderat legem astrorum, necesse ei est — et si numerus signi superaverit, convalescet » . = Quicumque nosse desiderat legem astrorum… [AAAS, 65 et 76 ; Juste 2004a, 220 n. 99]
16v «Iani prima dies et VII fine timetur — Dat duodena cohors septem inde decem Decembris » . = Jours égyptiens versifiés
16v Quatre figures magico-astrologiques en partie liées aux Alchandreana [Wickersheimer 1914, 174-177 (avec reprod.) ; reprod. Burnett 2004, fig. 1 ; Juste 2007, 59 et 366 (avec reprod., planche VI)]
17r-17v «Incipiunt proporciones compftfntfs kn bstrprxm indxstrkb (!). In exordio omnis creaturae herus uranicus inter cuncta sidera XII maluit — Sol tamen confundit omnis ardore suo » . = Proportiones competentes in astrorum industria, 1-7.15 [TK, 739 ; Burnett 1987a, 141 n. 38]
18v (ajouté au XIe s.) «Si vis scire docte indubitanter qui de duobus militibus — cui inique non prosperabitur » . = Proportiones competentes in astrorum industria, 55, 57 et 34
20v (ajout du début du XIe s.) Notes d’Adémar de Chabannes : calcul de son «horoscope » d’après les méthodes des Alchandreana [B. Bischoff, « Bearbeitung... », p. 183 n. 3 et 185 n. 11 ; D. Juste, «Non-transferable Knowledge: Arabic and Hebrew Onomancy into Latin », Annals of Science 68, 2011, p. 517-529 (p. 528-529)]
Saint-Martial de Limoges
Ce ms. porte deux ex-libris (f. 20v): le premier, "Iste liber est mei Hugonis de Pulchrovisu", d'une main du XIIIe s. est suivi de la signature "Pulchrovisu"; le second, "Iste liber est magistri Johannis Egidii ... (?) et constitit eidem ... (?)", d'une main du XIVe s., a été gratté. Il s'agit peut-être de Johannes Egidius, qui fut chantre de Notre-Dame, puis cardinal en 1405 (+ 1407). Le ms. a ensuite appartenu à Antoine Loisel (signature "Ant. Loisel" aux ff. 2 et 20v), avocat et grand-père de Claude Joly, chantre de Notre-Dame qui légua les mss. dont il avait hérité de son grand-père au chapitre de Notre-Dame de Paris en 1680.
Notre-Dame.
Estampilles Bibliothèque Royale Ancien Régime, 1735-1791, modèle identique à Josserand-Bruno 275 et pl. type 14 et Bibliothèque impériale, 1852-1870, modèle avec la mention "MSS." proche de Josserand-Bruno, 289 et pl. type 36.
notes d’Adémar de Chabannes (f. 20v) ; Hugues de Beauregard, co-fondateur de l’université de Bourges en 1467 (cf. f. 20v) ; Antoine Loisel, avocat parisien mort en 1617 (cf. f. 20v) ; Notre-Dame de Paris (jusqu’en 1756)
Source des données : Biblissima
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