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[« Anthologie »], recueil d'hymnes ecclésiastiques mises en musique par divers compositeurs.
1(ff. 1-7v) Ἀνοιξαντάρια, partie chantée du Psaume προοιμιακός (Ps. 103, par lequel débute l'office des vêpres, du verset 28, 2e stique, jusqu'à la fin [v. 35], avec reprise des vv. 19, 2e stique, 20, 1er st., et 24, st. 1 et 2 ; cf. L. Clugnet, Dictionnaire grec-français des noms liturgiques, Paris 1895, p. 12 ; texte dans la seconde édition romaine de l'ΩΡΟΛΟΓΙΟΝ, 1937, pp. 221-222 ; cf. aussi le Paris. Suppl. gr. 1046, ff. 4-14v). Dans le manuscrit, le texte est mutilé du début : après sept lignes de térétismes, le premier mot conservé est εὐφρανθήσεται (Ps. 103, 31, 2e stique) ; la reprise du verset 19, 2e st., a lieu au f. 6v. Entre deux stiques d'un même verset, doxologies diverses, amplifiées par des térétismes. Le ton de l'ensemble est le quatrième plagal. A la fin (f. 7v) : Τέλος τῶν ἀνοιξανταρίον (sic).
2(ff. 8-16v) Suite des hymnes chantées à vêpres (cf. éd. citée de l'Horologium, pp. 222-227), à savoir : a(ff. 8-12v) les kékragaria des huit tons [= Ps. 140, versets 1 et 2 seulement, εἱρμολογικὰ κεκραγάρια ms.], musique de PIERRE DE BYZANCE (Pierre Bereketis), παρὰ κὺρ Πέτρου προτοψάλτου (sic) τοῦ Βυζαντίου ms. ; b(ff. 12v-13v) l'hymne ἐπιλύχνιος (Φῶς ἱλαρόν, texte éd. dans W. Christ-M. Paranikas, Anthol. gr. carm. Christian., Leipzig 1871, p. 40), mis en musique par PIERRE [DE BYZANCE], ἐξήγησις κὺρ Πέτρου εἰς τὴν εἴσοδον ms. ; c(ff. 13v-14) la même hymne traitée plus brièvement (σύντομον ms.) ; dplusieurs séries de graduels (προκείμενα) chantés à vêpres, d'abord (ff. 14-15) sept graduels, un pour chaque jour de la semaine (texte dans l'éd. citée de l'Horologium, pp. 226-227 ; le ms. omet le στίχος ou les στίχοι faisant suite ordinairement au προκείμενον proprement dit), puis deux graduels employés en alternance, le dimanche, pendant le carême, soit (f. 15) Μὴ ἀποστρέψῃς — λύτρωσαι αὐτήν (texte ibid., p. 713, ll. 18-21 ; v. aussi p. 719 et pp. 721-722), et (f. 15r.v) Ἔδωκας — Κύριε (ibid., p. 718, ll. 3-4 ; v. aussi p. 720 et p. 724), plus loin (f. 15v) le graduel du dimanche de Pâques (texte dans l'éd. romaine du ΠΕΝΤΗΚΟΣΤΑΡΙΟΝ, 1883, p. 22, ll. 10-11), et enfin (ff. 15v-16v) cinq graduels pour chacun des cinq premiers jours de l'octave de Pβques (même édition, pp. 25, 30, 33, 36, 38 ; comme pour tous les graduels énumérés précédemment, notre ms. omet les στίχοι suivant d'ordinaire chaque προκείμενον). Au f. 15v, juste avant le graduel du dimanche de Pβques, on lit le Κατευθυνθήτω chanté à la messe des présanctifiés (texte dans J. Goar, ΕΥΧΟΛΟΓΙΟΝ, Paris 1647, p. 201, col. 1, ll. 8-6 du bas ; cf. J.-B. Rebours, Traité de Psaltique, Paris 1906, pp. 186-187).
