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Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
(ff. 1r-55v) Denys le Périégète, Périégèse avec gloses et scholies : (f. 1v) Vie de Denys, [titre] Γένος περιηγητοῦ, (ff. 2r-55v) Périégèse, [titre] Διονυσίου Ἀλεξανδρέος περιηγητοῦ, [absence de titre final].
Source des données : Pinakes
Ce manuscrit a donc été copié par Georges Hermonyme dans la seconde moitié du XVe siècle. Comme le fait remarquer I. Tsavari, ce scribe est responsable de deux autres copies du poème de Denys, qui sont le Bernensis 101 et le Berolinensis 198.La mention « Tusanus » dans la marge inférieure du f. 2r laisse entendre que le manuscrit a appartenu à Jacques Toussain, helléniste français actif dans la première moitié du XVIe siècle. Disciple de Guillaume Budé, il est, avec Pierre Danès, le premier lecteur de grec du Collège de France.Le manuscrit a ensuite fait partie de la collection constituée dans la seconde moitié du seizième siècle par les érudits parisiens Jean-Jacques De Mesmes et son fils Henri De Mesmes. Plusieurs manuscrits de la bibliothèque De Mesmes proviennent de la collection Toussain (Paris. gr. 19, 99, 1637, 1862, 2121, 2587, 2807, 2813, 2866 et 2926).Les manuscrits De Mesmes ont été donnés à Jean-Baptiste Colbert en 1679 par l'héritière de la collection, la Duchesse de Vivonne. Dans cette collection, le manuscrit portait la cote 1270 inscrite en haut du f. 2r.Après la mort de Colbert en 1683, ses livres passent successivement à deux de ses fils, Jean-Baptiste Colbert, marquis de Seignelay, mort en 1690, puis l'archevêque de Rouen, Jacques-Nicolas Colbert, mort en 1707 ; celui-ci lègue la collection au fils du marquis de Seignelay, l'abbé Charles-Éléonor Colbert, qui, malgré les dispositions du testament de son oncle, entreprend de disperser la bibliothèque colbertine : les imprimés sont vendus en 1728 et des négociations commencent la même année en vue de l'acquisition des manuscrits par le roi ; en février 1732, aucun accord n'ayant été trouvé sur le prix de la collection, Charles-Éléonor Colbert finit par l'offrir au roi en comptant sur sa générosité et obtient une compensation de 300 000 livres. Les manuscrits sont portés à la librairie royale les 11 et 12 septembre 1732. Le Paris. gr. 2732 reçoit alors la cote 2531.4.
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