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Manifeste IIIF
Numérisation :
Parch., IXe s. (2ème moitié), sauf f. 1-1v° et 50v°-54 additions du Xe s. ou Xe-XIe s., I + 197 ff. + 2 ff. non numérotés (f. 34v°, 54v°, 78v°-79, 148v°-149, 195v°-196, 197v° et [199v°] blancs), 2 col. aux f. 2-50 et 55-195, 230 x 215 mm. Corrections et gloses marginales contemporaines d'une petite écriture aux lettres bien détachées qui serait celle de Heiric d’Auxerre, souvent disposées en forme de triangles la pointe en bas, et autres gloses plus tardives (XIe-XIIe s. ou XIIe s.), surtout aux f. 55-77 où elles forment un véritable commentaire du Querolus que C. Barlow, op. cit. infra, propose d’attribuer à Arnoul d’Orléans, et aux f. 139-144v°. Quelques notes tironiennes en marge des f. 56v° et 123v° reproduisant les titres ou incipit du texte, et au bas du f. 197. Au f. 77v°, dessin de trois grands cercles concentriques, et au f. 78, grand dessin circulaire à la plume d’un labyrinthe. Quelques additions et essais de plume: f. Iv°, alphabet grec suivi des noms des lettres d’une main italienne du XVe-XVIe s.; f. [198], à droite: «AVGELLO»; f. [198v°]; essais de plume informes et deux noms, et aussi liste de prénoms au f. [199] (cf. infra, Possesseurs); f. [199], «Terminus est in quem resoluitur propositio » (XIVe s.?).
Source des données : Persée - DER-IRHT, XXI
f. 3 (2ème du texte de Censorinus): //quod scilicet
~ f. 1-1 v° (add.): ‹Epistula de alphabeto graeco ad Narinum›.
inc.: «Animi probitate ac corporis uenustate decusato (au-dessus d'une main moderne: “ decorati ”) A Narino philosopho U. scolasticorum uiliss‹imus› ualere et esse felicem. In indagine Argiuorum elementorum... » .
expl.: «...ad omnia perpetranda ».
f. 2-26v°: Censorinvs, De die natali (ms. V de Hultsch).
au f. 1v° une note du XVe s. reproduit les premiers mots du texte: «Sequens liber Incipit Munera... ».
titre f. 2: «INCIPIT LIBER CENSORINI AD Q. CERELLIVM ».
marge supérieure, titre moderne: «De Natali Die » (éd. F. Hultsch, Censorini De die natali liber, Leipzig, Teubner, 1874, p. 1-52).
f. 26-34: Ps. Censorinvs, Fragmentum (ms. V de Hultsch)
titre: «DE NATURALI INSTITUTIONE ».
inc.: «Initia rerum eadem elementa et principia dicuntur... ».
expl.: «... si syllabam subripias fieri heroicum ».
(ed. cit., p. 55-73; éd. partielle (chap. XV): H. Keil, Gramm. Lat., 6, Teubner, 1874, p. 607-617).
~ f. 35-50: ‹Avgvstinvs Hipponensis, De musica (Epitoma)› seu Praecepta artis musicae collecta ex libris... Augustini de Musica (C. P. L. 258).
~ f. 50v°-54 (add.): Sermones IV dominicales (C. P. L. 1156)
inc.: «Ad cursum spiritalis stadii... ».
f. 55-77: Querolus (cum glossis Ps. Arnvlfi Avrelianensis - ms. V des éditions)
titre: «PLAVTI AVLVLARIA INCIPIT FELICITER ».
(gloses) marge supér. sur 3 col. (praef.) inc.: «Accidentibus ad operis huius noticiam aditu primo... ».
expl.: «... Iuuenalis ubi uicia cuiusque manifeste carpuntur».
(glose du titre): «Plautus dicitur a plausu quia plausibilia scripsit... ».
(texte) dans la panse du R initial: «Rutilius dicitur quod sit rutilus et splendens uirtutibus... ».
f. 60: une note commentant le lemme Ligerem cite Tibvllvs 1, 7, 12 (cf. Tibullo..., 1984, op. cit. infra, p. 1).
expl. f. 77, marge de droite: «... iuguli periculo ab illicitis exactionibus inhibent ».
glose interlinéaire: «ne maiori afficiatur si restiterit ».
à la fin du texte: «AVLVLARIA PLAVTI EXPLICITA FELICITER » (éd. du texte: R. Peiper, op. cit. infra, 1875; G. Ranstrand, Querolus siue Aulularia incerti auctoris comoedia, Göteborg, 1951; éd. et trad. française, L. Herrmann, Avianus. Œuvres éditées et traduites, Bruxelles, 1968, p. 69-167 (Collection Latomus, 96), avec attribution à Avianus; éd. d'après ce ms., A. Masera, Querolus sive Aulularia: la nuova cronologia e il suo autore, Florence, 1991 (Univ. degli Studi di Torino, Fondo di studi Parini-Chirio filologia testi e studi, 3), X-234 pp; C. Jacquemard-Le Saos, Querolus (aulularia) le grincheux (comédie de la petite marmite), Paris, Les Belles Lettres, 1994, p. LIX éd. des gloses d'Arnulfus d'après ce ms.: C. W. Barlow, op. cit. infra, 1938, p. 107-117; éd. de la préface seule d’après le ms. Milano, Bibl. Ambros., H. 14 inf., R. Sabbadini, Storia e critica dei testi latini, Catane, 1914, p. 443-444).
f. 79v°-146: Ivlivs Paris, Epitome Valerii Maximi.
titre, cf. infra, f. 148.
f. 79v°, col. 2 -80v° col. 2, après la praef. liste des capitula des 10 livres (éd. d'après ce manuscrit C. Kempf, Valerii Maximi Factorum et dictorum memorabilium libri nouem..., Leipzig, Teubner, 1888, p. 473-587).
f. 146v°-148: Ivlivs Paris, Epitome de nominibus
titre: «LIB‹ER› X DE PRAENOMINIBVS ».
