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Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Réalisé pour Guillaume Ier Briçonnet ou Guillaume II Briçonnet ; acquis par le cardinal Georges Ier d'Amboise auprès de ce dernier (armes au f. 1, palées d'or et de gueules de six pièces, surmontées d'une croix de procession et d'un chapeau de cardinal) ; librairie du château de Gaillon (Inv. 1508, B 69 : "Pseutonius en parchemin, couver de velours noir" ; cf. AD Seine-Maritime, G 866, f. 20) ; légué à son neveu, Georges II d'Amboise (Inv. 1550, C 125 : "Suetonius Tranquilus" ; cf. AD Seine-Maritime, G 868, f. 23) ; sorti de la librairie de Gaillon avant 1593 ; Louise de Lorraine-Vaudémont, reine de France de 1575 à 1589 (cf. reliure) ; Philippe Ier Hurault de Cheverny, chancelier de France ; Phlippe II Hurault de Cheverny, évêque de Chartres ; acheté en 1622 (Hurault C 46). Cote Hurault "36" (biffée) au f. 1.
Si le manuscrit de Suétone présente sur son premier feuillet les armes du cardinal d’Amboise, c’est dans le texte lui-même qu’il faut chercher son commanditaire originel. Des armes Amboise figurent en tête de la plupart des biographies des Césars, mais on devine assez facilement qu'elles en couvrent d’autres, un écu Briçonnet surmonté d’une crosse. Réalisé vers 1490 pour Guillaume Ier Briçonnet (avant de devenir cardinal en 1495) ou pour Guillaume II Briçonnet, évêque de Lodève de 1489 à 1516, ce Suétone en latin fit partie du lot de manuscrits que "monsieur de Lodève" offrit au cardinal d’Amboise vers 1502-1503. Le volume ne figure pas dans le premier inventaire des biens du manoir archiépiscopal de Rouen dressé en 1503 1504, mais le cas n’est pas unique. On aperçoit sous les armes du frontispice des ombres qui témoignent d’un ancien décor largement gratté, probablement aux armes Briçonnet. Le lieu de réalisation de ce manuscrit pose problème même si l’hypothèse parisienne est la plus probable. Quant à l’auteur de la miniature ajoutée ultérieurement, probablement parisien comme dans la plupart des manuscrits du cardinal d’Amboise, on peut se demander s’il n’a pas travaillé à partir de modèles italiens, tant le modelé des putti et leur position, avec un léger déhanché, parait moderne pour l’époque et étranger au répertoire français. Le même artiste a réalisé une miniature identique (très reprise par la suite) dans des Historiæ Philippicæ de Justin conservées à la Houghton Library, Harvard University, Cambridge (MS Typ. 123) et qui figurent dans l’inventaire de Gaillon de 1508 (Inv. B 67). Leur décoration secondaire est nettement rouennaise et attribuable à Jean Serpin.
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