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Source des données : BnF Archives et manuscrits
(ff. 1r-6v) Isaac, Sur la métrique, éd. L. Bachmann, Anecdota Graeca II, 1828, p. 167-196 : [titre] Ἰσαάκ μοναχοῦ περὶ μέτρων ποιητικῶν.(ff. 8r-10r) Georges Choiroboscos (?), Sur les figures de style de la langue des poètes, éd. L. Spengel, Rhetores Graeci, Leipzig, Teubner, 1856, p. 244-256 : [titre] Γεωργίου γραμματικοῦ τοῦ Χοιροβοσκοῦ, περὶ τῶν ποιητικῶν τρόπων.(ff. 10r-11r) Tryphon I, Περὶ παθῶν, éd. R. Schneider, Excerpta Περὶ παθῶν, Leipzig, Teubner, 1895, p. 4-21 : Chapitre 3, [titre] Περὶ τῶν τῆς λέξεως παθῶν.(ff. 11r-12r) Lesbonax, De figuris, éd. D.L. Blank, « Lesbonax. Περὶ σχημάτων », dans F. Montanari (éd.), I frammenti dei grammatici Agathokles, Hellanikos, Ptolemaios Epithetes, Berlin, De Gruyter, 1988, p. 177-208 : [titre] Περὶ τῶν σολοικοφανῶν σχημάτων.(ff. 12r-13r) Tryphon I, Περὶ παθῶν : Chapitre 1, [titre] Τρύφωνος περὶ τῶν παθῶν τῆς λέξεως.(ff. 13r-14v) Manuel Moschopoulos, Excerpta de passionibus dictionum : [titre] Τοῦ κυρίου Μανουὴλ τοῦ Μοσχοπούλου, [incipit] Ἐν τοῖς πάθεσι τῶν λέξεων.(ff. 16r-39r) Manuel Moschopoulos, scholies à Hésiode, Les Travaux et les Jours, éd. S. Grandolini, Commentarium in Hesiodi opera et dies, Rome, 1991 : [titre] Περὶ τῆς τῶν ποιητῶν διαιρέσεως ἐν ᾧ καὶ περὶ τοῦ γένους τοῦ Ἠσιόδου.(ff. 17r-39v) Hésiode, Les Travaux et les Jours : [titre] Ἡσιόδου ἔργα καὶ ἡμέραι.(ff. 40r-68v) Théocrite, Idylles, 1, 2, 3, 5, 4, 6, 7, 8, 15 : (ff. 40r-68r) scholies, éd. K. Wendel, Scholia in Theocritum vetera, Leipzig, Teubner, 1914, [titre] Θεοκρίτου γένος, (ff. 40v-68v) Idylles.
Source des données : Pinakes
Le texte de ce petit témoin est dû à un moine nommé Isaac. D’après B. Mondrain, ce moine n’est autre qu’Isaac Argyros, érudit actif dans le troisième quart du XIVe siècle et disciple de Nicéphore Grégoras (2008, p. 53). En dehors de l’astronomie et des mathématiques, ce savant s’est aussi intéressé à la poésie comme le prouvent ce manuscrit autographe ainsi que le Parmensis 154 et le Parisinus gr. 2821 qui sont également de sa main (voir B. Mondrain, 2008, p. 53). O. L. Smith a montré que ces deux témoins n’en formaient à l’origine qu’un seul, le Parmensis précédant le Parisinus gr. 2821. B. Mondrain a apporté un complément important à cette découverte en signalant que le Paris. gr. 2758 était dû au même copiste que celui qui œuvre dans ces deux témoins et qu’il était le troisième volet de cette unité codicologique (2007, p. 169). Et de fait, le Parmensis 154, les Parisini gr. 2821 et 2758 ont tous trois un même format tandis que le deux manuscrits de la BnF partagent papier et filigrane. Selon O. L. Smith, le manuscrit originel a dû être divisé avant 1500 puisque le Paris. gr. 2821 a fait partie de la bibliothèque du cardinal Ridolfi, ce qui n’est pas le cas du manuscrit conservé à Parme qui porte simplement l’ex-libris de Niccolò Michelozzi (1444-1526). Or il se trouve que le Paris. gr. 2758 a aussi fait partie de la bibliothèque de cet érudit qui fut le secrétaire de Laurent de Médicis comme en témoigne l’ex-libris apposé dans la marge supérieure du f. Bv : Nicolai Michelotii Florentini liber. Les signatures grecques sont un indice important qui plaide en faveur de l’unité codicologique. O. L. Smith a mis en évidence le fait que les signatures les plus anciennes du Paris. gr. 2821 s’inscrivent dans la continuité immédiate des signatures du Parmensis 154 (p. 415). Brigitte Mondrain a montré que cette continuité des signatures s’observeégalement dans le Paris. gr. 2758. Le système de signatures le plus ancien du Paris. gr. 2758, qui commence à κζ’, s’inscrit en effet dans la continuité des signatures du Paris. gr. 2821. Le codex initial d'Isaac Argyros, largement autographe, était donc signé de α’ à λε’. Ce livre est aujourd’hui divisé en trois témoins qui sont, dans l’ordre, le Parmensis 154, le Paris. gr. 2821 et le Paris. gr. 2758. Les trois derniers folios du Paris. gr. 2821 (ff. 101-103) forment les trois premiers folios du cahier κζ’ tandis que les sept premiers folios du Paris. gr. 2758 constituent la fin de ce même quinion. En outre, les signatures les plus récentes du Paris. gr. 2821 (qui vont de α’ à ιγ’) forment une suite continue avec le système récent du Paris. gr. 2758 (qui va de [ιγ]’ à κα’). Le cahier ιγ’, qui correspond au cahier κζ’ dans l’ancien système, est pareillement divisé entre les deux manuscrits parisiens. Il faut donc penser que le codex initial a dans un premier temps été amputé de sa première partie, le Parmensis 154. C’est alors que la nécessité d’un second système de signatures s’est fait sentir. Ces deux tomes ont été acquis par Niccolò Michelozzi. Le second tome a ensuite été divisé une seconde fois pour former les deux manuscrits parisiens, qui ont été acquis par le cardinal Ridolfi. On trouve dans la bibliothèque du cardinal plusieurs témoins qui ont appartenu à Michelozzi, comme les Paris. gr. 2683 et 3047. Le Paris. gr. 2758 portait la cote 21, visible sur le f. Br, au sein des manuscrits poétiques de la bibliothèque du cardinal Ridolfi tandis que le Paris. gr. 2821 avait la cote 8.Avant d’entrer en la possession de Michelozzi, le manuscrit a été lu ou plutôt écouté par un homme du nom de Phocas en septembre de l’année 1385 comme l’atteste la note qui a été ajoutée au f. 68v : Ἐν ἔτει στωϟγ ἰνδικτιῶνος η’ ἡμέρᾳ σαβάτου μηνός σεπτεμβρίου ὥρᾳ μετὰ τὸ μεσημέριον ἡμισεία ἥκουσεν ὁ Φωκᾶς μέχρι τέλους τὸ παρὸν βιβλίον ἀπ’ἀρχῆς ἀρξάμενος. On ne sait rien de ce Phocas, qui n’est pas le copiste du manuscrit, contrairement à l’hypothèse avancée dans le PLP (30 220).
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