Point d'entrée sur le patrimoine écrit du Moyen Âge et de la Renaissance en Occident du VIIIe au XVIIIe siècle
Moteur de recherche de manuscrits et livres anciens numérisés et intéropérables
Plateforme collaborative de gestion de publication des données d'autorité Biblissima
Aide à la lecture et apprentissage des langues anciennes, outils et environnements de travail en XML
Service d’expertise autour des standards IIIF
Référentiel d'autorité Biblissima : https://data.biblissima.fr/entity/Q61824
Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
F. 3-35v. Canones astronomie [Investigantibus astronomiam].
F. 36v-48. Canones Tabule Toledane (incomplet s’arrête la fin du De feriis mensium Arabum).
Ce manuscrit a probablement appartenu à Richard de Fournival. Il n’est pas cité dans la Biblionomia. Le manuscrit entre au collège de Sorbonne par le legs de Gérard d’Abbeville en 1272 comme l’atteste l’ex-libris du collège au f. 48v : « Iste liber est collegii pauperum magistrorum studentium parisiensium in theologica ex legato magistri Gerardi de Abbatisvilla ». Le catalogue de 1338 fait état de celui-ci dans la rubrique des Libri quadruviales au n°11 : « Canones astronomie, ex legato magistri G. de Abbatisvilla. Incipit in 2° fol. quandoque medie, in pen. Ab illis. Precium VI sol ». Le manuscrit Latin 16656 faisait donc partie du fonds en circulation de la bibliothèque : la parva libraria. Une mention bibliothéconomique apposée au f. 48v et quasi contemporaine de la rédaction du catalogue de 1338 reporte les informations de dernier dans le codex : « « Inter quadruviales XIus ». Au f. 1r : le titre « Canones Astronomie » que l’on retrouve dans le catalogue du collège, a été apposé d’une main soignée du XVe siècle. Au f. 2v : en marge supérieure, une note bibliothéconomique du XIVe siècle précisant la prisée du manuscrit : « Canones astronomie VI solidos ». Au même feuillet, le bibliothécaire du XVIIe siècle a précisé la cote du manuscrit et son contenu : « Canonise (sic) astronomicae. 206 ». La mention de la prisée du manuscrit paraît avoir été ajoutée par la suite, à l’encre noire d’une écriture cursive fine. « Precium VI solidos ». La présence de traces très nettes d’enchaînement au f. 1r laisse supposer que le latin 16656 fut déplacé dans la libraria communis du collège pour y être enchaîné. Il n’est pas fait mention d’un remaniement de la bibliothèque en circulation dans le Registre des délibérations (1431-1485) mais le nombre important de manuscrits enchaînés après 1338 laisse penser qu’une nouvelle organisation dû prévaloir avant 1431 ou après 1485, dates auxquelles nous ne possédons pas de registres.
Exports RDF à venir…
Vous pouvez visualiser et manipuler ce document directement sur ce site, le comparer à d'autres grâce au visualiseur Mirador, ou glisser-déposer cette icône dans le visualiseur IIIF de votre choix. En savoir plus sur IIIF