à la fin: «C. TITI PROBI FINIT EPITOMA HISTORIARVM DIVERSARVM EXEMPLORVMQVE ROMANORVM (plus bas) FELICITER EMENDAVI / DESCRIPTVM RABENNAE / RVSTICVS HELPIDIVS DOMNVLVS VC » (ed. cit., p. 587-591).
~ f. 149v° col. 1: ‹De septem mirabilibus mundi› (= Appendice à Vibivs Sequenter)
titre: «Septem mira ».
inc.: «Aedis Dianae Epheso... » (éd. A. Riese, op. cit. infra, p. 159).
f. 149v°-188: Pomponivs Mela, De chorographia (ms. A des éditions)
titre: «POMPONII MELAE DE CHOROGRAPHIA LIBRI TRES FELICITER ».
à la fin: «POMPONII MELAE DE CHOROGRAPHIA LIBRI TRES EXPLICITI FELICITER, FL. RVSTICVS HELPIDIVS DOMNVLVS VC. ET SEC. COM. CONSISTOR. EMENDAVI RABENNAE » (éd. crit. G. RANSTRAND, op. cit. infra, 1971).
f. 188-195: Vibivs Seqvester, De fluminibus, fontibus, lacubus, nemoribus... (ms. V de Gelsomino).
titre: «VIBII SEQVESTRIS DE FLVMINIBVS FONTIBVS LACVBVS NEMORIBVS PALVDIBVS MONTIBVS GENTIBVS PER LITTERAS ».
f. 197 (add. ou essai de plume, XIIe s.): Ps. Cato, Disticha (extrait)
pas de titre.
inc.: «Si deus est animus nobis ut carmina dicunt... ».
expl.: «... Nam diuturna quies uiciis alimenta ministrat » (I, dist. 1-2).
Origine: française, probablement du scriptorium de Saint-Germain d’Auxerre, et l’annotateur contemporain serait, non pas Loup de Ferrières († 862) comme l’ont cru L. Traube et M. Manitius (cf. E. von Severus, op. cit. infra), mais son élève Heiric d’Auxerre moine de Saint-Germain († vers 876-877) (cf. G. Billanovich, op. cit. infra). L. Delisle a cru que ce manuscrit était originaire de la région d’Orléans, d'après une addition du Xe s. au f. 196v°, intitulée: «De ministerio Arnulfi », suivie d’une liste de localités identifiées par lui comme appartenant à l'archidiaconé de Pithiviers (diocèse d’Orléans) (cf. L. Delisle, op. cit. infra, p. 486-488, avec publication de la liste et C. Barlow, op. cit. infra, p. 99-100), mais selon R. M. Thomson, il ne serait arrivé dans cette région qu’aux alentours de l’an 1000 (cf. R. M. Thomson, op. cit. infra, p. 182). On remarque quelques additions de deux mains du XIe s. et XIIe s. sur la Loire, l’Oise (Esia), la Seine et la Moselle (cf. C. W. Barlow, op. cit. infra, p. 123). Le manuscrit serait la copie d’un ou plusieurs manuscrits faite à partir d’un exemplaire corrigé de Köln, Dombibl. 166, qui est le plus ancien témoin survivant de Censorinus. Belle écriture ronde soignée, où l’on remarque des a en forme de cc, le H en forme de K, des ligatures st, rt, ct, nt, et pour us; quelques notes tironiennes; les f. 50v°-54 sont d’une écriture du Xe-XIe s. serrée, un peu anguleuse et légèrement penchée. Le ms. Milano, Ambros. H. 14 inf. (fin XVIe s.) est une copie partielle de ce manuscrit, peut-être d'après un descendant du XIIe s. annoté par Pétrarque dont il reproduit les gloses (cf. G. Billanovich, op. cit. infra). B. Bischoff, op. cit. infra (1998), rapproche ce ms. des mss El Escorial, Real Bibl. del monasterio San Lorenzo, M. III. 14 (f. 4-113) et O. III. 31, tous issus d’un scriptorium de l’Ouest de la France.
Possesseurs: quelques noms ou prénoms ajoutés comme des essais de plume: f. [198v°] «Antonius » et en-dessous: «Petrus de bernach... claro (?) » (Xe s.?) et f. [199]: «Antonius / Petrus / Iohanes / Franchus (?) » (Xe s. ?); Serafinus de Nybia, de Novare, qui inscrit son nom aux f. [198]: «Serafini de Nybia» et [199] en haut: «SeRafini» avec paraphe, «Serafini Nybii» (XVe s.); d'après L. C. Rossi, op. cit infra, 1997, le manuscrit, présent dans la bibliothèque ducale de Pavie, fut prêté à Martino Paolo Nibia vers 1485; le cardinal Guglielmo Sirleto († 1585), cote «223 » en haut du f. 1, note au f. I: «Emptus ex libris cardinalis Sirleti »; le cardinal Ascanio Colonna († 1608); Giovanni Angelo duc d’Altemps († 1620), le manuscrit est l’un des 84 manuscrits qu’il dut vendre au pape Paul V en 1612 (cf. G. Mercati, op. cit. infra), il en fit faire une copie qui est actuellement le ms. Ottob. lat. 1549; le manuscrit aurait été emprunté par Giulano Saracini d’Ancône en 1662.
Source des données : Biblissima
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