3Introduites (f. 16v) par la rubrique ὁς ἀπετῆ ἠ τάξις, ἀρχῆ του ὀρθρου (sic), hymnes chantées à laudes, à savoir : a(ff. 16v-27v) mis en musique (quatrième ton) par JEAN, protopsalte de la Grande Église (sans doute Jean de Trébizonde, cf. Suppl. gr. 1046, f. 32v), le Πολυέλεος (i. e. le Ps. 134 suivi, ff. 23 ss, d'une longue doxologie Gloria Patri, avec, comme tropaires δοξαστικά, d'abord un τριαδικόν, puis, après le Καὶ νῦν, f. 26, un théotokion, le tout amplifié par les térétismes : cf. le πολυέλεος, en tout point identique, du Suppl. gr. 1046, ff. 38-44) ; b(ff. 27v-33v) un choix de versets et de tropaires (ἐκλογὴ συνοπτικὴ ms.) pour les fêtes de la Vierge, musique de BALASIOS le Péloponnésien, quatrième ton (il s'agit de 18 stiques du Ps. 44, chacun suivi d'un théotokion commençant par Χαῖρε : ces théotokia ne se retrouvent pas dans les éditions courantes du Théotokarion, p. ex. celle d'Agapios Landos, Venise 1643 ; le tout est terminé par un ἀλληλούϊα ; les stiques retenus sont les suivants : Ps. 44, vv. 2 à 5, st. 2 ; v. 8, st. 2-3 ; vv. 10, st. 2-11, st. 2 ; v. 13, st. 2 ; v. 18, st. 1) ; un certain nombre des stiques utilisés figurent dans l'éd. citée de l'Horologium, pp. 846-848, comme ἀντίφωνα de la messe pour la fête de l'Hypapantè (2 février) ; c(ff. 33v-35v) la Τιμιωτέρα (texte de [COSMAS DE JÉRUSALEM], cf. Suppl. gr. 1046, f. 83) traitée successivement dans les huit tons par PIERRE DE PÉLOPONNÈSE, Πέτρου λαμπαδαρίου ms. ; dla grande doxologie Δόξα ἐν ὑψίστοις (cf. Suppl. gr. 1046, f. 91 ; texte dans l'éd. citée de l'Horologium, pp. 126-127) traitée par les musiciens suivants : (ff. 35v-39) MÉLÈCE, hiéromoine sinaïte (cf. Suppl. gr. 1135, f. 219v), premier mode, (τετρά)φ(ωνος) ms. ; (ff. 39-42) [PIERRE] DE BYZANCE, τοῦ Βυζαντίου ms., premier mode ; (ff. 42-45v) DANIEL, protopsalte de la Grande Église, mode grave (comme dans le Suppl. gr. 1046, ff. 105v-107 ; sur le musicien, cf. notice du même ms., f. 44) ; (ff. 45v-49) GERMAIN DE NÉO-PATRAS, premier plagal ; (ff. 49-52v) BALASIOS, mélodie revue et « embellie » ultérieurement par GRÉGOIRE, lampadaire de la Grande Église, mode grave, ἠ παρούσα ἐπτάφωνος δοξολογία ἐτονίσθη ποτέ εἰς το ἀρχαίον παρα κύρ Μπαλασίου ἱερέος, νῦν δὲ ἐκαλοπίσθη παρὰ τοῦ Γρηγορίου λαμπαδαρίου τῆς μεγάλης ἐκκλησίας ms. (il s'agit de Grégoire Λευΐτης, l'un des trois réformateurs de la musique ecclésiastique, qui fut nommé « protopsalte » le 21 juin 1819 — v. G. Papadopoulos, Συμϐολαὶ εἰς τὴν ἱστορίαν τῆς... ἐκκλησιαστικῆς μουσικῆς, Athènes 1890, P. 331 — : il avait été « lampadaire » avant d'accéder à cette dignité, et S. Eustratiadès, Κατάλογος... Λαύρας, Paris 1925, p. 448, distingue à tort deux Grégoires, alors qu'un titre transcrit par A. Papadopoulos-Kérameus, Ἱεροσολυμιτικὴ Βιϐλιοθήκη, t. V, Saint-Pétersbourg 1915, p. 327, cod. 6, établit que le lampadaire et le protopsalte ne forment qu'un seul personnage) ; (ff. 53-56v) BALASIOS, autre mélodie, « embellie » après coup, comme la précédente, mais par PIERRE DE PÉLOPONNÈSE,... καλοπισθήσα παρα τοῦ Πέτρου λαμπαδαρίου ms., quatrième plagal ; e(f. 57r.v) le trisagion chanté, τρισάγιον ἀσματικόν του τιμίου σταυροῦ εἰς την εἴσοδον της δοξολογίας ms., quatrième mode. A la fin (f. 57v) : τέλος του ὄρθρου καὶ το (!) θεῶ δόξα.
