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Source des données : BnF Archives et manuscrits
ff. 1-8 : Héron d’Alexandrie, Geoponica (sections 1-48), éd. F. Hultsch, Heronis Alexandrini geometricorum et stereometricorum reliquiae, Berlin, Weidmann, 1864. Ἥρωνος γεηπονικὸν βιβλίον, inc. Τίνες αἱ γενικαὶ τῶν σχημάτων διαφοραί; Expl. Ἔστω τετράγωνον ἑτερόμηκες ἤτοι παραλληλόγραμμον [… Heiberg considère qu’il s’agit d’une anthologie byzantine, et qu’il faut replacer chaque section dans son ouvrage propre : Ces folios contiennent dès lors des extraits des Definitiones ( §§ 24-34, 39-53, 55-61, 65-72, 98-99) et du de Mensuris (pp. 176.14-178.25, 180.1-182.19, 186 §§ 6a et une partie de 7a, 200 §5.1-202.5, 202.6-29a, 206-6.10ll.01-3), éd. J.L. Heiberg, Heronis Alexandrini opera qua supersunt omnia, Leipzig Teubner 1912-1914, vol ; 4 (Definitiones) et 5 (De Mensuris). Les tables de concordances entre ces deux éditions sont présentées aux pp. XXVII-IX du vol. 4 et pp. VII-VIII du vol V de l’édition Heiberg.
f. 1r-1v 1/2 : fragments d’apophtegmes (Introduction §8 -11, éd. J.-C. Guy, Les apophtegmes des pères. Collection systématique, chapitres i-ix in Sources chrétiennes 387, Paris, 1993. Inc. κατει]λειμμένων περιλημπτεικά <τε καὶ τελειωτικὰ> καὶ τοῦ κοινωνικοῦ βίου… Expl. τὸ τῶν μοναχῶν ἔργον ἐκδιδάσκοντα.
ff. 2r-264v : Apophtegmes des pères, éd. J.-P. Migne, Apophthegmata patrum (collectio alphabetica), in Patrologiae cursus completus (series Graeca) 65, Paris, 1857-1866. Inc. (pp. 76, l. 33) Ἠρώτησέ τις τὸν ἀββᾶν Ἀντώνιον, λέγων… Expl. f. 264r (= p. 241, l. 5) ἐλθεῖν εἰς συντυχίαν. Le f. 264v est presque illisible.
Source des données : Pinakes
On ignore par quel biais le premier manuscrit est arrivé à la bibliothèque royale, au plus tard au début du XVIIIè siècle. D. Muratore suggère que la main qui inscrit le titre latin Heronis Geponica pourrait être celle de Matteo Devaris. Dans ce cas, ce fragment proviendrait également de la collection Ridolfi.La seconde partie en revanche est mieux identifiée. Au f. 1v, une note de possesseur, sans doute du XVè siècle, indique que ce manuscrit a appartenu à un frère Antoine, Hieromonachos et Kathigoumène du monastère des saints Théodores (dit aussi de la toute Bienheureuse, ἑτέρως τῆς Παμμακαρίστου). La date de l’achat, en octobre, est malheureusement en corrompue, mais on peut avancer la lecture de l'année du monde στϠπζ (6987) soit l'an 1478, ce qui correspondrait à l'indiction 12, que l'on peut restituer avec vraisemblance.Au bas du f. 2r, on trouve un pinax de la main de Nicolas Sophianos, ainsi que la cote ridolfine 113. Ce manuscrit a donc appartenu à la collection du Cardinal Ridolfi. A sa mort, sa bibliothèque passe à Pietro Strozzi, qui la fait venir en France, puis à Catherine de Médicis.Après la mort de la Reine en 1589, sa bibliothèque est finalement intégrée en 1594 à celle du roi. Or ce volume ne correspond à aucun des volumes des inventaires de Catherine de Médicis de 1589 ou 1597. Rien ne nous permet de dire s’il s’agit d’un oubli, ou si le volume avait été offert à quelqu’un avant 1589. Il est assuré en revanche que les deux parties de ce codex entrent séparément à la bibliothèque royale, comme en témoignent les deux estampilles différentes, et que ce n’est que sous Louis XIV qu’on fit le choix de les associer dans une même reliure.
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