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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
F. 1-47. Justinien, Institutes (Livre I : ff. 1-9 ; Livre II : ff. 9-24 ; Livre III : ff. 24-36v ; Livre IV : ff. 36v-47), traduction française Il aurait existé deux rédactions différentes des Institutes en prose, mais une seule nous en est parvenue. Composée vers 1220-1230, cette traduction a été transmise par quatorze manuscrits complets et trois fragments : voirTranslations médiévales, n° 356, p. 638-639. L’édition d’Olivier-Martin est basée sur le ms. BnF, Français 1064 (voir notice du ms.). F. 1-v. [Prologue] « Il convient que la magesté l’empereor soit aournee ne mie tant seulement de armes mes de lois …-… Ce fut fet .XII. jours devant les kalendez d’octembre par nostre seignor l’empereor Justinian ». – F. 1v-47v. [Texte]. « De justice et de droit (rubr.) ». « Justice est volenté ferme et permenable, qui rant a chascun sa droiture et sans, droit et cognoissent cez chosez devines …-… Mez plus diligent enseignement nous en sera donné el livre dez digestes, se Deu plest. Amen ». « Ci faut ». F. 48-171. Justinien, Authentiques, traduction française Les Novellae ou Authentiques furent traduites en prose française vers 1220-1230. Le texte nous a été transmis par seulement trois manuscrits complets et un fragment : voir Translations médiévales, n° 357, p. 640. F. 48-171. [Texte]. « L’emperere Justinien escript a Johan le prevost… (rubr.) ». « L’empereres Justinien dit : Por ce que nous somes embesougnié des cures de la chose comune …-… que ce nous avon establi par ceste loi soit mené a effet et gardé ». « Ci fenissent Authentiques ». F. 171-232. Justinien, Code (Livres X : f. 171-192v ; XI : f. 193-220v ; XII : f. 220v-232) Le Codex constitutionum fut traduit en prose française au XIIIe siècle. Les dix manuscrits conservés ne contiennent qu’une partie de l’ouvrage. Cette traduction est inédite. F. 171-232. [Texte]. « El non du Pere et du Fil et du saint Esperit. Ci commence le disieme Livre du Code au saint empereour Justinian (rubr.) ». « L’emperere Gordians dit : Se il est prouvé que vostre pere vous donnast ses possessions …-… et ses offices sera punis de paine de .XXX. lb. d’or ». F. 232. Colophon. « Ci fenissent les trois livres du code a l’empereour Justinien. Et furent fés l’an mil .III. cens quarante et .II., le samedy aprés Quasimodo par P. le François. Qui l’emblera pendu sera ».
Source des données : Jonas
Source des données : Europeana regia
Les collections du roi Charles V comptaient plusieurs exemplaires des écrits de Justinien (BnF., Français 495, Français 1064, Français 20118, Français 20120). Le manuscrit est répertorié dans les inventaires de la Librairie du Louvre établis entre 1380 et 1424 : 1° inventaire de Gilles Malet établi en 1373 et récolé en 1380 par Jean Blanchet [inv. A] : « Les trois livrez de Code, en un volume, couvert de cuir a queue » (BnF, ms. Français 2700, f. 5v, art. 55) ; copie du même inventaire, 1380 [inv. B] : même description (BnF, ms. Baluze 397, f. 2, art. 55) ; 2° inventaire de 1411 [inv. D] : « Item les trois livres de Code, en ung volume, couvert de cuir a queue, escrips de lectre de forme, en françois, a deux coulombes, commençant ou .II.e fueillet : use droit citoien, et ou derrenier : nam (sic pro nant paine), a deux fermouers de cuivre, et y est l’Institute au commencement » (BnF, ms. Français 2700, f. 55, art. 26) ; 3° inventaire de 1413 [inv. E] : même description que D (BnF, Français 9430, f. 2v, art. 25) ; 4° inventaire de 1424 [inv. F] : « Item ung autre petit volume en françois, contenant Institute, les Collations et .IIII. Livres de Code, en ung livre couvert de cuir rouge a queue, escript de lettre de forme, en françois, a deux coulombes, comanceant ou .II.e fo. : Use droit sitoyen, et ou dernier : neant paine sans demander, a deux fermouers de cuivre » (Bibliothèque Mazarine, ms. 2030, f. 3-3v, art. 14). Le volume fut alors prisé 4 livres parisis.L’identification des incipit confirme que le Français 498 peut être identifié au manuscrit décrit dans les inventaires : Le f. 2 commence par les mots : « use droit citoien [as roumains…] ». Les mots-repère du dernier feuillet figurent à la première ligne du f. 232 : « [ave]-nant paine [sans demander …] ».Le volume fit partie des collections de Louis de Bruges (1422-1492), seigneur de la Gruthuyse, dont l’emblème se voit en transparence sous les armes du roi Louis XII dans la marge inférieure du f. 1. I (voir J. van Praet 1831, p. 130, n° XXV).Le manuscrit entra, sans doute lors de la cession des ouvrages de son père par Jean de Bruges (1436-1512), dans la Librairie royale de Blois (voir Baurmeister – Laffitte 1993, p. 195). D’après J. van Praët, sur un feuillet aujourd’hui disparu était indiqué son emplacement dans la Librairie : « Bloys. Des histoyres et livres en françoys. Pulpito 3° contre la muraille devers la court » (van Praët 1831, p. 130). Il aurait alors été recouvert d’une reliure de velours bleu figuré (ibid.). L’ouvrage pourrait correspondre à l’article 1295 (Omont, I, p. 219, n° 1295). Le Français 498 figure dans les inventaires postérieurs de la Bibliothèque royale : inventaire de Nicolas Rigault,1622 (Omont, II, p. 26, n° 234) ; inventaire de Pierre et Jacques Dupuy 1645, n° 234 (ibid.) ; inventaire de Nicolas Clément, 1682 (Omont, IV, p. 18, n° 7057).Anciennes cotes inscrites sur le recto du f. 1 : [Rigault I] « CCXXXIV » ; [Dupuy I] 234 ; [Regius] « 7057 ».
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