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Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Quelques lemmes et sommaires notés en marge, exclusivement sur les 50 premiers ff.; monogramme nota caractéristique, ainsi que le sigle D.M. (voir von Büren 1996, p. 72 et notice du lat. 5725) ; un premier correcteur, qui semble contemporain de la copie est intervenu en quelques endroits (probablement dans le cercle de Loup de Ferrières, voir von Büren op. cit.), tandis qu'un second, au XIIIe s., a amplement gratté et récrit tout au long du texte: cette seconde intervention a été qualifiée de massacre par J. Bayet (1947, p. LXXXIII). Signatures des cahiers de I (8v) à XX (157v), suivis d'un dernier cahier non signé et de 3 ff.; les huit premières signatures toutes sur grattages sont des quaternions réguliers, à l'exception du dixième cahier de 6 ff.; signatures anticipées au recto du premier f. du cahier suivant jusqu'au dixième cahier, les suivantes semblent avoir disparu lors de la rognure (cf. f. 57r). Au f. 87v, un fragment textuel, isolé du reste du texte par une ligne vacante avant et après, est inséré (Tit. Liv. 5, 21.8) et chez deux autres témoins (P et B) après ‘raperent’ « bustum nempe una illa … quir(ites) puto qui », tandis qu’il se trouve après ‘accipiat’ (5.21.3) chez tous les autres témoins; il s’agit d’un passage de ce même livre (5, 52.13-53.2 Vestalibus nempe una … Quirites puto qui). En deux endroits (f. 73v et 145-146), le nombre de lignes, entre 30 et 34 ailleurs, augmente jusqu'à 37. Une seule souscription de Victorianus se trouve au f. 22v à la suite de l'incipit du livre 2: « Victorianus emendabam dominis Simmachis » (voir notice du ms. BnF lat. 5725). f.1-168 (+136 bis). TITUS LIVIUS, Ab urbe condita ; (ms. de sigle F; éd. Ogilvie (OCT) 1965; Walters et Conway 1919; aussi J. Bayet 1947, voir vol. I, p. LXXXI sq.) avec deux lacunes provenant de l'archétype (la première entre les f. 76v et 77r, où, dans la marge sup., une main du XIIe s. a signalé à la mine de plomb « hic deest » : ex agro IV, 21, 6 - ad vociferationem IV, 50, 4; la seconde, entre les ff. 165v-166r detinet X, 34, 6 - milia hominum X, 39, 3).
Source des données : Europeana regia
Ce ms. provient de l'abbaye de Fleury (Saint-Benoit-sur-Loire); il a peut-être été copié dans ce scriptorium (selon Carey, 1923, cité par Mostert 1989; Delisle, Cab. des mss., II, p. 364) ou bien à Tours (selon Bischoff cité par Munk Olsen, 1985, p. 8), ou encore à Auxerre (Von Büren, 1996, p. 72); au f. 168v, ex-libris de Fleury du XIIe s.: « hic est liber sancti Benedicti » ; il s'agit probablement du Tite-Live qui figure au n° 138 du catalogue de 1552 de cette abbaye (éd. Cuissard, 1889), comme le pense E. Pellegrin (1984-5, p. 164). Il porte au f. 1, en marge inférieure, le n° 137 qui correspond à un système de classement de la bibliothèque de Charles IX utilisé à Fontainebleau entre la fin du XVIe s. et le début du XVIIe s. (voir un autre ms. de Tite Live, le latin 5728, qui porte la cote 175 de ce même système) ; bien que Delisle (op. cit.) le mentionne parmi une liste de mss. passés en possession de Pierre Daniel , il ne porte aucun élément probant pouvant confirmer ce fait, de même, il est impossible qu'il ait pu appartenir au théologien Jean Courtecuisse (c. 1350-1423; aumônier du roi, évêque de Paris et Genève), contrairement à ce qu'a écrit Ornato (1992, p. 10, n. 42; cf. Omont, 1919, n° 27?). Ce ms. a dû entrer en possession de Charles IX, après 1552, entre 1562 et 1567 (voir Laffitte - Le Bars 1999, p. 25), ainsi que le prouve la reliure, et pourrait correspondre à la description « Titus Livius escrit » du catalogue de la bibliothèque du roi à Paris à la fin du XVIe s. (Omont, n° 1188).
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