4(ff. 58-60) Quelques tropaires chantés au cours de la liturgie [de Saint Jean Chrysostome], à partir de la « petite entrée », musique de PIERRE [DE PÉLOPONNÈSE ?], ἐξήγησις τοῦ Πέτρου ms., soit : (f. 58) le tropaire εἰσοδικόν pour les dimanches du Triodion (cf. éd. citée de l'Horologium, p. 858, et Cyrille Charon, Les Saintes et divines liturgies..., Beyrouth 1904, p. 27 et p. 257, n° 7), deuxième mode, suivi dans le même ton (ff. 58-59) du trisagion, avec (f. 59) la reprise précédée de Δύναμις (comme dans C. Charon, op. cit., p. 28 et p. 30), puis (f. 59r.v) du tropaire σταυροαναστάσιμον qui remplace le trisagion à certaines dates (cf. C. Charon, ibid., p. 30, ll. 7-1 ab imo, et le Suppl. gr. 1046, ff. 113v-114) ; (f. 60) l'alléluia qui précède l'Évangile, premier mode.
5(ff. 60v-92v) Chéroubika, suivis (comme dans le Suppl. gr. 1046) de quelques chants de la liturgie des présanctifiés et de la liturgie de S. Basile ; a(ff. 60v-71) chéroubika mis en musique par BALASIOS (τὸ παρὸν κὺρ Μπαλασίου βλήτου [?] ms.), à savoir : un (τετρά)φ(ωνον) du premier ton, un chéroubikon ordinaire dans le même ton, un pour chacun des modes II à IV authentes et plagal I, deux pour le deuxième plagal, et un du mode grave ; b(ff. 71-72) un autre du mode grave, musique de Τριαντάφυλλος, de Thessalonique (τοῦ Τριαντάφιλου ms., cf. f. 86) ; c(ff. 72-73) de nouveau, un chéroubikon de BALASIOS, quatrième plagal ; d(ff. 73-85) une série complète de chéroubika, un pour chacun des huit tons, sous le titre ἰδοὺ καὶ τὰ παρόντα ἀτινα συνετέθησαν... [suit un mot gratté] ; eextraits de la messe des présanctifiés (cf. Suppl. gr. 1046, ff. 145v-147, et Suppl. gr. 1135, ff. 140-144v), le chéroubikon Νῦν αἱ δυνάμεις (f. 85r.v), premier mode, (τετρά)φ(ωνος), arrangement de PIERRE (de Péloponnèse ou de Byzance ?, ἐξήγησις τοῦ Πέτρου χερουϐικὸν τη αγιά καὶ μεγάλη Τὲσσαρακοστή ms.), et le koinonikon Γεύσασθε καὶ ἴδετε (ff. 86-87), premier mode, (τετρά)φ(ωνος), arrangement de Τριαντάφυλλος, de Thessalonique (παρὰ τοῦ Τριἀντάφιλου του Θεσαλονικαίως ms.) ; ftrois chants de la liturgie de S. Basile (cf. Suppl. gr. 1046, ff. 144-145v), soit : dans un arrangement de NICOLAS BOUAS, ἐξήγησις τοῦ Νικολάου Μπούα καὶ ἰμετέρου διδασκάλου ms., deuxième ton, le Sanctus suivi de deux ἀμήν (ff. 87-88v), et le Σὲ ὑμνοῦμεν (ff. 88v-89v), que l'on chante juste après la consécration, puis, dans un arrangement de DANIEL, protopsalte, la fin du théotokion Ἐπὶ σοὶ χαίρει, κεχαριτωμένη (ff. 90-91), premier ton, (τετρά)φ(ωνον), avec reprise de la dernière phrase (ff. 91-92v) traitée plus amplement dans un autre mode (quatrième plagal).
