Point d'entrée sur le patrimoine écrit du Moyen Âge et de la Renaissance en Occident du VIIIe au XVIIIe siècle
Moteur de recherche de manuscrits et livres anciens numérisés et intéropérables
Plateforme collaborative de gestion de publication des données d'autorité Biblissima
Aide à la lecture et apprentissage des langues anciennes, outils et environnements de travail en XML
Service d’expertise autour des standards IIIF
Référentiel d'autorité Biblissima : https://data.biblissima.fr/entity/Q63248
Manifeste IIIF
Numérisation :
Papier, 171 f., une seule main (sauf f. 159-170). Astrologie, comput et géographie : Pierre d’Ailly, sur la réforme du calendrier (16v-25r) ; bulle de Jean XXIII sur la réforme du calendrier (25v-26r) ; Jean de Murs, Sermo de regulis computistarum (71r-72v) ; Henri de Langenstein, De reductione effectuum (74r-75r) ; Pierre d’Ailly, Imago mundi (80r-125v) suivi d’une Expositio (126r-155v) ; Ptolémée, Cosmographia (159r-170r, extraits datés de 1427 attribuables à Guillaume Fillastre)
Source des données : BnF Archives et manuscrits
F. 2v Table du ms. — Add. XVII e s.
Source des données : Persée - DER-IRHT, LXXXIV
3r-16v Pierre d’Ailly, Tractatus de legibus et sectis contra superstitiosos astronomos
26v-42v Pierre d’Ailly, Vigintiloquium de concordia astronomice veritatis cum theologia
42v-63v Pierre d’Ailly, De concordantia astronomice veritatis et narrationis historice
65r-67v Pierre d’Ailly, Apologetica defensio astronomice veritatis
68r-70v Pierre d’Ailly, Secunda apologetica defensio astronomice veritatis.
main germanique (selon CGML)
La carte est associée à un texte inspiré de la Géographie de Ptolémée. L’origine et la date données à la fin (Rome, le 8 juin 1427), sont certainement celles du manuscrit sur lequel a été copié l’extrait qui se trouve maintenant dans le présent manuscrit. Il ne comporte qu’une carte d’Europe et d’une partie de l’Asie, carte qui n’a pas grand chose à voir avec les habituelles cartes ptoléméennes.Il est tentant de rapprocher ce texte et cette carte des travaux de Guillaume Fillastre , qui fit copier les cartes d’un manuscrit de la Géographie de Ptolémée (Nancy, Bibliothèque municipale, ms. 441), précisément à Rome et en 1427, à partir d’un modèle grec, comme il l’indique au f. 190r de ce manuscrit (le texte figure dans Blau, « Mémoire sur deux monuments géographiques conservés à la bibliothèque publique de Nancy », Mémoires de la Société royale des sciences, lettres et arts de Nancy, 1835, p. 75 et il est cité par Gautier Dalché dans « La Réception de la Géographie de Ptolémée.. », op. cit., p. 28). Le texte du ms. latin 3123 apparaît comme un résumé personnel à partir de l’œuvre du géographe antique. Elle est un témoignage intéressant de la réception et de la compréhension de l’œuvre peu après sa traduction. Les deux parties du manuscrit présentent des filigranes qui confirment l’origine germanique de l’ensemble et permettent de proposer une date un peu plus ancienne que celle que donne le Catalogue général des manuscrits latins, vers le milieu du XVe siècle. De très nombreuses mentions figurent dans les marges de la première partie ( 1-158 ) : additions de la main du copiste, mentions en écriture gothique tardive et enfin passages soulignés à l’encre rouge, titres, notes historiques et biographiques à l’encre noire ou rouge en marge d’une même main du XVIe siècle. A l’opposé, la partie contenant les extraits de Ptolémée ne comportent en marge que les rubriques de la main du copiste. Une description succincte de la carte a été ajoutée sans doute au moment de la reliure sur un demi-feuillet en tête du volume (I). Ces deux parties à l’origine indépendantes ont sans doute été réunies par un amateur de textes touchant à la géographie et à la chronologie, avant 1589, date où a été inscrite au f. 1 la mention « Clarissimo & ornatissimo Viro D. M. Jacobo Christmanno hoc levidense munusculum, suae ergo ipsum benevolentiae monimentum reliquit Heidelb. discedens Antonius Thijsius Antwerpiensis, anno ultimi temporis M D LXXXIX » : à l’occasion de son retour à Anvers, Antoine Thys (Anvers, 1565-Leyde, 1640) qui avait fait ses études à Heidelberg et était professeur de théologie, a donné ce recueil à Jacob Christmann , savant allemand (Johannisberg, 1554-Heidelberg, 1613), spécialiste de langues rares et auteur de plusieurs traités de chronologie, qui a enseigné à Heidelberg. En effet, les tranches du manuscrit portent des traces de peinture verte correspondant vraisemblablement à une reliure germanique antérieure à l’arrivée du recueil dans la collection de l’archevêque de Reims.
Ce volume porte au feuillet 1 la mention « Codex Telleriano-Remensis » . Cependant, il ne figure pas parmi les manuscrits de Charles-Maurice Le Tellier , archevêque de Reims, dont les manuscrits sont entrés à la Bibliothèque royale en 1700.
«Clarissimo et ornatissimo viro D. M. Iacobo Christmanno [Jakob Christmann, 1554-1613] hoc levidense munusculum suae erga ipsum benevolentiae monimemtum (!) reliquit, Heidelb‹erg› discedens, Antonius Thijsius Antwerpiensis [Anvers] » (f. 1r) ; Le Tellier
Source des données : Biblissima
Exports RDF à venir…
Vous pouvez visualiser et manipuler ce document directement sur ce site, le comparer à d'autres grâce au visualiseur Mirador, ou glisser-déposer cette icône dans le visualiseur IIIF de votre choix. En savoir plus sur IIIF