Point d'entrée sur le patrimoine écrit du Moyen Âge et de la Renaissance en Occident du VIIIe au XVIIIe siècle
Moteur de recherche de manuscrits et livres anciens numérisés et intéropérables
Plateforme collaborative de gestion de publication des données d'autorité Biblissima
Aide à la lecture et apprentissage des langues anciennes, outils et environnements de travail en XML
Service d’expertise autour des standards IIIF
Référentiel d'autorité Biblissima : https://data.biblissima.fr/entity/Q52373
Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
F. 1ra-72va. [Anseïs de Carthage]. « Seignour, oiés que Diex vous beneie, / Li glorieus, li fiex sainte Marie (éd. cit., v. 1-2) …-… Soit beneois qui le vers a escris / Et vous aussi qui les avés oïs ». (éd. Alton, v.11606-11607). « Explicit li romans d’Anseïs de Cartage ». C’est le manuscrit A de l’édition de J. Alton 1892. La Bibliothèque de l’Arsenal en conserve une copie moderne (ms. 3312). F. 73ra-195vb. [Alexandre de Bernay, Athis et Prophilias]. « Li sages est de sapienche. / Bien doit espandre sa semenche (v. 1-2) …-… D’Ataines, faut ici l’estoire / Que li escris tesmoigne a voire. / Explicit d’Atis et de Prophelias » (f. 195vb). Le manuscrit contient une version longue différente de celle des autres manuscrits parisiens. Il s’agit du manuscrit B décrit par R. et M. Rouse (« The Crusade as Context… », 60-62). Contrairement au ms. BnF, Français fr. 794 (éd. Hilka 1912-1916), au ms. Stockholm, Bibliothèque royale, fr. 46 (éd. M.C. Truka, thèse Wayne State University, 1973) et au ms. Tours, BM, 940 (éd. Castellani 2006), on ne connaît aucune édition du Français 793. Il a probablement servi d’original au manuscrit P (Saint Pétersbourg, Bibl. nat. de Russie, Fr. Q.v. XIV. 4), copié à Paris à la fin du XIVe s. et illustré par le maître du Couronnement de la Vierge, qui en est très proche. Table du contenu sur le troisième feuillet de garde de papier (f. C): « Anseïs de Carthage. Codex XIII seculo. 1° Le roman d’Anseïs de Carthage, neveu de Charlemagne et couronné roi d’Espagne par cet empereur, fol. 1 ; 2° le roman d’Athis et de Porfilias, alias le Siege d’Athenes, par Alexandre de Bernay, fol. 73 ». Inscription sur la page de garde de parchemin : « Athis et Prophelias en rithme, precedé par Anseïs de Carthage ».
Source des données : Jonas
Source des données : Europeana regia
Source des données : Mandragore
Le manuscrit a appartenu au roi Charles V. Il est cité dans les inventaires de la Librairie du Louvre entre 1380 et 1424 : 1° inventaire du garde de la bibliothèque Gilles Malet établi en 1373 et récolé en 1380 par Jean Blanchet [Inv. A] : « Ansseys de Cartage, Athiz et Prophilyas, rymé » (BnF, Français 2700, f. 20v, art. 442) 2° copie de l'inventaire de 1380 [Inv. B] : « Ansseis de Carthage, Athis et Prophyrias, rymé » (BnF, Baluze 397, f. 11, art. 463) 3° inventaire de 1411 [Inv. D] : « Item Ansseis de Cartaige, Athiz et Profilias, rimé, escript en françois, de lectre formee, a deux coulombes, commençant ou .II.e foillet :Seignor dist, et ou derrenier :Cest il vos, couvert de cuir, a deux fermouers de laton » (BnF, Français 2700, f. 77v, art. 312) 4° inventaire de 1413 [inv. E] : même description (BnF, Français 9430, f. 25v, art. 353)5° inventaire de 1424 [Inv. F] : même description (Bibliothèque Sainte-Geneviève, ms. 964, f. 66, art. 337). Le manuscrit est alors prisé 22 sous parisis. Il y est fait mention d’une reliure de cuir qui fut changée sous Louis de Bruges. Cinquante vers du roman Athis et Prophilias (version correspondant avec variantes aux v. 20561-20628 de l’éd. Hilka 1912-1916) ayant été retranscrits au verso du feuillet de garde final du manuscrit BnF, Latin16433 (Flos summarum) copié pour Guillaume d’Avesnes (1286-1296), évêque de Cambrai, R. et M. Rouse suggèrent que le prélat aurait pu être le premier possesseur du volume avant qu’il n’entre à la Librairie du Louvre (Rouse 2006, p. 61). Contrairement à leur assertion, il ne s’agit pas d’un extrait de B, mais d'un passage qui correspond, avec des variantes, à 70 vers de B (f. 195ra, l. 21-f. 195rb, l. 6) : « Li rois Bilas mout simplement …-… Outre le point de mon lignage » et leur hypothèse n'a pu être vérifiée. Pour Paulin Paris, le manuscrit « aurait été enlevé parJean sans Peur, quelque temps maître de Paris » (Les manuscrits françois..., VI, n° 7191). Le volume entra à une date indéterminée dans la collection de Louis de Bruges dont l’emblème, recouvert par les armes de Louis XII, est visible par transparence au f. 1 (cf. Manuscrits enluminés des anciens Pays-Bas méridionaux. I : Manuscrits de Louis de Bruges, 2009, 15). Il revint, sans doute lors de la cession des ouvrages de son père parJean de Bruges, dans la Librairie royale (ibid., 11). Sa présence dans la Librairie royale de Blois est attestée par une mention au dos du premier feuillet de garde de parchemin : « Bloys, Des histoyres et livres en françoys, pulpito 2o contre la muraille de devers la court » (Baurmeister – Laffitte 1993, p. 24). Il est, à partir de cette époque, répertorié dans les différents inventaires de laBibliothèque royale : inventaire de 1518 (Omont, op. cit., 3, n° 8), inventaire de 1544 (ibid., 228, n° 1427), inventaire de la fin du XVIe siècle (ibid., 386, n° 2536), dont il porte les cotes sur le f. 1: [Rigault II] « MDCCXXXII », [Dupuy] « 433 », [Regius] 7191.
Exports RDF à venir…
Vous pouvez visualiser et manipuler ce document directement sur ce site, le comparer à d'autres grâce au visualiseur Mirador, ou glisser-déposer cette icône dans le visualiseur IIIF de votre choix. En savoir plus sur IIIF