6(ff. 93-118v) Koinonika selon l'ordre des huit tons (cf. Suppl. gr. 1046, ff. 147 ss), présentés comme suit : chaque ton comporte trois koinonika, mis en musique respectivement (l'ordre est immuable) par DANIEL, protopsalte (cf. f. 93), par PIERRE [DE PÉLOPONNÈSE] (τοῦ Πέτρου λαμπαδαρίου f. 94) et par BALASIOS (cf. f. 95) ; soit : (ff. 93-96v) premier mode ; (ff. 96v-99v) deuxième mode ; (ff. 99v-102v) troisième mode ; (ff. 102v-105v) quatrième mode ; (ff. 105v-109) premier plagal ; (ff. 109-112) deuxième plagal ; (ff. 112-115) mode grave ; (ff. 115-118v) quatrième plagal.
7(ff. 118v-128v) Une série de « grands » koinonika, dans l'ordre des huit tons, mis en musique par PIERRE DE BYZANCE, lampadaire de la Grande Église (surnommé ὁ Φυγάς, à ne pas confondre avec Pierre Bereketis), ἀρχή... τα μεγάλα αἰνείται, σύνθεσις κύρ Πέτρου λαμπαδαρίου του βύζαντος sic ms. (sur le musicien, v. G. Papadopoulos, op. cit., pp. 324-325).
8(ff. 128v-143) Koinonika pour les jours de la semaine, le vendredi excepté (cf. Suppl. gr. 1135, ff. 93 ss) ; la musique est tantôt de DANIEL, [protopsalte], tantôt de PIERRE [DE PÉLOPONNÈSE] (plutôt que Bereketis, à en juger par le ton de chaque mélodie, cf. Suppl. gr. 1046, ff. 169-171) ; soit pour le lundi (ff. 128v-130) un koinonikon de Daniel, deuxième plagal, et (ff. 130-131v) un de Pierre, mode grave ; pour le mardi (ff. 131v-134) deux de Pierre, dans le premier ton, puis (ff. 134-135) un de Daniel, mode grave, enfin (ff. 135-136v) deux de Pierre, l'un dans le mode grave, l'autre dans le quatrième plagal ; suit (ff. 136v-137) un tropaire aberrant (τῶ παρόν ψάλετε εἰς ἀθληφόρους γυνέκας sic ms.), traité dans le quatrième ton (inc. Ὑπομένων ὑπέμεινα ; texte et musique [de PIERRE DE PÉLOPONNÈSE] identiques à ce qu'on trouve dans le Suppl. gr. 1333, ff. 280v-281) ; puis, pour le mercredi (ff. 137-138v) un koinonikon de Daniel, quatrième ton (εἰς τας ἐορτας της Θεοτόκου ms.), et (ff. 138v-140) un de Pierre, mκme ton ; pour le jeudi (f. 140r.v) un de Daniel, quatrième plagal, et (ff. 140v-141v) un de Pierre, même ton ; enfin, pour le samedi (ff. 141v-143) deux de Pierre (sur le texte éd. par J.-B. Rebours, op. cit., pp. 176-179, qui diffère de la leçon donnée par C. Charon, op. cit., p. 263), l'un dans le premier ton, et l'autre dans le premier plagal.
