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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
(ff. 1r-56v) [Erennius], Commentaire à la métaphysique d'Aristote, éd. A. Mai, Classicorum auctorum e Vaticanis codicibus editorum, t. IX, Rome, 1837, pp. 513-593 : [titre] Ερεννίου φιλοσόφου ἐξήγησις εἰς τὰ μετὰ τὰ φύσικα. Ce commentaire attribué à Erennius (ou Herennius), condisciple de Plotin auprès d'Ammonius Saccas à Alexandrie, est un faux élaboré au quinzième siècle à Rome dans le milieu du cardinal Bessarion (DPhA, Supplément, p. 258) ou bien au seizième siècle, peut-être par le copiste et marchand de manuscrits Andréas Darmarios (DPhA, III, p. 236) ; il est composé d'extraits de Philon d'Alexandrie, Alexandre d'Aphrodise, Proclus, Damascius, Saint Augustin et Georges Pachymère.
(ff. 57r-58v) feuillets vierges.
(ff. 59r-122v) Proclus, Éléments de théologie, éd. E. R. Dodds, Proclus. The Elements of Theology, Oxford, 1964, propositions 1-208 et début de la proposition 209 : [titre] πρόκλου διαδόχου, στοιχείωσις θεολογικὴ ; [desinit] ἃς ἐν τῆ καθόδου περιελάβετο καὶ γενομένη ; le texte s'interrompt en milieu de page.
Source des données : Pinakes
Manuscrit ayant appartenu à Jacques-Auguste de Thou, président au parlement de Paris et maître de la librairie royale ; au f. 1r figure l'indication de possession Jac. Aug. Thuani.
De Thou meurt en 1617 mais ses livres furent pas vendus avant 1679 ; tous les manuscrits anciens sont acquis par Colbert, à qui ils sont livrés au début de l'année suivante. Dans la bibliothèque de Colbert, le manuscrit porte la cote 1222, qui figure dans la marge supérieure du f. 1r et sur le dos de la reliure.
Après la mort de Colbert en 1683, ses livres passent successivement à deux de ses fils, Jean-Baptiste Colbert, marquis de Seignelay, mort en 1690, puis l'archevêque de Rouen, Jacques-Nicolas Colbert, mort en 1707 ; celui-ci lègue la collection au fils du marquis de Seignelay, l'abbé Charles-Éléonor Colbert, qui, malgré les dispositions du testament de son oncle, entreprend de disperser la bibliothèque colbertine : les imprimés sont vendus en 1728 et des négociations commencent la même année en vue de l'acquisition des manuscrits par le roi ; en février 1732, aucun accord n'ayant été trouvé sur le prix de la collection, Charles-Éléonor Colbert finit par l'offrir au roi en comptant sur sa générosité et obtient une compensation de 300 000 livres. Les manuscrits sont portés à la librairie royale les 11 et 12 septembre 1732.
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