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Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Le ms. Français13502 fait partie du 2e groupe de mss contenant la Vie de saint Denis suivi d’une 2e partie historique sur les origines de l’abbaye : invention et translation des reliques de s. Denis par Dagobert Ier, construction de la basilique par ce roi et révélation du pape Étienne II et le sacre du roi Pépin dans la basilique en 754 (Liebman 1942, p. XII-XII, XLVII). Parmi les huit mss de ce groupe, il est le seul à ne contenir que les vies de s. Denis et de s. Eustache. Le ms. BnF, Français 19530, composé aussi des deux textes, s’achève par les vers de la mort d’Hélinand. Cette version anonyme du XIIIe siècle qui a pour source la Vita d’Hilduin (BHL 2173) est connue par 23 témoins. La Vita sancti Eustachii (VIIIe-IXe siècle) est connue par une dizaine de versions latines. Une seule a été traduite en français (BHL 2760), donnant lieu à onze versions françaises en vers et des versions en prose. Le ms. contient la traduction composée par Pierre de Beauvais en 1726 octosyllabes à rimes plates (Translations médiévales…, 2011, II, 2, n° 734, p. 1066). Le texte est connu par 5 témoins.
Source des données : Jonas
Source des données : Mandragore
Le ms. ne contient pas de marque de possesseur et sa provenance est inconnue. Pour Charles J. Liebman, l’association à la Vie de s. Denis de celle de s. Eustache, dont les reliques étaient conservées à l’abbaye, suggère que le ms. provient de s. Denis (Liebman 1942, p. LXXVI). L’exécution du volume est luxueuse. Illustré par un assistant du Maître de Fauvel qui oeuvra pour le roi, les lettres ornées présentant des fonds fleurdelisés, il fut sans doute exécuté pour un proche de la cour. François Avril a émis l’hypothèse qu’il aurait peut-être appartenu à la librairie des ducs de Bourgogne. Il n’est toutefois pas cité dans les inventaires des collections bourguignonnes (CCB V 2016). Le ms. Français 13502 qui porte une ancienne cote du Supplément français faisait partie de l’Ancien Supplément. Ce fonds hétéroclite fut organisé dans les toutes premières années du XIXe s. par François Gabriel de La Porte du Theil à partir d’un fonds de nouvelles acquisitions (achats et dons), ouvert vraisemblablement après 1744, mais dont aucun inventaire régulier n’avait encore été établi. Il ne figure pas dans le Catalogue de manuscrits français et en langues modernes établi en 1756 (BnF, ms. NAF 5415). Il n’est pas davantage mentionné dans le catalogue des 608 mss français de Belgique (BnF, ms. NAF 5424).
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