9(ff. 143-167v) Koinonika pour diverses fêtes fixes et mobiles (κοινονικά του ὀλου ενιαὐτοῦ ms., cf. Suppl. gr. 1046, ff. 171 ss et Suppl. gr. 1135, ff. 107 ss), suivis de quelques pièces similaires ; successivement pour : (f. 143r.v) le premier septembre, musique de CYRILLE, [archevêque de Tinos], Κυρίλου ἀρχιερεος ms. (cf. G. Papadopoulos, op. cit., p. 314), premier ton : (ff. 143v-144v) l'Exaltation de la Croix, 14 septembre, musique de DANIEL, [protopsalte], premier plagal ; (ff. 144v-145v) Noël, musique de PIERRE [DE PÉLOPONNÈSE] (cf. Suppl. gr. 1046, ff. 178-179), premier ton, (τετρά)φ(ωνον) ; (ff. 145v-146) l'Ιpiphanie, musique de Daniel, premier ton ; (ff. 146-147v) l'Annonciation, 25 mars, musique de Daniel, premier ton, (τετρά)φ(ωνον) ; (fο. 147v-148v) le dimanche des Rameaux, musique de Daniel, quatrième ton ; (ff. 148v-149) la même fête, musique de Pierre, quatrième ton ; (ff. 149v-150v) le dimanche de Pâques, musique de Daniel, premier ton ; (ff. 150v-151v) la même fête (le musicien n'est pas précisé), mode grave ; (ff. 151v-152v) le dimanche de Quasimodo, musique de Daniel, premier plagal ; (ff. 152v-154) le mercredi τῆς μεσοπεντηκοστῆς, musique de Daniel, quatrième ton ; (f. 154r.v) la même fête, musique de Pierre, quatrième ton ; (ff. 154v-155v) l'Ascension, musique de Daniel, quatrième ton ; (ff. 155v-156) la Pentecôte, musique de Daniel, premier ton (le texte de ce koinonikon est le même que dans les deux mss cités, cf. Suppl. gr. 1135, f. 133) ; (ff. 156v-157v) le premier dimanche après la Pentecôte, musique de Daniel, quatrième plagal ; (ff. 157v-159) la Transfiguration, 6 août, musique de Daniel, mode grave. Suivent quelques pièces sans indication de musicien : (ff. 159-160) un stichère pour la fête des Saints Cosme et Damien, 1er juillet, quatrième ton (texte dans l'éd. romaine des ΜΗΝΑΙΑ, t. VI, 1901, p. 12, ll. 23-31) ; (ff. 160-162) le cantique funèbre Τὸv ἥλιον κρύψαντα (pour l'introοt de l'office du Vendredi saint, ou Ἐπιτάφιος : τῶ παρὸν ψάλεται εἰς τον ἐπιτάφιον sic ms.), paroles et musique de [GERMAIN DE NÉO-PATRAS], premier plagal (cf. Suppl. gr. 1135, f. 155v) ; (ff. 162-163v) un tropaire idiomèle pour la même solennité (εἰς τον ἐπιτάφιον ms.), premier plagal (texte dans l'éd. romaine du ΤΡΙΩ̩ΔΙΟΝ, 1879, p. 708, ll. 24-35) ; (ff. 163v-167v) un tropaire pour le dimanche de Pâques, à laudes, précédé de la petite doxologie, premier plagal (identique à Suppl. gr. 1135, ff. 162v-167).
10(ff. 167v-169v) Un trisagion νεκρώσιμον, deuxième plagal, ἐτονίσθη ποτέ εἰς το ἀρχαίον παρα του Μπαλασίου ἰερέος, νύν δε ἐξιγήθη παρα τοῦ Νικολάου Μπούα καὶ ἠμετέρου διδασκάλου sic ms. : la musique est donc de BALASIOS, dans un « arrangement » de NICOLAS BOUAS.
11(ff. 170-173v) Ἄμωμος « ecclésiastique », musique de THÉODOSE (ἄμομος ἐκκλησιαστικός τονησθείς παρα τοῦ Θεοδοσίου ms.) : mκme choix de versets du Ps. 118, même disposition des trois στάσεις, et mκmes modes employés que dans le Suppl. gr. 1047, ff. 97-99v. Suit (ff. 173v-177v) un second Ἄμωμος (introduit par le mot ὄμια !) : mκme disposition que ci-dessus, mais les trois στάσεις sont dans le quatrième ton plagal.
12(ff. 178-182) Quelques chants de la période du carême et de l'office des funérailles, soit : (ff. 178-179v) un tropaire du lundi de la première semaine de carême (texte dans l'éd. citée du Triodium, p. 129, ll. 15-17), quatrième plagal ; (f. 179v) le même en abrégé, même ton ; (ff. 180-181v) précédée de la petite doxologie, une hymne de l'office funèbre (texte dans l'éd. romaine de l'ΕΥΧΟΛΟΓΙΟΝ, 1873, p. 273, ll. 2-14, ou pp. 305-306), deuxième plagal ; (f. 181v) le kontakion chanté aux grandes complies de la première semaine de carême (cf. Suppl. gr. 1046, f. 224v), deuxième plagal ; (ff. 181v-182) un théotokion de l'office funèbre (texte dans l'éd. citée de l'Euchologe, p. 264, ll. 20-22), deuxième ton.
13(ff. 182-196v) Choix d'hirmoi καλοφωνικοί (cf. Suppl. gr. 1135, ff. 176v ss) ; la mutilation finale du volume réduit leur nombre à huit, à savoir : (ff. 182-186v) un hirmos de MÉLÈCE LE Cr̸ETOIS, hiéromoine sinaïte, quatrième ton (inc. Ῥόδον τὸ ἀμάραντον, cf. Suppl. gr. 1302, f. 18v ; autres hirmoi du même dans le Suppl. gr. 1135, ff. 219v ss et 291) ; (ff. 186v-188v) un de DANIEL, lampadaire (?, τοῦ Δανιὴλ λαμπαδαρίου ms., cf. S. Eustratiadès, dans l'appendice au Κατάλογος... Λαύρας déjà cité, p. 449, où Daniel, lampadaire, est distingué de Daniel, protopsalte : il s'agit cependant du même personnage, voir G. Papadopoulos, op. cit., p. 313, et cf. Suppl. gr. 1140, pp. 131-136), deuxième plagal (inc. Μνήσθητι δέσποινα) ; (ff. 188v-190v) un autre de Daniel, θεοτοκίον τοῦ Δανιὴλ ms., premier ton, (τετρά)φ(ωνος) (inc. Σὲ προκατήγγειλε, cf. Suppl. gr. 1046, ff. 210-213) ; (ff. 190v-191v) un de PIERRE DE BYZANCE, dans un arrangement d'ANASTASE Βαΐας, ὁ παρὸν τοῦ Πέτρου του μελοδοῦ καὶ ἐξιγηθέν παρα τοῦ Ἀναστασίου Βαΐας ms., premier ton (cf., pour le texte, l'Hirmologium e cod. Cryptensi Ε. γ. II éd. en fac-sim. par L. Tardo, Musicae Byzantinae Monumenta Cryptensia I, Rome 1950, f. 6v, ode 5) ; (ff. 192-193v) un autre de PIERRE DE BYZANCE, arrangé par le même ANASTASE (?, του αὐτοῦ ἐξίγησις ms.), premier ton (inc. Συνέχομαι πάντοθεν cf. Suppl. gr. 1135, f. 186v) ; (ff. 193v-195) un autre des mêmes (?), premier plagal (inc. Στένω ἐκ βαθέων) ; (ff. 195-196) un autre des mκmes (?), premier plagal (cf. cod. cit., Crypt. E. γ. II, f. 23, ode 7) ; (f. 196r.v) un de MÉLÈCE LE CRETOIS, également arrangé par ANASTASE Βαΐας (?), τοῦ Μελετίου ἱερομ(ονάχου) ἐξήγησις τοῦ αὐτοῦ ms., quatrième ton (inc. Παντάνασσα πανύμνητε — des. mut. δέσποινα θεο[τόκε, cf. Suppl. gr. 1135, f. 219v-f. 220v, l. 2 du texte). — Les six hirmoi dont nous n'avons donné que l'incipit manquent dans le Cryptensis, comme dans l'Hirmologium Athoum éd. en fac-sim. par C. Hoeg (Copenhague 1938), ainsi que dans l'ΕΙΡΜΟΛΟΓΙΟΝ de S. Eustratiadès (1932), et dans l'édition de Venise, 1639 (chez Antonio Giuliani).
Source des données : Pinakes
Acquis en même temps que le précédent manuscrit, et entré le même jour à la Bibliothèque nationale, notre volume a inspiré à A. Gastoué (Catal. mss mus. byz., Paris 1907, p. 92) une notice très sommaire et fautive.
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